Comment la répartition de la population est-elle un obstacle à la mixité sociale ? Quelles en-sont les conséquences ?
Lettre type : Comment la répartition de la population est-elle un obstacle à la mixité sociale ? Quelles en-sont les conséquences ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar estouille • 17 Mai 2015 • Lettre type • 361 Mots (2 Pages) • 1 175 Vues
En France, nous pouvons constater de nombreuses situations d’inégalités socio-spatiales dans les grandes villes comme Paris ou Lyon. Afin de mieux comprendre ce phénomène de ségrégation, nous pouvons nous appuyer sur deux documents.
Tout d’abord nous avons un schéma de Paris permettant de distinguer les quartiers aisés des quartiers populaires ainsi que la gentrification. Le deuxième document est à l’inverse un texte extrait de la synthèse de recherche du PUCA, datant de février 2012. Celui-ci présente les inégalités dans l’agglomération et l’aire urbaine à Lyon.
Comment la répartition de la population est-elle un obstacle à la mixité sociale ? Quelles en-sont les conséquences ?
Nous verrons dans un premier temps comment se présentent les inégalités socio-spatiales dans les grandes villes puis dans un deuxième temps quelles sont leurs conséquences sur les population.
La population en ville est répartie entre autre selon sa richesse. Dans le document 1, sur le schéma de Paris, nous observons que les quartiers de l’Ouest sont les plus aisés. Par exemple les quartiers du 16ème, du 7ème ou du 8ème arrondissements sont considérés comme les « beaux quartiers » de la capitale. Plus on se place à l’Est plus la gentrification est récente. Par conséquent il y a donc une forte opposition et hétérogénéité entre les classes riches et les classes populaires. Nous pouvons ainsi constater que le 19ème et le 20ème, situés à l’Est de Paris sont des quartiers en cours de gentrification.
Cependant, nous pouvons remarquer que les populations aux revenus les plus modestes peuvent aussi vivre dans les logements sociaux des EHS, autrefois appelés HLM situés tout le long de Paris excepté les « beaux quartiers ». La construction de logements sociaux est encouragée par l’État avec la loi SRU. Celle-ci vise à éviter les ségrégations et assurer une mixité sociale.
Nous observons que ce phénomène d’inégalités socio-spatiales est également présent à Lyon. La répartition de sa population suit à peu près le
même schéma que celui de la capitale: «La plus forte différenciation sociale et économique existante est celle entre l’ouest et l’est au sein de l’agglomération lyonnaise et dans l’aire urbaine » : les quartiers des plus riches sont situés à l’Ouest et ceux des plus pauvre à l’Est.
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