Code d'Hammurabi. Mésopotamie: Histoire et civilisation.

HIS4120                                                                                                  Présenté à

Mésopotamie : histoire et civilisation                                                  Odette Boivin

Travail de session

Par

Jean-Christophe Grondin

UQÀM

Le 03 novembre 2016

        Le Code de Hammurabi est un texte juridique babylonien, souvent vu comme le code de lois le plus complet datant de l'époque de la Mésopotamie.  Haute de 2,25m, la stèle de basalte, presque intacte, fut découverte par Jacques de Morgan et son équipe à Suse, en Iran, en partie en 1901 et en 1902.  Se divisant en trois parties, la stèle hammurabienne continent les lois de Hammurabi, un des souverains ayant connu le plus long règnes, soit de 1792 à 1750 avant notre ère, est écrite en écriture cunéiforme et en langue akkadienne. Elle fut gravée, selon Vincent Scheil, vers 2000 av. J-C. et est maintenant exposé au musée du Louvres à Paris.  Elle nous permet de dresser un meilleur portrait de l'histoire juridique.  

        La naissance de la stèle prend place vers 2000 av. J.-C., période où la plupart des sociétés sumériennes se sont sédentarisé, contrairement aux sociétés akkadiennes.  Le code fut écrit en partie par Hammurabi lui-même. Né vers 1810 av. J.-C., il est né a Babylone, il succéda à son père, Sin-muballit, et devint le 6e roi de Babylone de la première dynastie babylonienne.  Durant son règne, il conquit plusieurs territoires, dont la Mésopotamie.

        Il est important d'interpréter la code de Hammurabi à la façon de l'époque, et non avec les codes précédents ou même avec ceux d'aujourd'hui, car de cette façon, le code deviendrait incompréhensible.  

        Pour Hammurabi, il avait été désigné par les dieux Enlil et Anu, afin de faire appliquer le droit. Hammurabi a su bien étendre son pouvoir à toute la population.  Pour ceux qui savaient écrire, le textes permettait de comprendre les lois, et pour ceux qui ne savaient pas lire les gravures, il y avait une scuplture, représentant Hammurabi recevant les instructions du dieu central. Un de ces buts étaient de faire de la stèle un modèle de référence durant son règne, et aussi pour les années futures.

        La stèle est divisée en 3 parties, le prologue, les lois et l'épilogue.  Le prologue parle en parties des conquêtes de Hammurabi et de la façon dont il a construit son empire.  La deuxième partie contient les 281 lois, divisées en deux grandes parties. La première partie, contenant 41 lois, se concentre en majorité sur le droit public, nous rappelant la loi des XII tables par les Romains, sur les délits face au palais, au temple et aux muskēnu et sur les lois administratives de la population babylonienne. La deuxième partie est beaucoup plus exhaustive, elle comprend 240 lois.  Ses lois se réfèrent, « au fond, à la sphère individuelle du citoyen, c'est-à-dire qu'elle règle la propriété, la famille avec les bien familiaux, la succession, le travail agricole et artisanal: dans cette section on trouve aussi les crimes capitaux». Les lois sont écrites de façon casuistique, ce qui veut dire que la loi n'explique pas un principe général mais s'appuie, en effet, sur un événement bien précis. Pour ce qui est de l'épilogue, il résume les impacts de Hammurabi, entre autres, au niveau de la justice, durant son règne, qui fut l'un des plus prestigieux de l'histoire babylonienne.

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