Charlemagne
Lettre type : Charlemagne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clementine69002 • 14 Décembre 2013 • Lettre type • 362 Mots (2 Pages) • 852 Vues
Charlemagne du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand » dans la nomenclature qui commence avec Clovis (en allemand Karl der Große), né en 742 et mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle1, est le membre le plus éminent de la dynastie franque à laquelle il a donné son nom alors qu'il n'en est pas le fondateur : les Carolingiens.
Fils de Pépin le Bref, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis l'an 476 en Occident
Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission a été très difficile et très violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les Musulmans d'Espagne.
Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ».
Son œuvre politique immédiate, l'empire, ne lui survit cependant pas longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fils2. Après de nombreuses péripéties, l'empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun).
Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la formation en Europe des États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, d'Otton Ier en 962 à Charles Quint au XVIe siècle, voire Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens3.
La figure de Charlemagne a été l'objet de déchirements en Europe, notamment d'enjeu politique entre le XIIe et XIXe siècles entre la nation germanique qui considère le Saint-Empire romain comme le successeur légitime de l'empereur carolingien et la nation française qui en fait un élément central de la continuité dynastique des Capétiens. Pourtant, il peut être considéré comme le « Père de l'Europe »4,5,6, pour avoir assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens7.
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