Un Grand débat De Société : L'argent
Mémoire : Un Grand débat De Société : L'argent. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar moyana • 17 Septembre 2014 • 2 103 Mots (9 Pages) • 1 018 Vues
Exposé: un grand débat de société : l’argent
Problématique : Comment s’est faite la répartition de l’argent dans la société au XVIIIème siècle ?
Introduction : le XVIIIème siècle est en Europe le siècle de la croissance, depuis le règne de Henry IV, la France avait fondé des colonies en Amérique, elle avait établi un commerce maritime, elle avait créé des manufactures, elle avait pour ainsi dire rendu l’Europe entière et une partie du monde tributaire de son industrie.
I) Economie et société européenne au XVIIIème siècle
a) L’essor économique
Il y a tout d’abord une croissance concernant la population, L'Europe du XVIIIème connaît un début de bouleversement économique essentiellement lié à un bond démographique. Selon des estimations, l'Europe serait passée, entre 1700 et 1800, de 92 à 145 millions d'habitants.
Ces transformations affectent principalement l'agriculture, le commerce et l'industrie.
En France, le taux de natalité reste élevé mais la mortalité diminue (allongement de l'espérance de vie), accroissant ainsi la population.
Concernant l’agriculture il y demeure l'activité prédominante mais avec une évolution beaucoup plus lente, de nouvelle culture se développent (maïs, pomme de terre, légumes secs, riz, vigne…) l’accroissement des rendements étant lents face à la monté de la demande. Cependant les améliorations apportées ne bénéficient alors qu’a un petit nombre de grand propriétaires, on assiste enfin à la naissance de l’individualisme agraire (mouvement des enclosures : Ce terme fait souvent référence à un mouvement né en Grande-Bretagne aux débuts de la révolution industrielle) qui transforment peu à peu l’agriculture de substance en une agriculture capitaliste. Et surtout il y a le développement du commerce maritime Mais c'est surtout le commerce maritime qui montre un essor extraordinaire;(ligne 7 à 8 paragraphe 1 « ils s’étaient établit des places de commerces, telles que Lyon, Nantes, Marseille, Bordeaux, devenu aussi considérables et plus riches que les capitaux de plusieurs Etats voisins »). Ces villes voient s'élever de beaux quartiers construits pour les grands armateurs, les "négriers", qui s'enrichissent dans le commerce des esclaves noirs et l'importation des produits des Antilles. Avec un net retard sur l'Angleterre, de grandes entreprises métallurgiques apparaissent, comme à Indre près de Nantes ou au Creusot.
Et cela se traduit par l’élimination de la piraterie, le développement des assurances et des progrès techniques décisifs dans l’art de la navigation et qui accroissent le commerce maritime, en particulier les échanges entre l’Europe et les colonies d’Amérique et les pays de l’Extrême Orient. Ce commerce a pour conséquence une accumulation de capitaux en Europe (arrivée massive d’or et d’argent) et une monté des prix.
b) Les bénéficiaires de l’essor économique
Il y a trois grands bénéficiaire de cette essor économique :
Tout d’abord il y a l’Angleterre
C’est en Angleterre que l’essor économique aux conséquences les plus profondes. Le pays prend une avance qu'il conservera jusqu'aux environs de 1880. La flotte commerciale britannique quadruple entre 1763 et 1800, et Londres, qui compte près d'un million d'habitants, devient le premier port et centre financier du monde. L'Angleterre triomphe de la France et surpasse définitivement la puissance maritime des Provinces-Unies.
Ensuite la France
La France reste essentiellement un pays agricole « traditionnel » où les campagnes, englobant 85 % de la population, ne se transforment pratiquement pas. Les vieilles méthodes perdurent. Fermage, métayage et faire-valoir direct se côtoient et s'associent dans ce monde rural traditionnel dominé par les exploitations familiales. Seul le dernier tiers du XVIIIème siècle voit l'apparition de réels progrès, dus à des agronomes et propriétaires éclairés inspirés par l'Angleterre.
Un marché national se constitue grâce à l'amélioration des voies de communication : rénovation des routes et construction de canaux. Le commerce français reste néanmoins essentiellement maritime, tourné vers la Méditerranée
Et enfin le reste de l’Europe
Face à la France et l'Angleterre, les Provinces-Unies, qui avaient auparavant joués un grand rôle, sont en relatif déclin. L'Europe septentrionale est dominée par le commerce britannique, malgré le politique mercantiliste de certains souverains. L'Europe du Sud, à l'exception de l'Espagne qui connaît un certain redressement, stagne.
C'est en Europe centrale et orientale que l'évolution est la plus marquée.
c) Les conséquences de cet essor dans les classes sociales
Dans la France du XVIIIe siècle, les classes sociales, au sens où nous les entendons aujourd’hui, ne se manifestent que pour un observateur attentif aux réalités de la vie économique On distingue essentiellement trois ordres : le clergé, la noblesse, le tiers état, entre lesquels se dressent les barrières de privilèges séculaires.
Clergé et noblesse échappent aussi à la plupart des impôts, des charges fiscales, qui retombent sur les classes populaires et contribuent à accroître leur misère.
On voit bien que le fossé se creuse, de plus en plus profond, entre les nobles et les roturiers. Mais l’arrivé de l’essor économique bouleversera ces différents ordres et de ces trois ordres on verra que les tiers états (bourgeoisie) profitera de cet essor économique par le commerce.
II) L’ascension de la bourgeoisie
a) L’enrichissement de la bourgeoisie par le commerce
Il y a une ascension de la bourgeoisie (À l'origine, le terme de « bourgeoisie » désigne l'ensemble des habitants d'un bourg (bourgeois), Le bourgeois est avant tout un citadin qui assure son existence soit par le métier qu'il pratique, soit par le commerce).
Les marchands, qui ont beaucoup profité de l'essor économique, sont les principaux représentants de la nouvelle élite bourgeoise. Ils s'échelonnent
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