Semestre 2 Régionaliser le Monde
Cours : Semestre 2 Régionaliser le Monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar luigimario12yt • 14 Octobre 2018 • Cours • 1 147 Mots (5 Pages) • 507 Vues
Géographie – Semestre 2
Cours MAGISTRAUX
ESPACES URBAINS Résumé
La définition même de la ville peut évoluer selon l’endroit même où l’on se trouve. Cette définition est donc amovible. La ville est aussi l’antithèse de la campagne, en tout cas aux premiers abords.
Enseignant(s)
Nicolas Lebrun
Bibliographie :
Géographie Urbaine, Hachette université
Manuel de géographie urbaine, Collection U
Lexique de la ville, Jean-Philippe Antoni
Séance n°1 : Ville et campagnes, éléments de cadrage
I. Définir la ville
A. Une question d’étymologie ?
Une première notion renverrait la ville au terme de clan, de groupe, de voisin, de hameau. La seconde racine renverrait à habitat fortifié, à la polis, à la politique ; sachant que la polis est un espace toute fois politique mais qui comprend dans son périmètre des espaces de faible densité. La troisième source renvoie à la hauteur, là où bon nombre de ville s’implantait pour la sécurité des lieux et cela à donner beaucoup de terme comme bourgeois, faubourg, même si ces termes ont plus ou moins de rapport avec la ville en elle-même.
B. Chacun sa définition ? L’approche thématique
Plusieurs éléments peuvent être retenus, tant dis que d’autres seront écartés afin de définir une ville. Chaque discipline met en relief les éléments qui conforte sa définition du fait urbain même s’il y a un certain nombre de critère qui sont avantagés. Ces critères sont la densité, une question politique, une concentration d’activités et de population. Dans les années 1920 Marx Weber insistait que la ville avait des qualifications purement qualitatives et que la taille de la ville n’était pas le seul point décisif pour définir la ville.
En géographie, on a d’abord défini des concepts où les relations homme/nature était très importants donc elle a mis un certain temps avant de s’intéresser à la ville. Elle voulait d’abord savoir comment les hommes s’implantaient dans leurs milieux. L’autre élément qui fait que la ville n’apparaissait pas intéressante c’est son côté trop impersonnelle, déshumanisée et dangereuse ; trop d’éléments humains contribue à faire disparaître l’intérêt qu’elle pouvait avoir, c’est en soit l’expression même de la désorganisation. En 1958, Chevalier recentre la ville comme une thématique importante chez les historiens. Chez les économistes et sociologues, le regain d’intérêt et plus ancien car la ville c’est une concentration d’activités liée à des économies d’échelles, ça permet la rencontre des acteurs économiques à moindre coût.
Paradoxalement ce sont dans les régions du monde où l’agriculture était forte qu’on a eu l’apparition des premières grandes villes à peine 1 000 ans plus tard. Donc l’agriculture n’était plus vivrière mais également commerciale, ce qui a permis un développement urbain fort. La ville est cependant avant tout un regroupement humain avec un espace de liberté, des diversités sociales ; on se retrouve de fait avec autant de définitions que d’approches disciplinaires. De ce fait, administrativement ça n’est pas très pratique et c’est pour cela qu’à ce niveau il était nécessaire de trouver une bonne définition d’une part politiquement et d’autre part fiscalement. Selon l’INSEE, l’unité urbaine repose sur plusieurs éléments caractéristiques comme la continuité du bâti et le nombre d’habitant, au nombre de 2 000. Cependant, s’il y a une rupture de 200 mètres dans le bâti, on passe à autre chose ; ce qui explique le fait que par le passé certaines villes doublaient leur population en seulement quelques années.
Si l’unité urbaine se situe
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