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Pourquoi peut-on dire qu’il y a une recomposition des espaces productifs mondiaux ?

Étude de cas : Pourquoi peut-on dire qu’il y a une recomposition des espaces productifs mondiaux ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2021  •  Étude de cas  •  1 007 Mots (5 Pages)  •  1 005 Vues

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Pourquoi peut-on dire qu’il y a une recomposition des espaces productifs mondiaux ?

Les espaces productifs sont des espaces aménagés et mis en valeur par l’Homme pour développer une activité économique, notamment celle d’une entreprise. Ils peuvent être divisés en trois catégories principales : les espaces productifs agricoles, industriels et ceux destinés à la production de services. Ils sont donc complémentaires et concurrentiels, tout en engendrant des flux relativement importants. Ici, l’objectif des documents est de montrer que ces espaces productifs sont remodelés mondialement et évoluent au fil du temps, phénomènes dues aux « Grandes Découvertes » et aux avancées liées aux transports effectuées ces derniers siècles.

Le premier document est une carte à l’échelle mondiale intitulée Mark&Spencer, une firme mondialisé, datant de 2018 et publiée par l’entreprise.

Le deuxième document est un texte du géographe Laurent Carroué, intitulé Une nouvelle donne industrielle mondiale et publié la même année dans l’Atlas de la mondialisation.

Ainsi, nous pouvons nous demander pour quelles raisons il nous est possible de dire qu’une recomposition des espaces productifs mondiaux existe.

Dans une première partie sera abordée la place des grandes firmes dans la recomposition des systèmes productifs mondiaux. Par la suite, nous traiterons de la manière dont l’industrie manufacturière les modifie elle aussi.

Les firmes transnationales, ou FTN, sont de grandes entreprises dont les activités se déploient dans plusieurs pays et, souvent, dans plusieurs secteurs d’activités. Celles-ci jouent un rôle prépondérant dans la remodélisation des espaces productifs en permettant l’expansion de ces derniers dans le monde entier. Pour se faire, elles utilisent un système de Décomposition International des Processus Productifs, ou DIPP, à l’instar de l’entreprise Mark&Spencer comme l’illustre le premier document. En effet, on peut y constater que cette entreprise britannique fonctionne avec différentes chaînes d’approvisionnement des fournisseurs et des sous-traitants à travers le monde, et principalement en Europe où 200 000 salariés travaillent dans la branche de l’ alimentaire. Mark&Spencer est également présent dans des pays du Sud comme au Brésil, en Afrique du Sud, aux Etats-Unis et en Chine. La branche contenant le plus de salariés reste celle de l’industrie textile, avec une importante concentration de travailleurs en Asie, dont 200 000 au Bangladesh, 100 000 en Chine et en Inde, et plus de 10 000 en Malaisie, Turquie et Sri Lanka.

Ces logiques d’implantation et de délocalisation des productions sont liées au coût de la main d’oeuvre, qui est moindre dans les pays du Sud et où d’autres avantages comparatifs existent (législation, accessibilité, équipements,...). Ainsi, comme l’annonce le document 2, « on assiste à une sensible diffusion de la production manufacturière dans l’espace mondial ».

De cette façon, les FTN représentent une partie importante de l’économie mondiale et s’étendent sur de nouveaux territoires grâce à la Division International du Travail qui permet à l’industrie d’être « largement diffusée dans l’espace mondial » en partageant les spécialités à chaque pays, qui échangent donc leurs productions entre eux. Comme l’indique le deuxième document,

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