Méthodologie de la dissertation de géographie
Guide pratique : Méthodologie de la dissertation de géographie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Octobre 2012 • Guide pratique • 2 851 Mots (12 Pages) • 3 415 Vues
methodologie de la dissertation de géographie
Quelques conseils pour bien réussir votre dissertation de géographie. Vous devez montrer au cours de cet exercice vos capacités à synthétiser les connaissances que vous avez acquises lors des cours et de vos lectures personnelles. En outre, vous serez aussi jugés sur votre effort de réflexion pour produire un plan cohérent et organisé, sur votre maîtrise des règles de la dissertation enfin, sur votre aptitude à produire un discours clair, argumenté et correct. Qu’est-ce qu’une dissertation de géographie ? Un exercice somme toute classique, agrémenté de certaines spécificités chères aux géographes.
Rappels utiles pour la rédaction d’une dissertation
La rédaction d’un bonne dissertation nécessite :
- de disposer d’un minimum de connaissances. Pour cela, les cours constituent une bonne base. Après chaque cours, prenez soin de les relire avec attention et soyez certains d’avoir bien compris le contenu. Vérifiez les points qui vous paraissent flous. Ne négligez pas les documents annexes distribués en cours, ils vous aideront à spatialiser vos connaissances. Complétez les cours par la lecture d’un manuel.
- de savoir organiser ses connaissances selon un plan mettant en valeur une réflexion sur la question. L’organisation de vos idées en un plan convaincant est impérative. Pour vous entraîner, essayez d’analyser la manière dont sont bâtis les plans de manuels ou des cours. Evitez, toutefois, de les apprendre par cœur. Vous risquez, le jour de l’examen, de vouloir plaquer sans réfléchir le plan que vous avez appris et vous avez de fortes chances de tomber à côté du sujet.
Rédiger une dissertation, c’est mener une démonstration divisée en trois moments : l’introduction, le développement, la conclusion.
- l’intro se déroule elle-même en 3 temps :
* l’ouverture : une phrase introductive (un exemple, un contexte) qui vous permette d’amener le sujet.
* l’analyse du sujet se traduit par la définition des termes clés de l’intitulé. C’est l’occasion de démontrer que vous avez réfléchi et bien compris le sujet. Cette réflexion initiée sur les termes du sujet doit déboucher sur la problématique. Comment trouver une problématique ? Il s’agit de repérer l’idée ou l’enjeu qui se cache derrière le libellé du sujet. D’où la nécessité de se poser la question de l’intérêt du sujet. Pourquoi ce sujet est-il intéressant, et précisément dans la région que nous étudions ? L’objectif essentiel de l’introduction est de donner un sens à la question posée. Une problématique sera d’autant plus nécessaire que la formulation des sujets est simple. Parfois, certains sujets posés sous la forme de question peuvent sous-entendre la problématique de manière explicite, il faut donc répondre directement à la question posée. Il faut donc s’interroger et se demander si le sujet suggère déjà une problématique. En tous cas, il existe toujours plusieurs problématiques possibles. Certaines sont cependant plus pertinentes que d’autres. Il est fréquent mais pas obligatoire de formuler la problématique sous la forme d’une question
Evitez surtout d’ajouter un point d’interrogation au sujet, de rajouter « qu’en est-il de … » ? ou encore de formuler une série de questions sans liens entre elles.
La problématique doit être le fil directeur de votre raisonnement. Elle peut vous aider à ménager des transitions trop souvent absentes en réutilisant, en remaniant les termes de la problématique. Elles sont inutiles après l’annonce du plan pour introduire la 1ère partie.
* l’annonce du plan : c’est un exercice assez formel, il est vrai, mais qui a le mérite de faire connaître immédiatement le déroulement de votre démonstration. Vous pouvez éventuellement formuler des questions qui correspondent à autant de parties du plan.
Veillez à trouver un juste équilibre entre une annonce de plan trop basique : « dans une 1ère partie, dans une 2ème… » et une annonce trop subtile où le correcteur ne voit pas immédiatement apparaître le plan. La lecture de l’introduction est un moment décisif pour le correcteur. Très souvent, il lui est possible, dès cet instant, de se forger un avis sur le candidat. Il ne faut donc jamais bâcler une introduction, sans non plus qu’elle soit trop longue. Ne vous perdez pas dans des généralités et ne rentrez pas non plus dans des détails qui ont leur place dans le développement.
-Le développement :
Votre plan doit être cohérent, construit sur une réelle progression et un enchaînement logique des idées. Une dissertation ne repose pas sur une succession d’idées générales mais doit être envisagée comme une réelle argumentation. Pensez à bien organiser et à hiérarchiser correctement vos idées.
Un développement se divise en un certain nombre de parties. Cela permet d’être plus clair, de regrouper ses idées dans une thématique, d’éclairer un des aspects de la question. En France, le règne du plan en trois parties a effrayé des générations d’étudiants. Il n’a rien d’obligatoire, il est tout à fait concevable d’avoir un plan composé de deux ou quatre parties. En revanche, il est toujours risqué d’aller au-delà, cela révèle qu’il y a une faille dans l’organisation de votre plan. Concrètement, lors de l’épreuve, pensez à garder une feuille de brouillon par partie.
Il n’existe pas de solution miracle pour les types de plans.
* Il faut se méfier des plans passe-partout de type description/explication/pbs ou typo
1° description/aspects = exposé des faits ou constat
2° explication/Conditions = analyse des facteurs
3° Conséquences/ problèmes/Typo régionale =
On peut inverser 1 et 2. Il peut convenir à certains types de sujet, parfois vous pouvez l’utiliser à l’intérieur d’une partie, mais n’en abusez pas ou alors soignez la formulation des titres. C’est à vous de choisir un plan approprié en fonction du sujet.
* Plan en géographie régionale : une typologie en troisième partie est possible mais pas obligatoire.
Qu’est qu’une typologie ? Elle permet d’affiner l’analyse en opérant un classement, en distinguant différentes catégories. On peut distinguer plusieurs typologies
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