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Les secteurs d'activites economiques de la cote d'ivoire

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Par   •  18 Janvier 2014  •  3 200 Mots (13 Pages)  •  74 209 Vues

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LECON 1 : LES SECTEURS D’ACTIVITES ECONOMIQUES DE LA COTE D’IVOIRE

La côte d’ivoire est une puissance économique régionale située en Afrique occidentale. Le développement de son économie se fonde sur divers secteurs d’activités : le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire. Cette économie est dominée par l’agriculture mais également bénéficie de l’apport de l’industrie et celui du secteur tertiaire.

A-LE SECTEUR PRIMAIRE

C’est un secteur qui prend en compte l’agriculture, la pêche, l’élevage et l’exploitation forestière.

I- l’agriculture

Elle bénéficie de conditions naturelles, humaines et politiques

1- les conditions naturelles et humaines et politiques (voir cours précédent)

c- les conditions politiques

l’Etat ivoirien crée les conditions pour l’encadrement des agriculteurs et leur épanouissement.

Ainsi des structures d’encadrement et de recherches furent crées :

- la création de l’Agence nationale de développement rural (ANADER) et du CNRA.

- Deux autres organismes d’État ivoiriens mènent des recherches agricoles, à savoir le Centre de recherches

océanologiques (CRO) et le Laboratoire national d’appui au

développement agricole (LANADA.

En dehors de ces structures, l’Etat favorise le financement de l’agriculture. Le FIRCA est le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles Le gouvernement ivoirien a décidé de consacrer au moins 10% du budget national (3.240 milliards FCFA pour l’exercice 2012) au secteur agricole. Ainsi le Programme national d’investissement agricole (PNIA), a vu le jour et estimé à 2002,818 milliards de FCFA sur cinq les années à venir.

2-les principales cultures

L'agriculture en Côte d'Ivoire concerne des cultures industrielles et d’exportation ainsi que des cultures vivrières. Leur répartition dépend des zones climatiques. La méthode est beaucoup traditionnelle

a- Cultures industrielles et d’exportation

Le café et le cacao sont les produits d'exportation de base. La Côte d’Ivoire occupe, à l’échelle mondiale, la place de premier producteur de cacao (1,404 million de tonnes, campagne 2003-2004) ; elle est troisième en ce qui concerne la noix de coco et figure parmi les dix premiers producteurs de café (154 000 t, campagne 2003-2004) dominée par la variété robusta. Le pays développe parallèlement d’autres filières de productions pour l’exportation telles celles de l’huile de palme (109 162 t), du coton (180 144), du caoutchouc (141 379 t), des bananes (307 227 t) et des ananas (226 022 t). Le pays produit des graines de palme 1,564 million t., de la canne à sucre 1,430 million de t., des noix de kola 65 216 t., des noix de cajou 167 000 t., des mangues 120 902 t

b- les cultures vivrières

Les principales cultures vivrières sont :

• le maïs avec 608 032 tonnes sur 278 679 hectares ;

• le riz avec une production de 673 006 tonnes sur une surface cultivée de 340 856 hectares ;

• l’igname avec 4 970 949 tonnes sur 563 432 hectares ;

• le manioc avec 2 047 064 tonnes sur 269 429 hectares ;

• la banane plantain avec 1 519 716 tonnes sur 433 513 hectares.

La Côte d’Ivoire produit également du mil, du sorgho, du fonio, de l’arachide, de la patate douce, du taro. la Côte d’Ivoire reste cependant, un importateur net en céréales.

3- sa place dans l’économie, les problèmes et solutions

a-importance de l’agriculture

On entend souvent que le succès de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture; en effet, celle-ci occupe une place prépondérante dans l’économie du pays. Les principales ressources proviennent des cultures industrielles (café, cacao, ananas, hévéa, palmiers à huile, coco...). Elle occupe 66 % de la population active et contribue à hauteur de 70 % aux recettes d'exportation.

b-problèmes et solutions

• problèmes

-méthodes archaïques

-délaissement des cultures vivrières

-exode rural

-chute des prix

-problèmes de collectes et de distribution

-exportation des produits bruts

• solutions

-moderniser l’agriculture

-sensibiliser au retour à la terre

-diversification des cultures

-transformation sur place

II-L’ élevage

1-les conditions

-Concernant les conditions naturelles et humaines, il faut dire qu’elles sont défavorables surtout dans le sud et le climat humide entraine les maladies telles que la trypanosomiase. Aussi les ivoiriens ne sont pas de tradition pastorale.

-au niveau politique,l Etat a crée un ministère des ressources animales, des centres de formations et des ranchs moderne(abokouamékro,sipilou…)l’Etat forme également des docteurs vétérinaires.

2- Situation actuelle des filières animales

L’élevage se pratique de façon traditionnelle et moderne. Le cheptel ivoirien comprend :

-Au niveau des ruminants, le cheptel bovin est constitué d’environ 1 409 000 bovins. La productivité du cheptel demeure encore faible et le pays importe près de la moitié de sa consommation en viande bovine et 88% de sa consommation de lait.

Le cheptel des petits ruminants est constitué d’environ 2 585 000 toutes dont 1 451 000 ovins, et 1 134 000 caprins

- Au niveau des filières avicoles et porcines.

L’effectif des volailles

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