Les flux migratoires illégaux de Méditerrané
Compte Rendu : Les flux migratoires illégaux de Méditerrané. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar camillelap • 28 Septembre 2014 • 1 643 Mots (7 Pages) • 906 Vues
Les flux migratoires illégaux de Méditerrané
Intro :
Les flux migratoires illégaux sont nés de la misère, de la guerre civile, et du sous-développement. Ils marquent un profond déséquilibre entre la richesse des pays du Nord et la pauvreté des pays du Sud. La Méditerranée joue le rôle d’un espace de transit pour les migrants clandestins, elle ouvre à la fois des frontières et des portes. Aujourd'hui grâce au développement des nouveaux moyens de transports, comme les bateaux et les avions, les flux sont facilités. Ils viennent souvent de pays situés en dehors du monde méditerranéen, en dehors de l'Albanie. On trouve 3 plaques tournantes de l'immigration clandestine : l'Italie, la Turquie et l’Espagne.
Définition des flux migratoires :
L’analyse des flux migratoires en Meditérannée porte sur le mouvement des populations entre les pays cotiés. Elle s’effectue donc par le passage d’une ou plusieurs frontières. Les flux touristiques ne font pas partie des flux migratoires qui sont généralement de longue durée.
Il existe deux types de flux migratoires :
- les migrations temporaires peuvent être de très courtes durées (ex : travail saisonier dans plusieurs domaines comme l'agriculture, le tourisme..) mais elle peuvent être un petit peu plus longues comme pour de grands chantiers. La migration temporaire peut se transformer en migration définitive dans le pays d'accueil.
Migrations définitives se distinguent des migrations temporaires par leur projet puisque le migrant n’envisage pas a priori de repasser la frontière du pays d’accueil, elles sont d'une durée supérieure à 1 an.
I. Histoire
Depuis toujours, l’Europe est en forte croissance économique (« Les Trente Glorieuses (1945 et 1975) qui furent caractérisées par la reconstruction économique des pays dévastés par la guerre.) mais présente une démographie stable voire légèrement régressive, d’où la nécessité de trouver de la main d’œuvre pour répondre à la demande et permettre la reconstruction de l’Europe. Cette situation provoque un afflux de travailleurs à la recherche de meilleures conditions de vie, venant des pays du Sud. Les années 60 constituent un tournant dans le développement des flux migratoires en provenance du Sud : l’essor économique réclamait davantage de travailleurs alors que les Italiens et les Espagnols ressentaient moins le besoin d’émigrer.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1994_num_59_3_4305
I. Terres de migration
En France, Jusqu'en 1968, les italiens demeurent les plus nombreux, dépassés ensuite pas les espagnols a migrer. Le contexte historique de ces trois pays, facilita les migrations. L'arrivée en France des Portugais fut chaotique, ils sont passés de 20 000 en 1954 à 760 000 en 1975 (en 20 ans). De nos jours, les échanges sont plus accentués avec les pays du Maghreb. Notamment à la suite de la décolonisation en Algérie, une partie du gouvernement souhaite se débarrasser de cette migration qu'il qualifie d'encombrante mais les accords d'Evian (18 mars 62) viennent contredire ce souhait en accordant la libre circulation. Les flux s’amplifient et les familles sont plus nombreuses.
De nos jours on observe que les pays du nord accueillent les peuples des pays du sud, attirés par le travail et le mode de vie du simple.
Grece – Turquie :
En 2011, Christos Papoutsis, le ministre grec chargé de l'immigration, a confirmé la volonté de son pays de cloturer la frontière séparant son pays avec la Lybie. La Grece mis en place donc les moyens de repousser les migrants irréguliers.
Pour Papoutsis, ce projet vise à répondre au devoir du gouvernement qui est de proteger les droits des citoyens grecs et des immigrés venus dans le pays en toute légalité. Il affirmera que la société grecque a dépassée ses capacités à accueillir des immigrés clandestins.
La Gréce est une des grandes plaques de migration de l’Europe car elle devient une zone de passage pour tous les sans-papiers africains, venant de Lybie et passant par Malte. De janvier à début novembre, 32 500 interceptions ont été effectuées à la frontière. Elle comporte plus de la moitié des entrées illégales détectée.
A la demande d'Athènes, plus de 200 garde-frontières sont déployés le long de la côte et ont permis une baisse de 44% du nombre d’entrées irrégulières.
Italie Lybie :
Le 30 août 2008, Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi signent un traité d’amitié visant à l’oganisation des flux migratoires et au refoulement des réfugiés de l’Italie vers a Lybie. Pour aider à la surveillance des migrations clandestines l’Italie ainsi que l’UE, livra des patrouilles à la Lybie.
Exemple et témoignages d’un clandestin :
En juin 2009, Abdel Malik et Mohammed Abdi deux somaliens se font arrêter par un vaisseau de la marine italienne. Ils se trouvent à bord d’une barque de 11 métres de long avec 60 autres clandestins, entre les côtes libyennes et siciliennes. Après 4 jours de traversée sans savoir s’ils font arriver à bon port, quatre passagers sont déjà morts de faim et de soif. Quelques heures plus tard les gardes côtes libyens arrivèrent pour organiser leur transbordement malgré les cris de immigrés. Abdel Malik témoigna : « Ils nous ont transbordé avec la grue du navire dans ces filets qu’on utilise d’habitude pour la marchandise ou
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