Le XVIIe Siècle
Mémoires Gratuits : Le XVIIe Siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Mars 2013 • 1 052 Mots (5 Pages) • 799 Vues
De l’assassinat d’Henri IV en 1610 à la mort de Louis XIV en 1715, la
France vit son « Grand siècle » : c’est à cette époque qu’elle acquiert
une puissance politique et un rayonnement culturel suffisants pour
affirmer sa suprématie en Europe. Elle amorce aussi son expansion
coloniale en Amérique. L’organisation de l’État se structure véritablement,
transformant, sous Louis XIII et surtout sous Louis XIV, la
France en monarchie forte, qualifiée d’« absolue ». Les oppositions
politiques, parfois débridées au début du siècle, s’éteignent peu à peu
sous Louis XIV pour ne laisser entendre que les ordres du roi.
Sur un scénario relativement semblable, le XVIIe
connaît deux
régences en raison du jeune âge des deux rois. Leur mère respective
assume à chaque fois le pouvoir : Marie de Médicis pour le premier,
Anne d’Autriche pour le second. Mais comme par le passé, les périodes
de régence sont des moments de fragilité politique au sein desquelles
s’immiscent toujours l’ambition et les troubles. La première régence
est houleuse en raison des rapports difficiles entre Marie de Médicis et
Louis XIII : on frise la guerre civile. Le roi doit s’imposer par un coup
de force, proche d’un coup d’État. La seconde régence d’Anne
d’Autriche, avec comme principal ministre Mazarin, est encore plus
troublée car des révoltes parlementaires, nobiliaires et populaires font
rage. C’est le temps des « Frondes ».
Sous le règne de Louis XIII, avec l’appui implacable de son ministre Richelieu,
la noblesse est mise sous tutelle, les protestants à nouveau inquiétés,
et l’éternelle lutte contre les Habsbourg reprise. Le rôle de Louis XIII et de
Richelieu est essentiel pour comprendre la réussite du processus de renforcement
de l’État, lequel atteint son apogée sous Louis XIV. Ce dernier, le
Roi-Soleil, éclaire de sa volonté et de son prestige toute la seconde moitié
du siècle, souvent qualifiée pour ce rayonnement de « Siècle de Louis
XIV ». Les personnalités complémentaires de ces hommes permettent de
saisir la réussite de la monarchie française. En Angleterre, au contraire,
l’autoritarisme du roi Charles I
er se heurte à l’opposition du Parlement et
aboutit à une violente guerre civile et à la décapitation du roi. Cet exemple
contemporain démontre que l’absolutisme royal n’est pas si aisé à mettre
en place. Par ailleurs, la lutte contre les Habsbourg d’Espagne semble définitivement
éteinte à la fin du siècle quand le petit-fils de Louis XIV devient
roi d’Espagne et fait bloc avec la France face à l’Europe coalisée, inquiète
de la montée de cette grande puissance.
Un pays divisé par deux religions est inacceptable pour les théoriciens politiques
du XVIIe
siècle. Or, la France est le seul pays où cohabitent de manière officielle
deux religions, matérialisant la séparation récente de la Chrétienté entre
catholiques et protestants. La situation est difficilement tolérable pour des
« rois Très-Chrétiens »
Edit de Nantes-académie française
la Gazette : petite pie
, hebdomadaire tiré bientôt à 1200 exemplaires,
chiffre considérable pour l’époque. C’est le premier journ
français.
la « guerre de Trente Ans » (de 1618 à 1648) : Cette époque tumultueuse a inspiré Alexandre Dumas : Les trois mousquetaires
mettent en scène le roi, la reine Anne d’Autriche et Richelieu.
Clergé-noblesse-tiers état
Il sait ce qu’il veut et il le prouve dès le lendemain de la mort de
son ministre, lorsqu’il annonce sa volonté de gouverner seul ; il se tiendra
toute sa vie à cette décision, malgré les doutes de son entourage d’alors.
On a qualifié ce mode de gouvernement de « pouvoir absolu ».
Il invoque une
...