L’avénement de la démocratie (1985-2012) au Brésil (fiche atlas)
Fiche : L’avénement de la démocratie (1985-2012) au Brésil (fiche atlas). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cleobis • 28 Novembre 2018 • Fiche • 1 147 Mots (5 Pages) • 568 Vues
L’avénement de la démocratie (1985-2012)
Intro/ résumé
-1985: pouvoir rendu aux civils
-débuts difficiles de la jeune démocratie
-difficulté des nvx dirigeants avec la situation économique héritée (☹) alors qu’attente populaire envers la démocratie car promesses de développement
-incapacité des élites à améliorer les conditions de vie des Brésiliens => frustration sociale
-Nouvelle République ne se stabilise qu’en 1994 avec élection de Fernando Henrique Cardoso
-2002: l’arrivée au pouvoir de Lula apporte un nouveau souffle à la démocratie
-Mais PB: enracinement d’une culture démocratique ne résout pas la crise des institutions représentatives
I) La nouvelle république
-L’ouverture du régime militaire s’accélère en 1979, sur fond de crise économique
-loi sur les partis politique permet un retour au multipartisme avec la création de quatre partis:
*l’un allié aux militaires =le Parti démocratique social (PDS)
*les trois autres = oppositions avec le parti démocratique brésilien(PMDB), le parti démocratique travailliste (PDT), le Parti des travailleurs (PT)
-le 15 janvier 1985: Tancredo Neves= figure de l’opposition modérée (PMDB) => élu président par un collège électoral => après 21 ans de régime militaire, les civils reviennent au pouvoir
-mais malade Tancredo Neves ne peut pas prendre ses fonctions = son décès marque la renaissance de la démocratie (devient héros de la réconciliation nationale)
-Le vice-président, José Sarney (PDS) assume le pouvoir et inaugure la Nouvelle République =
* se présente comme « le dernier président d’un Brésil sous-développé »
*mais proche des militaires, il hérité d’une situation économique désastreuse qu’il ne parvient pas à assainir *s’attache par contre à développer le cadre institutionnel démocratique => nouvelle constitution en 1988
-A l’élection présidentielle de 1989:
*Br boudent la classe politique traditionnelle
*deux outsiders se retrouvent au second tour=> Luiz Inácio « Lula » da Silva (43 ans, député du PT) VS Fernando Collor (40 ans, gouverneur d’Alagoas)
*les élites craignent Lula => le présentent comme une menace pour l’ordre démocratique=> se rassemble derrière Collor
*Porté par les médias=> Collor élu président le 17 décembre 1989
II) L’enracinement démocratique
-Les promesses de Collor sonnent comme des coquilles vides=> ses mesures néolibérales renforcent les inégalités et la frustration des Br envers la démocratie
-1992: affaire de corruption finit de décrédibiliser Collor qui est poussé à la démission tandis que la jeune démocratie de marché est ébranlée
-L’intérim est assuré par Itamar Franco
-1993: son ministre des finances, Ferdinand Henrique Cardoso (du PSDB= Partie de la social-démocratie brésilienne) parvient enfin à juguler l’inflation
-La stabilisation économique => apaisement politique
-dès 1994: les Br expriment leur reconnaissance par les urnes: Cardoso élu président au premier tour VS Lula puis réélu en 1998 (toujours VS Lula)
-La première alternance de la Nouvelle République intervient en 2002avec la victoire de Lula vs José Serra (PSDB)
*Cette alternance confirme l’enracinement de la démocratie au Brésil
*constitue aussi une rupture symbolique
*Pour la première fois, un homme politique non issu des élites intellectuelles ou économiques dirige le pays -En 2006= Lula bénéficie à son tour d’un vote de reconnaissance, lié aux programmes sociaux+ la relance de l’économie => second mandat
-2010: sa principale collaboratrice Dilma Rousseff présidente => continuité politique masque une rupture, puisque jamais une femme n’avait gouverné (femmes= moins de 10% des élus à Chambre fédérale)
III) La crise de la représentation
-paradoxalement= enracinement de la démocratie s’accompagne d’un faible soutien aux institutions politiques: 22% pour les partis politiques et 33% pour le Congrès selon enquête du Latino-barometro (publiée en 2010) => VS seule l’institution présidentielle fait bonne figure (66%)
-lorsqu’il quitte le pouvoir, Lula bénéficie
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