La route des Tamarins
Étude de cas : La route des Tamarins. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar RENNE694 • 4 Décembre 2022 • Étude de cas • 554 Mots (3 Pages) • 296 Vues
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L’État et l’Union européenne financent les aménagements pour adapter les voies de communication afin d’assurer une circulation efficace et le développement du territoire. C’est le rôle de la nouvelle route littorale à la Réunion. Elle doit assurer des échanges sécurisés et toujours plus importants entre le port, la capitale régionale et l’aéroport. La route des Tamarins a joué un rôle identique en facilitant l’accès aux stations balnéaires. Mais ses aménagements ont des effets sur l’environnement et sont très coûteux.
Problèmes de déplacement à l’intérieur de la Réunion.
Le projet a été déclaré d’utilité publique en 2002. Les travaux de voirie ont commencé pour une mise en service prévue en 2008. La Route des Tamarins est le projet routier majeur de l’Ouest de la Réunion. Cet axe devrait permettre, malgré l’augmentation de la circulation, de limiter la saturation de la RN1 en la ramenant à un niveau de trafic sensiblement inférieur à celui connu en 1998. Elle a également pour ambition de rapprocher les Hauts de l’Ouest du littoral et de leur offrir une nouvelle opportunité de développement. Cet axe routier s’inscrit dans un projet plus large visant à relier Saint Benoît à Saint-Pierre par un « fer à cheval », voie rapide.
En quoi la route des Tamarins contribue-t-elle à l'aménagement du territoire ?
Ce tronçon constitue un axe de communication clef pour l’économie de l’Ile : avec un trafic en constante hausse atteignant près de 20 millions de véhicules par an, il relie les deux principaux bassins d’emploi du port à l’ouest et de l’aéroport au nord.
La facture est salée: 1,66 milliard d'euros pour une route de...12,5 kilomètres soit un million d'euros le mètre. Il faut dire que ce chantier relève d'une prouesse technique: cette route construite sur pilotis est conçue pour résister à des rafales de vents à 150 kilomètres-heure et à des vagues de 10 mètres.
Au total, il faudra sept ans de travaux pour mettre sur pied ce projet pharaonique mené en partenariat avec l'État et l'Europe. La Région estime à 2700 le nombre d‘emplois générés à et 1800 le nombre d'emplois directs de chantier. Côté financement, l'État s'est engagé à mettre 532 millions d'euros dans l'enveloppe. 248 millions d'euros proviendront du Fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée. Enfin, l'Union Européenne devrait apporter 151 millions d'euros quand la région devrait contribuer à hauteur de 669 millions d'euros.
impact environnemental
Comme pour tout projet d’infrastructure routière, les risques environnementaux liés à la réalisation et à l’exploitation de la Route des Tamarins sont multiples : altération de la qualité des eaux, dégradation paysagère, destruction d’habitats, dérangement de la faune, création d’isolats, … Ces risques sont amplifiés par l’étendue du projet (129 bassins versants interceptés) et par certaines particularités propres au tracé de la Route des Tamarins dont notamment :
Echangeur de Saint-Paul
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