La mer de Chine méridionale
Étude de cas : La mer de Chine méridionale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar philocheck • 20 Novembre 2020 • Étude de cas • 1 495 Mots (6 Pages) • 2 016 Vues
BLANCA Sarah
T°A
Géographie
La mer de Chine méridionale
La mer de Chine méridionale est une mer bordière faisant partie de l’Océan Pacifique. Elle a une superficie de 3,5 millions de km², avec 10 pays riverains et une population riveraine de 380 millions d’habitants en 2020. Cet espace maritime sous tension est en proie à la territorialisation , processus d’appropriation d’un espace par un État, et à la maritimisation, défini par l’intensification des échanges internationaux de marchandises par voie maritime, exploitation des ressources et par la concentration des populations et des activités sur les littoraux.
Le premier document est un texte, plus précisément un extrait issu de Géopolitique de la mer de Chine méridionale : eaux troubles en Asie du Sud Est, écrit par E.Mottet et F.Lasserre, des professeurs de géographie et par B.Courmont, directeur de recherches à l’Institut de relations internationales et stratégiques, en 2017. Dans cet extrait, les auteurs évoquent la territorialisation en mer de Chine. Le deuxième document est un document cartographique, de sources diverses, datant de 2020. Cette carte est à l’échelle continentale (Asie du Sud Est), et met évidence les puissances économiques inégales, les ressources maritimes et l’espace commercial de la mer de Chine méridionale. Le troisième et dernier document est un document iconographique, plus précisément une caricature du dessinateur Mark Knight, parue le 13 juillet 2016, dans Herald Sun, un quotidien australien. Cette caricature dénonce les entraves à la navigation.
Quels sont les enjeux de rivalités en mer de chine méridionale ?
Nous verrons premièrement les revendications en mer de Chine méridionale, deuxièmement nous étudierons les enjeux économiques et troisièmement, nous verrons en quoi la liberté de circulation est remise en cause.
La mer de Chine méridionale est sujet à des revendications de la part des pays riverains.
Les causes de revendications sont nombreuses et multiples. En effet, d’après le premier document, je cite : « les différends [...]se sont multipliés ces dernières années en lien avec la croissance économique des pays riverains […], ressources présentes dans cet espace maritime »,fin de citation. Les causes de ces revendications sont la croissance économiques des pays riverains, l’émergence chinoise, les craintes liées à la croissance des mouvements nationalistes, l’augmentation des dépenses militaires et les ressources supposées forment un contexte particulier, à l’origine des revendications. Prenons l’exemple de l’îlot Fierry Cross, situé dans l’archipel des Spratleys. Depuis 1988, la Chine le contrôle, l’a artificialisé et militarisé. Aussi, la Chine occupait des îlots, or les Philippines ont dénoncé ces occupations en saisissant le Tribunal international du droit de la Mer en 2016. L’arbitrage international en vertu du droit de la mer de l’ONU fut non reconnu par la Chine. Le droit de la mer peut-être défini comme composante du droit international qui règle les relations entre États concernant l’utilisation de la mer et l’exercice de leurs pouvoirs sur les espaces maritimes. Il y a donc refus de partage selon le droit de la mer. On en conclut donc à l’aide de ces exemples que les causes de ces revendications sont bien réelles.
Ces revendications démontrent la territorialisation qui a lieu en mer de Chine méridionale. En effet, d’après le premier document, je cite : »Sept États […] revendiquent une partie ou la totalité de cet espace maritime ». Les pays riverains comme Taïwan, les Philippines, l’Indonésie, Brunei, la Malaisie, le Vietnam réclament l’appropriation partielle ou totale de la mer de Chine méridionale. Quant à la Chine, elle revendique entre 80 pourcents et 90 pourcents de cette mer, la zone qu’elle revendique est appelée ligne à neuf traits. Ces revendications anciennes et revendications de souveraineté portent sur les îles, les extensions de la ZEE,c’est-à-dire Zone Économique Exclusive, espace délimité par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer qui s’étend sur 200 milles marins à partir du littoral. Il accorde à l’État côtier la souveraineté sur les ressources qui s’y trouvent. Ces revendications concurrentes entre les pays riverains concernent aussi la haute mer, définie par espace maritime situé au delà de la ZEE, non soumise à la souveraineté des États côtiers. On en conclut donc que les États côtiers revendiquent une partie de l’espace afin de se l’approprier et d’en exploiter ses ressources.
Ces revendications sont donc bien en lien avec la territorialisation mais aussi avec la maritimisation.
La mer de Chine méridionale est un espace économique important avec de nombreuses ressources. Cet espace maritime est confronté à des enjeux économiques majeurs.
Les ressources maritimes sont nombreuses et importantes dans la mer de Chine méridionale. D’après la carte, nous pouvons remarqués la présence de nombreux gisements d’hydrocarbures prés des États côtiers et des îles. Les pays riverains, souvent des pays en développement, exploitent ces gisements, essentiels pour développer et moderniser le pays. Ces gisements sont offshore, terme anglais pour désigner une activité se déroulant en pleine mer, et sont extrêmement exploités par le Vietnam, Brunei et la Malaisie. Les principaux gisements sont situés dans les ZEE non contestées, mais il y a des perspectives d’autres gisements dans les zones maritimes convoitées. D’après la carte, il y a présence de ressources halieutiques, c’est-à-dire ce qui concerne la pêche. L’exemple de l’aquaculture dans la baie d’Along au Vietnam montre l’importance de l’exploitation de ces ressources mais aussi les enjeux liés autour de l’appropriation de ces ressources.
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