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La liberté de la presse

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Par   •  2 Octobre 2019  •  Cours  •  2 112 Mots (9 Pages)  •  904 Vues

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La liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d'opinion et la liberté d’expression.

La liberté de la presse en France aujourd’hui.

Ces dernières années en France la liberté de la presse a été remise en question de plusieurs façons à cause de divers événements. Quels sont ces événements et en quoi impactent-ils la liberté de la presse en France aujourd’hui.

La Journée mondiale de la liberté de la presse a été instaurée en décembre 1993 par l’ONU, suite a un séminaire sur le développement de la presse africaine à Windhoek en Namibie (1991). Ce séminaire mène à l’adoption le 3 mai 1991 de la Déclaration de Windhoek. Cette date a été retenue pour célébrée une journée mondiale de la liberté de la presse. Chaque année, le 3 mai est l’occasion d’informer et de rappeler les principes de la liberté de la presse

Polémiques

Depuis 2006, de nombreuses polémiques on éclatées liées à la liberté de la presse.

-Tout d’abord,La reprise par Charlie Hebdo des caricatures du prophète Mahomet du Jyllands-Posten, en 2006, a déclenché contre le journal de vives réactions, parfois violentes, dans des pays musulmans. En novembre 2011, le siège du journal subi un incendie criminel. Le 7 janvier 2015, un attentat terroriste tue douze personnes, dont huit collaborateurs de l'hebdomadaire. Le numéro suivant dit «des survivants» sortit le mercredi suivant, est tiré à près de huit millions d'exemplaires et le journal passe en moins d'un mois de 10 000 à 220 000 abonnés.

-Le 8 janvier 2008, lors de la présentation des vœux à la presse du président de la République, retransmise en direct sur plusieurs chaînes de télévision, Nicolas Sarkozy prend à partie Laurent Joffrin, un journaliste, lui reprochant une question sur la «monarchie élective». Le directeur de la rédaction lui répondra dans un éditorial. Ceci se reproduit en janvier 2010, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand s'en prenant violemment, sur la chaîne «Public Sénat», a un journaliste du «Courrier Picard», Nicolas Totet, ceci déclenchera en retour des milliers de témoignages de sympathie au journaliste, au plan local, et sur des réseaux sociaux.

-Un projet de réforme de la  charte, d'origine gouvernementale de la liberté de la presse, a mené à de nombreuses réactions sur Internet à l'automne 2009.  Ainsi depuis le 07 septembre 2011 en France, la liberté de la presse est reconnue et étendue aux «blogueurs» par la jurisprudence  suite au procès d’un blogueur. Après sa défaite en première instance contre Serge Grouard, maire d'Orléans, la cour de cassation lui donne raison au regard de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse. Cette modification donne à l'ensemble des blogueurs la protection de cette loi généralement réservée aux médias traditionnels.

-L'association Reporters Sans Frontières (RSF) a publié le mercredi 20 avril 2016 son dernier classement mondial de la liberté de la presse, qui révèle une chute de la France. En effet, elle avait vu sa note baissée en 2015, où elle ne s'était maintenue à la 38e place qu’avec les "performances" pires encore d'autres États. En 2016, la France a donc chuté de sept places, et se retrouve à la 45e place sur 180 pays. D'après Jean-François Juillard, secrétaire général de RSF, la France serait devenue le premier pays européen en termes de perquisitions dans les rédactions et du nombres de journalistes mis en examen ou placés en garde à vue. Dans ce classement plus la note est élevé, moins le classement est bon. En 2016 la France obtient une note de 23,83 contre 21,15 en 2015 et 20,41 en 2014. Le classement est fait "selon les critères du degré de liberté dont jouissent les journalistes",  d'après un questionnaire, posées aux professionnels, juristes et sociologues, "sur une appréciation du pluralisme, de l'indépendance des médias, de la qualité du cadre légal et de la sécurité des journalistes dans ces pays". Le mauvais classement de la France s'explique notamment par les différentes lois présentées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme par le gouvernement Valls . Cela s'explique également par les "attaques" subies par les professionnels du secteur tel l'attentat contre «Charlie Hebdo» de janvier 2015. Mais la raison du recul de la liberté de la presse que note la  RSF en France est la concentration des médias aux mains d'acteurs financiers. Des hommes d'affaires qui ont d'autres intérêts,  qui souvent ont beaucoup plus d’importance que «leur attachement au journalisme»,selon les termes de leur rapport. «Il est très clair qu'en France, les rédacteurs en chef sont obligés de faire attention à certains sujets en fonction des propriétaires», selon Marianne Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

-Autre fait, le chercheur Francis Kamouh accuse Nicolas Sarkozy dans la saisie du débat sur les budgets publicitaires du secteur public qui pour lui alimentent le «politiquement correct» pour les radios et télévisions depuis 1990. Il l'accuse notamment d'avoir manipulé à son profit sa théorie en cachant aux électeurs cette vérité durant sa campagne électorale de 2007 alors qu'il prétendait vouloir «casser le modèle social français».

-Aujourd'hui encore, un silence entoure la question des budgets publicitaires du secteur public car il n'existe pas d’étude, aucun chiffrage, ni aucune prise de parole des responsables et commentateurs sur ce sujet tandis que les rédacteurs ont soulevés l'importance «des pressions financières sur la rédaction» parmi les causes majeures des atteintes à la liberté de la presse.

-Le projet de la loi relative au renseignement est étudié à partir de mars 2015 pour prévenir la menace terroriste, suite aux attentats de janvier 2015. Entrée en vigueur en octobre 2015, cette loi est accusée par ses détracteurs d’être liberticide, et a été traduite en justice par  200 journalistes de la presse judiciaire à la Commission européenne des droits de l’homme.

Les types de presse françaises et leur rapport a la liberté de la presse

  La diffusion en nombre d'exemplaires est un indicateur imparfait car elle n'indique pas la diffusion réelle d'un titre, le même exemplaire pouvant être lu par plus d'une personne. Le lectorat mesure donc l'audience totale d'un titre. Il dépend du nombre d'exemplaires diffusés ainsi que du taux de circulation de ces exemplaires.

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