La géopolitique de l'eau au moyen-orient
Dissertation : La géopolitique de l'eau au moyen-orient. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lina Aït • 23 Mai 2016 • Dissertation • 726 Mots (3 Pages) • 1 712 Vues
« La géopolitique de l’eau au Moyen-Orient »
Considérée, au Moyen-Orient, comme une ressource rare et sacrée, l’eau, depuis l’antiquité est un des piliers fondateurs des systèmes de croyance Arabes ,Hébreux et Chrétiennes ainsi des grandes civilisations.
Aujourd’hui le monde prend conscience du caractère précieux de l’eau. Mais l’accès à cette ressource pose certaines contraintes : la répartition de l’eau inégalités dans certaines zone de la région ; un milieu climatique délicat, les niveaux de développement économiques et démographiques ne sont pas homogènes et par conséquent les besoins aussi.
Dans cette région, l’accès à l’eau est aussi un moyen de pression politique pour tous les états.
Quelles actions à mener pour la gestion et la conservation de l’eau et faire de la question de l’or blanc un outil de paix ?
- INEGALE REPARTITION DE L’EAU TANT AU NIVEAU REGION QUE LOCAL
- Un milieu climatique délicat
- lieux arides et désertiques très nombreux et importants.
- précipitations abondantes réparties inégalement (en hiver pluie concentré Liban - Palestine - Yemen)
- ressources eau fluviale dans 3 vallées : vallée du Nil, du Tigre et de l’Euphrate, bassin du Jourdain.
- Irrégularité débit et crues des cours d’eau
- Des concentrations humaines inégales et mal
- Peu de concentration humaines dans les régions à fortes précipitations (montagnes) : difficultés d’accès, irrégularité de l’irrigation de l’agriculture en raison de la saisonnalité des précipitations.
- concentrations fortes le long des fleuves favorisées par la l’irrigation constante de l’agriculture.
- Répartition inégalité de l’eau par Etats
- LA PROBLEMATIQUES AUTOUR DE L’EAU DANS CETTE REGION
- Les de 7 contraintes
- démographie croissante => engendre une augmentation des besoins
- déficit des ressources hydrique
- différences de développement économique => disparité de niveau de consommation donc des besoins
- interdépendance entre états voisins partageant un même bassin versant
- gestion défaillante entraînant d’importants gaspillages et de pertes.
- Les 3 zones hydro-conflictuelles
- Zone1 : La vallée du Nil {long de 6 671 km / fleuve d’Afrique / plus long fleuve du monde avec l’Amazone / 2,8 millions de km2 / deux branches s'unissent à Khartoum, capitale Soudan / se jette dans la Méditerranée}
- Zone 2 : La vallée du Tigre et de l’Euphrate {prennent leur source dans les montagnes d’Anatolie en Turquie / se jettent dans le golfe arabe-persique / traversent une partie de la Syrie, l’Irak.}
- Zone 3 : Le bassin du Jourdain et du Yarmourk {montagnes libanaises / se jette dans la mer Morte / parcourt 360 km / sert en partie de frontière entre Israël et la Jordanie / sépare la Syrie de la Jordanie / Enjeu du conflit israélo-palestinien.}
- ACTION EN COURS OU ENVISAGEABLE A METTRE EN PLACE
- Comment gérer les ressources en eau?
- augmenter l’offre en eau en construisant des aménagements (barrages, aqueducs, usines de dessalement)
- gérer la demande en eau (diminuer la consommation et les prélèvements / mise en place de l’irrigation au goutte à goutte
- Sensibiliser les différents acteurs agissant dans le domaine de l’eau
- campagnes de communication à destination des populations locales, celle des nouveaux migrants et celles des touristes
- formation et éducation des agriculteurs sur la pollution des nappes phréatiques et les cours d’eau
- protéger l’environnement
- S’engager dans une vision optimiste et coopérative
- légiférer en droit international par rapport au vide juridique existant pour faciliter l’exploitation harmonieuse des ressources et le règlement pacifié des contentieux.
- faire aboutir les négociations conduites par les Etats et signer des accords bilatéraux ou multilatéraux
- poursuivre et intensifier ou reprendre les coopérations (ex: négociations israélo-palestiniennes tentant des accords sur l’eau)
Aujourd’hui les cours d’eau et les nappes phréatiques ne respectent pas les frontières. Une étude du World Ressources Institute prévoit qu’en 2040 trente-trois pays dans le monde seront en situation de pénurie d’eau dont 14 au Moyen Orient.
La question de l’eau au Moyen-Orient est une source de confit mais aussi paix. Source de conflits locaux si les mentalités ne changent pas et que la coopération et la solidarité ne fait son chemin et si les Etats ne prennent pas leur responsabilités. C’est l’eau qui déterminera l’avenir des Territoires Occupés et au-delà la paix ou la guerre. Si cette problématique n’est pas résolue, il en résultera une grande probabilité de conflit entre la Jordanie et Israël qui entrainerait certainement d’autre pays arabes ».
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