La Somalie
TD : La Somalie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar HAHAHA42 • 9 Novembre 2017 • TD • 1 257 Mots (6 Pages) • 558 Vues
LE RÔLE DES CLANS, FACTEUR DE GUERRE OU AIDE À LA RÉSOLUTION D’UNE PARTIE DE LA CRISE SOMALIENNE ? | |
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29/06/2017 | Widerski Hélène, MDRH 15B (Sup des RH) Professeur : Zobel Thierry |
Sources : |
Repérée à : http://www.irenees.net/bdf_fiche-analyse-783_fr.html
Repérée à : http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/02/22/somalie-les-defis-de-farmajo_5083463_3232.html |
La Somalie, ex-colonie italienne et britannique, est un état indépendant depuis le 25 juin1960.
Cet état est composé majoritairement du peuple somalis, divisé en cinq grands clans : les Darod, les Dir, les Issak, les Hawiyé, les Sab (Rahanweyen et les Digir).
Ces clans sont également divisés en un grand nombre de sous-clans.
Ce peuple est caractérisé par une homogénéité ethnique, linguistique (la langue est le somali) et religieuse (des sunnites chaféites), plutôt rare sur le continent africain.
Pourtant, plus grand que la France et peuplé d'environ 9.5 millions d'habitants, la Somalie est un rare exemple dans l'histoire moderne d'un pays sans Etat et également celui le plus corrompu au monde.
En effet, depuis la chute du régime autocrate de Syad Barre, en 1991, par des chefs de guerre somaliens, le pays se retrouve confronté à de violents conflits.
Cette crise somalienne, depuis vingt-cinq ans, est entretenue par différentes causes.
La chute du régime de Syad Barre a entrainé une hausse de la violence pour prendre le contrôle des richesses du pays. Celui-ci connut un fort développement du banditisme (exemple avec la piraterie maritime).
De plus, depuis 2001, les Etats-Unis, dans sa lutte contre le terrorisme, aida différentes factions à lutter contre les tribunaux islamiques (jugé terroriste) et mis en place par les chefs religieux du pays pour maintenir une certaine stabilité face à la déliquescence de l’état.
L’Ethiopie, grand ennemi de la Somalie, mena, à son tour, différentes interventions militaires et finit par envahir le pays en 2007 avant de s’en retirer en 2009.
Face à cette instabilité politique et à l’intervention étrangère, la mouvance islamique, présente en très grande majorité dans le pays, s’est radicalisé à travers la branche Al-Shabab et leur adhésion à Al-Qaida plus récemment, en 2012.
Ils commirent de nombreux attentats (par exemple, celui de Nairobi au Kenya, en 2013).
Cette radicalisation est le fait également du rejet du gouvernement fédéral de transition (GFT), mis en place par la communauté internationale, en 2004, pour stabiliser le pays.
Enfin, en 2011, le Kenya intervient, à son tour, pour lutter contre cette branche radicale de l’islam.
Hormis le conflit lié à la radicalisation islamique, celui qui fut mis en avant le premier, est la guerre des clans qui souhaite s’approprier le contrôle et les richesses du territoire.
En effet, depuis l’indépendance de la Somalie et encore plus depuis l’arrivée au pouvoir de Syad Barre et la mise en place d’un état central en 1991, les clans ont été séparés et se sont divisés pour la lutte du pouvoir central.
Leur mode de fonctionnement fondé sur des structures pastorales décentralisé s’est effacé.
Ce mode traditionnel leur permettait de réguler les conflits existant entre les différents clans.
Ces divisions ont été aggravés avec la prolifération des armes provenant de l’étranger et les différents déplacements de population liés à l’insécurité constante (Dadaab étant le plus grand camp de réfugié au monde).
Pour permettre de pouvoir endiguer cette crise, il faut mieux prendre en compte les modalités de structuration de la société somalienne et écouter les représentants de chaque communauté pour pouvoir régler certain conflit, ce qu’omet parfois la communauté internationale.
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