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L'hérésie Cathare Et Sa répréssion

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Par   •  11 Mars 2013  •  527 Mots (3 Pages)  •  1 296 Vues

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Origines[modifier]La doctrine cathare, probablement influencée par des prêcheurs pauliciens[2], considérait l’univers comme la création d’un dieu ambivalent, le monde matériel procédant d’un mauvais principe offrant tentations et corruption, tandis que le paradis procède d’un bon principe offrant rédemption et élévation spirituelle. Le corps humain est considéré comme la prison matérielle des âmes d’anges précipités sur terre lors d’une bataille entre les deux démiurges, bon et mauvais. Les âmes errent de corps en corps et de mort en mort, selon le principe de la métempsycose (réincarnation). Seul le baptême spirituel – le Consolament – a la capacité de briser la chaîne qui retient l’âme au corps, et de permettre ainsi après une ultime mort terrestre à l’ange de regagner le ciel. Les cathares attribuent l’Ancien Testament au dieu mauvais, et le Nouveau Testament au dieu bon, ce qui constitue une forme de marcionisme. Les cathares ont été embarrassés par la figure du Christ, dont l’incarnation n’est pas envisageable dans le cadre du dogme, car cette incarnation le jette dans le monde de la matière, et donc, sous le pouvoir du dieu mauvais. Cette dualité entre Dieu bon et Dieu mauvais a connu de nombreuses interprétations divergentes au sein même du clergé cathare (dualisme absolu et mitigé), et cela caractérise les différentes églises cathares.

Le nom de cathares a été donné par les ennemis de ce mouvement, jugé hérétique par l'Église catholique romaine et adopté tardivement par les historiens. Il provient d'un traité de saint Augustin (mort en 430) contre des hérétiques de l'Antiquité tardive, qui étaient dits "cathares", c'est-à-dire "les purs" en grec. En 1163, le moine bénédictin Eckbert de Schönau est le premier à reprendre ce terme, qu'il tire directement du traité d'Augustin, pour nommer des hérétiques médiévaux (en l'occurrence, ceux qu'Eckbert a contribué à juger et condamner dans la région de Cologne). De nombreuses autres étymologies fantaisistes ont été proposées jusqu'à une date récente, car on n'avait pas encore établi que l'expression latine "cathari, id est mundi" ("cathares, c'est-à-dire purs") avait été trouvée par Eckbert de Schönau chez Augustin [note 1].

La structure du catharisme est une « communauté à deux niveaux »[3]. Les adeptes de ce mouvement se nommaient eux-mêmes « Bons Hommes », « Bonnes Dames » ou « Bons Chrétiens », mais étaient appelés « Parfaits » par l’Inquisition, qui désignait ainsi les « parfaits hérétiques », c’est-à-dire ceux qui avaient reçu le « consolament », c’est-à-dire un rite de baptême par l'apposition des mains, et faisaient la prédication, par opposition aux simples fidèles, dont l’engagement était bien moindre.

Principalement concentré en Occitanie, dans les comtés de Toulouse et de Béziers-Albi-Carcassonne, le catharisme subit une violente répression armée à partir de 1208 lors de la croisade contre les Albigeois puis, condamné au IVe concile de Latran en 1215, durant un siècle, la répression judiciaire de l’Inquisition.

Cependant il est important de souligner que le mot "cathare" n'est employé que par les inquisiteurs et autres clercs. Les soit disant

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