Devoir 4 HG cned: la construction de barage
Étude de cas : Devoir 4 HG cned: la construction de barage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gaby.fac • 14 Avril 2018 • Étude de cas • 670 Mots (3 Pages) • 721 Vues
Le Haut barrage d’Assouan a été construit entre 1960 et 1970 sur le Nil pour réguler les crues, produire de l'électricité pour le pays, et constituer un réservoir d'eau pour l'agriculture. Seulement on ne peut pas modifier la nature sans contre coups. Quelles sont les avantages et les inconvénients de modifier un grand fleuve Africain ?
Tout d’abord, depuis toujours le Nil assure prospérité aux Egyptiens puisqu’il assure 90% de leur consommation d’eau, grâce à lui, les seules contrées qui ne sont pas en début de pénurie ou en pénurie d’eau en Afrique du nord se situent le long du Nil. En effet, l’apport du fleuve est capital puisqu’il irrigue les champs lors des crues et dépose des limons et des sédiments qui sont un engrais naturel et il alimente toute la population en eau. Seulement les hommes ont trouvé nombres autres utilisations qu’il pouvait procurer. C’est pourquoi ils ont construit des barrages, comme le Haut barrage d’Assouan qui permet de produire de l’électricité, de réguler les crues et constitue un réservoir d'eau pour l'agriculture. Il nous servira d’exemple pour la suite. De plus il permet de contrôler mais aussi d’augmenter les surfaces irriguées, malgré les barrages le débit du Nil reste régulier on peut donc naviguer et irriguer toute l’année. De plus, comme la consommation d’eau est extrêmement bien dirigée, en ce moment en moyenne on a deux récoltes annuelles sur une même parcelle ce qui correspond à une hausse de la production agricole.
Cependant, la construction de ce barrage révèle des contraintes naturelles auxquelles personne n’avait pensé ou qui n’avaient pas été mentionnées : les limons noirs qui sont fertiles ne se déposent plus dans la basse vallée du Nil (voir doc 2) et s’accumulent derrière le barrage. Les agriculteurs utilisent alors pour compenser des engrais chimiques couteux et polluants qui font apparaitre des maladies comme la bilharziose. Ensuite le débit d’eau est insuffisant pour empêcher les eaux de mer de pénétrer dans le delta (voir doc 1 : carte) donc le delta est salinisé et l’eau est inutilisable. Très inquiétant aussi, le lac Nasser situé en Amont (voir doc 1) du barrage d’Assouan et dans une zone aride, s’évapore très rapidement et comme ses côtes ne sont plus alimenté en sédiments, en effet ils ne sont plus charriés par le fleuve, l’érosion de la côte et le sable qui se déverse dans le lac croissent. En effet les sédiments permettaient de compenser l’érosion et le sable charrié. Le lac qui constitue un réservoir d’eau d’une énorme importance est voué à perdre 10x sa taille actuelle et les cotes qui sont très habitées ne seront plus assez stables pour qu’on construise des habitations dessus alors qu’on sait que cette région concentre les 2 tiers de la zone habitable du pays.
Pour finir les documents seuls ne permettent pas de répondre au sujet, les connaissances de cours sont indispensables. D’autres points non abordés aurait pu être intéressants à étudier aussi comme le conflit pour l’eau entre le Soudan et l’Égypte. Le Soudan et l’Égypte sont en conflit avec les pays environnants comme le Tchad, la Lybie et le Kenya car ils essayent de faire passer une loi pour que tous ces pays partagent l’eau équitablement car ce sont des pays qui ne possèdent pas ou peu de ressources en eau. Cela aurait pu être intéressant car les barrages apportent beaucoup de problèmes et « gaspillent » de l’eau alors que les pays du nord de l’Afrique négocient pour y avoir accès. On ne parle aussi pas assez de l’agriculture et des conséquences bonnes ou mauvaises qu’un barrage a sur elle à mon goût.
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