Composition Sur La 1ère guerre mondiale
Documents Gratuits : Composition Sur La 1ère guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laura.z • 22 Mars 2014 • 1 733 Mots (7 Pages) • 1 267 Vues
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Composition sur la Première Guerre Mondiale
Zekovic Ajna ajna93@gmail.com
19 mars (Il y a 3 jours)
à Sirine, mosiah934
Entre l'été 1914 et l'automne 1918, des millions de combattants s'affrontent au cours d'un conflit qui apparaît déjà aux contemporains comme différent des autres. Il mobilise en effet non seulement des armées de masse, mais aussi des sociétés tout entières, dans le cadre d'une guerre qui devient totale. Sa durée et son étendue géographique, la capacité de destruction des armes utilisées, l'implication des civils diversifient les conditions des combats, mais dessinent aussi « une expérience combattante» nouvelle. Comment la violence des champs de bataille a-t-elle marqué de façon nouvelle l'expérience combattante ? Comment le caractère total de la guerre influence-t-il l'expérience des combattants ? Nous étudierons d'abord les combattants et la violence des champs de bataille. Ensuite nous nous intéresserons à l'impact d'une « GUERRE TOTALE » sur l'expérience combattante.
1/ De la violence du front à la violence subie par les civils : la mort banalisée ?
a- L’expérience tragique du feu : la confrontation avec la mort de masse.
Jamais les soldats n’avaient été aussi exposés à la mort dans les conflits précédents : dans les 5 premiers mois de cette guerre la moyenne des Français (« Poilus ») tués est de 2737 par jour… 20000 Britanniques sont morts le premier jour de la bataille de la Somme (1916). Les bombardements d’artillerie (violence aveugle) occasionnent environ 75% des pertes directes ; les éclats d’obus tuent, mutilent, défigurent. Responsables de souffrances atroces, les gaz horrifient, même s’ils n’ont tué que 1% des hommes. On se terre au fond des tranchées. A ces peurs et souffrances quotidiennes, s’ajoutent la vue insoutenable des morts et des blessés, mais aussi la chaleur, le froid, la boue, les parasites, l’épuisement, l’éloignement des êtres chers. Les liens avec l’arrière sont rares, et censurés, avant la mise en place tardive des permissions. Les soldats développent d’ailleurs des troubles psychiques pendant et après le conflit (cauchemars, tremblements, mutisme).
b- Comment expliquer la ténacité des combattants ?
L’idée d’un « consentement » des hommes au conflit et à la violence, rendu possible par l’existence d’une culture de guerre[1] spécifique : le soldat, modelé par le patriotisme estime que son combat défensif pour la mère-patrie est justifié. Au patriotisme s’ajouterait une haine croissante de l’ennemi (beaucoup estiment défendre la « civilisation contre la barbarie »). Cette « culture de haine » résulte de la propagande de l’État et affecte surtout « l’arrière », les mentalités du front restant différentes : « La guerre est vite devenue un métier que les soldats ont fait avec conscience professionnelle ». Les contraintes qui pèsent sur des soldats qui n’avaient guère le choix : contraintes morales (remplir son devoir pour son pays, pour les camarades du front, pour sa famille) ; contraintes immédiates aussi, car désobéir c’est, dans toutes les armées, s’exposer à de lourdes sanctions (exécutions sommaires…). Les soldats se sont adaptés à la violence de guerre. Au final, les défections au combat se produisent mais sont rares, de même que les quelques épisodes de fraternisation entre ennemis au début de la guerre ; les mutineries de 1917 sont limitées en France (40 000 mutins) : elles traduisent le refus des assauts inutiles ordonnés par des chefs jugés incompétents et ne relèvent que très rarement du pacifisme.
c- Radicalisation de la violence et banalisation de la mort.
Pour certains ce conflit témoignerait non seulement d’un plus haut degré de violence, mais aussi d’une violence nouvelle. L’usage des gaz, massacre de prisonniers, basse œuvre des « nettoyeurs de tranchées », bombardements inutiles (cathédrale de Reims), exactions sur les civils…. Montre la brutalisation de cette guerre. Le génocide des Arméniens, initié en 1915, constitue un paroxysme de cette barbarie (1,2 M de victimes). Génocide : extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d'un groupe ou d'une partie d'un groupe en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales. Lors de ce génocide on a une amplification et d’une radicalisation de la violence, plutôt que d’une violence nouvelle
2/ Une guerre « totale »
a- La première guerre totale, une mobilisation humaine sans précédent.
L’expression de « guerre totale » (utilisée dès le conflit) renvoie au fait que l’installation imprévue de la guerre dans la longue durée (du fait de la stabilisation du front) a mobilisé de manière inédite et à un degré jamais atteint toutes les ressources des Etats et des sociétés. Cela se traduit partout par un accroissement du pouvoir et du contrôle de l’Etat sur ses populations. Ce fut d’abord une mobilisation humaine considérable : de par sa durée et son extension, la PGM a entraîné
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