Agriculture raisonnée ou agriculture intensive?

Sahel Nada 2nde 3

Agriculture raisonnée ou agriculture intensive ?

L’agriculture, ou comment nourrir les Hommes.

 Il est vrai que le métier d’agriculture permet surtout de nourrir les populations dont le nombre augmente considérablement (probablement 9 milliards de personnes en 2050). Alors oui, l’agriculture, c’est important. Pourtant, ce que plusieurs personnes ignorent, c’est qu’il n’y a pas qu’un seul type d’agriculture (par exemple : l’agriculture intensive, extensive, vivrière…).

Deux types ressortent, le type raisonné, et le type intensif. Chacun d’eux est très différent et peut affecter notre mode de vie.

Alors lequel est-il préférable de choisir ?

Pour répondre à cette question, il nous conviendra d’aborder deux parties : l’agriculture raisonnée et l’agriculture intensive.

 L’agriculture raisonnée (ou naturelle) est la pratique la plus utilisée en France. Elle consiste à respecter l’environnement et à ne pas utiliser des produits chimiques et phytosanitaires.  Limiter les risques de pollutions, préserver les sols, protéger les cultures et la santé des animaux d’exploitation, contribuer à une gestion économe et équilibrée des ressources en eau, etc… représentent les critères de cette agriculture.

Malgré le fait qu’elle respecte la nature, l’hygiène et qu’elle est relativement économe, elle ne produit malheureusement pas beaucoup. Oui, car sans produits, une agriculture naturelle produit moins qu’une agriculture intensive. Elle est aussi surtout trouvée aux Etats-Unis.

Effectivement, les rendements sont moins importants, pourtant c’est le type d’agriculture le plus retrouvé car moins exigeant et plus sain.

Qu’en est-il de l’agriculture intensive ?

        L’agriculture intensive (industrielle ou productiviste) consiste à produire en masse, quitte à utiliser plusieurs produits chimiques. On peut citer l’exemple de la Californie. Cette dernière exporte environ 19 milliards de dollars de produits agricoles par an. Si elle avait été un pays, elle serait probablement considérée comme le sixième exportateur mondial. Cet exemple nous permet de citer les différentes pratiques pour justifier le dynamisme économique de ce type d’agriculture : L’utilisation de digues, réservoirs et barrages, la production se doit d’être diversifiée et abondante. Evidemment, ne pas oublier l’utilisation des engrais pour enrichir le sol. Des engrais souvent chimiques, qui plus est.

Avoir beaucoup de bénéfices, une production rapide, ça donne envie. Mais les produits chimiques qui remettent en cause la santé des consommateurs sont un gros défaut.

Pour récapituler, l’agriculture raisonnée est lente, n’a pas spécialement de gros profits. Et l’agriculture industrielle utilise des produits chimiques polluants.

Entre les deux, laquelle faudrait-il choisir ?

Personnellement, je trouverais plus judicieux de préférer l’agriculture naturelle. Les bénéfices ne sont pas si importants que ça (la différence de profits, en tout cas), la lenteur de production peut en effet déranger, mais la production est moins exigeante et donc plus  facile. Elle est bénéfique économiquement et hygiéniquement. Tandis que le second type d’agriculture privilégie les rendements et la rapidité de production. On ne peut pas juger de la qualité du produit qui doit être égale (ou supérieure) au produit naturel. Mais les effets polluants et le risque potentiel de pouvoir mettre en danger la santé d’un client sont de gros effets négatifs.

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