LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La culture du Nagada

Étude de cas : La culture du Nagada. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  3 750 Mots (15 Pages)  •  766 Vues

Page 1 sur 15

Chloé Trigolet

Les sociétés prédynastiques sur le bord du Nil.

La culture de Nagada.

[pic 1][pic 2]

[pic 3]

Licence 3 archéologie.                                        


Table des matières

Introduction        3

La culture Nagadienne dans son ensemble, ainsi que son phénomène de hiérarchisation.        5

Les pratiques funéraires de la culture Nagadienne.        7

Le mobilier Nagadien, plus particulièrement la céramique, ainsi que son iconographie        10

Conclusion        12

Bibliographie        13

Annexe        14


Introduction

Pendant de longues années, les égyptologues ont pensé que l’Égypte pharaonique s’était construite grâce à une forte influence des populations orientale.

Aujourd’hui, nous savons, dû à de nombreuses fouilles et découvertes, que l’époque pharaonique découle de l’absorption et de l’évolution de population locale déjà présente sur son territoire.

L’histoire de la civilisation Égyptienne connait, approximativement à partir de -4000, une accélération progressive de son évolution qui se terminera par la fondation de l’état pharaonique.

La période précédant celle des pharaons est appelée période prédynastique (IVéme siècle) et est marquée par une inflexion social importante.

[pic 4][pic 5]

En effet, l’histoire de l’Égypte commence par une bipartition géopolitique (de la haute et basse         Égypte), or, l’archéologie interprète cela comme une bipartition géoculturelle. Par la suite, cette dernière comprendra également le schéma d’une unification culturel qui précède de 150 à 200 ans, une unification politique. Nous supposons cela comme le début d’un état Pharaonique. Cette unification est le résultat d’un processus dont ont ne voit que les grandes lignes.

 

La période prédynastique est subdivisée en plusieurs phases qui comprend pour chacune culture différentes rattaché à une région précise le long du Nil.

Donc, la basse Égypte se caractérise par la culture de Bouto, alors que la haute Égypte est caractérisée dans un premier temps par la culture dite Badarienne (4500-3900 av. J.-C) et par celle de Nagada (3900-2700 av. J.-C). Durant notre

étude nous concentrerons exclusivement sur la culture Nagadienne, qui est elle-même divisée en trois phases :

  • Nagada I : 3900-3650 avant notre ère
  • Nagada II : 3650-3300 avant notre ère
  • Nagada III : 3300-2700 avant notre ère.

La culture de Nagada est la plus importante culture préhistorique de Haute Egypte. Celle-ci coexistera pendant un temps avec la culture de Badari avant de la remplacer. Elle s'étendra principalement au sud, puis se développera au fil du temps pour finir par englober la totalité du territoire Égyptien jusqu’au delta.

Or, nous savons aujourd’hui qu'en Égypte la transition d'une société nomade à une organisation sociale fondée sur l'agriculture et le stockage des denrées qui s'est accompagnée d'une forte hiérarchisation sociale.

Ainsi, il serait intéressant de se poser la question : 

En quoi, durant la fin du néolithique, en Égypte, les sociétés prédynastiques, notamment l’expansion de la culture Nagadienne, a permis une réunification culturelle de l’Égypte afin d’en faire une dynastie avec à sa tête un pharaon et donc une unification politique du pays ?

Pour cela nous développerons dans un premier temps, la culture Nagada de façon générale, tout en parlant du phénomène de hiérarchisation.

Dans un second temps, nous aborderons l’aspect funéraire de cette culture, donc de l’unification culturel.

Pour finir, dans une troisième partie nous traiterons également de l’unification culturel, mais en nous penchant sur le mobilier et plus particulièrement sur la céramique.

La culture Nagadienne dans son ensemble, ainsi que son phénomène de hiérarchisation.

Comme il a été dit dans l’introduction, à cette époque l’Egypte est séparée en deux, où deux sociétés vivent de façon bien distincte.

Dans cette étude, nous aborderons exclusivement la culture Nagadienne, celle de la haute Egypte.

En ce qui concerne cette culture, les informations sur l’habitat sont très lacunaires car les trois quarts des découvertes concernant la culture Nagadienne ont été retrouvé en contexte funéraire.

Durant la période de Nagada I, celle-ci coexiste avec l’ancienne culture se trouvant sur ce territoire, la culture Badari, pour finir par prendre le pat dessus et s’étendre dans toute la haute Égypte.

En revanche, certains aspects de la culture de Badari sont conservés et même amplifiés, tel que certains éléments de la céramique.

A contrario, on retrouve durant cette période beaucoup de restes végétaux et animales, mais particulièrement les espèces cultivées ou domestiquées, ce qui est l’inverse de la société Badari. On peut émettre l’hypothèse que cela soit dû à la Néolithisation.

Nous pouvons ajouter que l’habitat crois fortement.

Mais c’est en basse Égypte que l’économie de production a été adopté puis diffusé vers la haute Egypte ainsi que pour la production agricole. En revanche, la basse Égypte à ce moment-là est beaucoup moins hiérarchisée. Ceci est un point important de la culture Nagadienne.  

En effet celle-ci est une culture qui est hiérarchisée et qui se hiérarchise de plus en plus, ce qui donne naissance à la création d’une élite Nagadienne.

On note donc, à cette époque, que les deux cultures des Égypte haute et basse ne sont pas étanches. Il y a dans un premier temps une diffusion nord Sud, par la suite, cette tendance va s’inverser. En effet la diffusion va être exclusivement dans le sens Sud Nord.

La notion de pouvoir devient importante dans l’art et l’iconographie Nagadienne durant cette même époque. Nous nous intéresserons à ce sujet dans la troisième partie de notre étude.

...

Télécharger au format  txt (24.5 Kb)   pdf (544.4 Kb)   docx (676.8 Kb)  
Voir 14 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com