La chappelle sixtine de Michel Ange

MICHEL- ANGE ET LA CHAPELLE SIXTINE

La fresque de la chapelle sixtine, un chef d’oeuvre de la Renaissance Italienne, mais comme on peut très facilement s’en douter en voyant sa grandeur n’a pas été mince à faire.

A l’époque, Michelangelo di Lodovico avait déjà réussi à se faire une place dans le monde si prisé que celui de l’art notamment grâce à David ou encore La Pieta (statut de la vierge marie) qui est par ailleurs est la seul qui porte sa signature,il faut avouer que lorsque l’égo d’un artiste est touché, il peut arriver que leurs réaction soit quelque peu démesuré. Mais lorsque le Pape Jules II lui propose de peindre le plafond de 1200m2 de la chapelle sixtine, l’offre se voit dans un premier temps décliné car michel-ange se revandique sculpteur et non peintre. Mais finalement pourquoi pas se dit-il, il aimait les défis et il est clair que nul doute sur son génie pour parvenir àla perfection absolue.

C’est alors 8 mai 1508 que le contrat est signé. Mais ce n’est pas moins de 2 ans plus tard que son caprice, pardon que son échafaudage sera enfin prêt pour commencer la réalisation de l’oeuvre d’une vie. Initialement, la commande prévoyait simplement la représentation des douze apôtres dans les pendentifs. Mais l’idée était beaucoup trop simple pour un virtuose tel que Michel-ange. C’est donc partie pour 4 ans de peinture, accompagné par 5 apprentis fournit par le Pape, il devra tout de même faire appelle à son ingéniosité et son grand sens de l’adaptation. C’est sans surprise que les conditions n’était pas idéal, têtu comme il a pu l’être, il a peint l’entièreté du plafond debout la tête penché, une position pas des plus confortable à tenir pendant 17 heures chaque jour. De plus de tous les problèmes de santé qu’il a eu suite à la peinture de ce plafond, il paraît même qu’il finit aveugle à cause de toutes les gouttes de peinture et de plâtre qui ont pu lui tomber dans les yeux. Mais franchement j’hésite à dire que cela en valait la peine car le résultat est plus que magnifique. En même temps, Michel-Ange n’était pas du genre à laisser quelque détails de côté, pour que ses réalisations soit des plus réalistes possible, il pratiqua nombre de dissections anatomiques.

Michel-Ange a finalement achevé la réalisation de la plus belle fresque du Vatican en 1512, après de longues années de travail acharné et de difficultés quotidiennes.

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