Dynamiques démographique de l'UE
Cours : Dynamiques démographique de l'UE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Medbensouda • 6 Novembre 2017 • Cours • 2 578 Mots (11 Pages) • 1 102 Vues
Chapitre 10 Dynamiques démographiques de l’UE
Dynamique démographique : évolution de la pop Eur (croissance, mutation) ET mobilité de la pop (interne et externe)
Déclin relatif du poids démographique de l’Eur va devenir absolu. La démographie Eur menace sa place dans le monde et al reproduction de son modèle social. La hausse du taux de dépendance vis-à-vis d’1 nbre d’inactifs croissant pose le pb de la solidarité intergénérationnelle.
- Le vieillissement, 1 crise démographique ?
- Le déclin démographique Eur
UE à 27 : 500M hab
- Déclin en valeur relative (croissance a été inférieure à celle des autres continents) :
Eur : en 50 544 M en 07 733M en 2025 719M
Poids relatif : 20% 11% 9%
- Déclin relatif est 1 prélude à 1 dépopulation
- Evolution différenciée
Dynamique démographique : accroissement naturel + solde migratoire.
On a 1 perte de 20M d’hab prévue d’ici 2050, surtout en Eur orientale (perte d’1/3 de la pop bulgare) car soldes migratoire et naturel négatifs. L’Eur orientale a tjs été + féconde mais est passée sous le seuil des 2 enf/femme pdt 90s. la haute fécondité est du au manque de contraceptifs et à des politiques natalistes (voire logements accordés en priorité aux couples avec enfants, et existence d’1 impot d’infécondité !).
A l’opposé : l’Eur Occidentale continuera de croitre : Irl, RU, FR, Scandinavie auront soldes migratoire et naturel positif (+ 12% de pop pour la France d’ici 2050)
Entre les 2, l’Eur Médit : solde migratoire positif, naturel négatif. Pour l’Italie, solde migratoire < naturel
- Processus de génésiosclérose (stagnation ou dépopulation due au vieillissement)
Accroissement naturel = mortalité – natalité (structure par âge x natalité)
Quelles que soient les perspectives de fécondité, al structure par âge est telle qu’elle ne peut qu’induire 1 génésiosclérose
- Chute de la fécondité ancienne (dès XVIIIe s, voire XIXe pour la FR, Etat malthusien)
- Retournement des années 60 : au Nord-Ouest, fécondité faible depuis la chute des 60s (< 2 enf/femme) ; en Méditerranée, fécondité élevée pdt 60s et chute après 75, et fécondité actuelle< à celle du Nord-Ouest . Ces sociétés n’ont pas su négocier 1 transformation sociale profonde, car son irruption a été + rapide, notamment sur l’évolution de la place des femmes
- Indice de fécondité en deçà du seuil de renouvellement des générations
- Jusqu’à la fin des 80s, l’accroissement naturel constitue le 1er facteur de croissance de la pop Eur. Ojd, sans immigration, la pop diminuerait.
- 1 logique voudrait que ce soit dans les pays où les pop sont les + à mêmes d’assurer l’avenir des enfants que la fécondité soit la + forte : or ce n’est pas le cas.
Pourquoi ?
- Emancipation féminine et dvt de l’éducation
- Contraception (Loi Neuwirth en 69)
- Hédonisme (impact de la conso de masse) : l’éducation des enfants coute cher, l’enfant est + 1 charge qu’1 investissement pour l’avenir (vie chez les parents)
- Mutations culturelles et sociologie de la famille (baisse influence catholique, fin du franquisme en Espagne, baisse nuptialité et hausse divortialité)
- Faiblesse de la politique familiale
- Augmentation fécondité au Nord-Ouest, mais fécondité baisse en Médit, PECO, All (la femme y est confrontée à 1 choix entre émancipation par le travail et la fécondité : choix du 1er ; contre-ex de la Norvège avec taux de fécondité élevée et taux d’emploi des femmes élevé)
Politique familiale : système d’allocs familiales, protection du travail féminin (aux Pays-Bas, existence du temps partiel voulu pour mener travail et éducation), mise en place de structures collectives pour les enfants abas âge (crèches, écoles maternelles)
En All, Ita, Esp, les femmes sont contraintes à 1 choix entre travail et enfants (➔ choix du travail par pression machiste au Sud –volonté d’émancipation-, ou contrepied du natalisme nazi en All)
- 1 structure démographique âgée
- Vieillissement double : par le bas (réduction des classes jeunes), par le haut (hausse du nbre de + de 60 ans)
Pourcentage de la pop Eur | 1960 | 2009 | 2025 |
< 25 ans | 40% | 30 | 25 |
> 65 ans | 13 | 16 | 23 |
Il n’y a pas d’inversion possible de la dénatalité : la pop de – de 15 ans est déjà inférieure à celle de + de 65 ans !
- Après le baby boom, les papy boomers
- C’est évidemment du à la hausse de l’espérance de vie (car encadrement social + proche et – sélectif de la pop)
- Les vieux sont de + en + jeunes et de + en + longtemps : à 60 ans, espérance de vie de 12 ans en 80 contre 20 ans en 2009 : le mvt d’allongement de la vie est continu
- Inertie démographique
- Quelle que soit la huasse de la fécondité, il y aura 1 natalité basse
- Le vieillissement génère le vieillissement : taux de natalité en UE est de 10‰, en Irlande 16‰ (pop la + jeune d’Eur), 9‰ en Italie
- Or la mortalité est incompressible, (autour de 10 ‰), qui avec le vieillissement va augmenter : le taux de mortalité est déjà + élevé que la moyenne mondiale d’1 point, au contraire de la mortalité infantile
- Géo de l’Eur « grise »
- Espagne rurale, Sud-Ouest Fr : ce sont des campagnes marquées par 1e exode rural ancien
- Pôles d’immigration (espaces capitales) ont 1 pop jeune
- Le solde migratoire négatif récent en Eur orientale n’a pas pour le moment de csq
- Implications géopolitiques
- Si on se fie à la conception classique qui établit 1 parallèle entre poids démographique et ces notions, on peut dire qu’on a des inquiétudes quant au maintien de l’influence Eur
- Mais cette vision est obsolète par 1 contexte où la force humaine est démultipliée par des intercesseurs techniques + puissants : mieux vaut 1 pop – nombreuse mais bien formée ➔ quel gain de puissance vont apporter les 400M d’hab supplémentaires à l’Afrique
- Mais d’1 point de vue symbolique, crainte d’1 déclin : « le XXIe s ne sera pas Eur mais multipolaire » (JC Juncker)
- Impacts du vieillissement
- Emploi
- Insuffisance de la pop active (come pdt 60s, mais à l’époque les inactifs étaient jeunes) : en 04 1 inactif/2 actifs, en 2050 3 inactifs/ 4 actifs
- Poids des inactifs agés ➔ poids sur le cout du travail : hausse charges sociales. Le taux de prélèvement obligatoire est passé de 35% du PIB en 80 à 40% en 03
- Baisse chômage ? Potentiellement oui car comme en Fr, il y a + de départs que d’arrivées
- Hausse du cout de la main d’œuvre compensée par 1 hausse de la productivité théorique : compétitivité ?
- Or productivité se fait au détriment de l’emploi ! Cela a pour le moment entraîné un accroissement de la productivité. Mais pour que PNB ne diminue pas, il faudrait un taux d’accroissement de la productivité de 3% par an
- Fin du modèle social Eur ?
- Cout social (santé) du vieillissement (traduction par 1 baisse de croissance annuelle de 2% du PIB entre 2005-45). Certes, on vieillit mieux, mais à côté d’1 3e age actif émerge 1 4e age dépendant, consommateur de services sociaux et médicaux avec maladies lourdes à gérer.
- Financement des retraites
- Remise en cause du modèle social (des niveaux de pension de retraite, modification du système de financement des retraites (surtout au RU, mais résistances avec al récente crise des subprimes, avec 1 capitalisation qui a fondu en bourse), ou recul de l’âge de la retraite : retour en arrière socialement difficile mais possible uniquement si situation de plein emploi)
- Taux d’activité des 55-64 ans : 72% en Suède (surtout à temps partiels), 43% en All, 40% en France
- Défi à l’Etat-providence : 27% du PIB est consacré à al protection sociale.
- Mutation éco
Vieillissement cause :
- fin des cycles d’épargne ➔ impacts boursiers
- Hausse de la conso ➔ risques inflationnistes
- Nouveau secteur éco : « l’éco senior »
- Paradoxes démographiques en Eur
- Natalité inassouvie : les Européens situent le nbre idéal d’enfants à 2,3 alors que le vrai taux est de 1,5. L’augmentation de la fécondité passe par 1 amélioration des politiques familiales, préscolarisation, salariat et aides pour al maternité..
- Manque de main d’œuvre et chômage : la baisse du vivier de recrutement n’aboutit pas, paradoxalement, à 1 décrue du chômage : il y a en fait inadaptation entre nature de l’offre et nature de la demande. Mais le niveau de formation des jeunes est sensiblement supérieur à celui de générations + nombreuses qu’eux ➔ risque de déficit des filières professionnelles. On a même coexistence d’1 choimage et d’1 manque de main d’œuvre selon les activités.
- en Fr depuis 2005, flux sortant de la pop active > flux entrant
- sans oublier le brain drain vers les EU : 400 000 diplômés Eur de science et technologies travaillent aux EU
- Les mvts de population dans l’UE
- Immigration et populations étrangères
[pic 1]
- 1,5M d’immigrés/an entrent en Eur Occidentale (2e pole mondial d’accueil derrière les EU)
- 1ers poles : Espagne, Italie (400 à 600 000/an), soit 1,4% de la pop espagnole
- La France recoit 132 000 migrants
Mais c’est aussi 1migration de transit
- Présence en Europe d’1 pop étrangère : on a 19M d’étrangers légaux dont 7M en All, 3M en Fr, 2,5 au RU (en comptant aussi les migrations de pop Eur)
- Entre immigration et al Pop étrangère, y’a des processus de naturalisation différents : droit du sang intégral en All entre 1913-98, droit du sol intégral en Irlande (il faut être né en Irlande pour en avoir la nationalité), système mixte en France
- Ça explique pk l’All a bcp d’étrangers alors que ce n’est pas 1 pole d’immigration : ne pas confondre immigration et pop étrangère !
- En France, 5M d’immigrés dont 2M de Français d’origine immigrée
- 3,5M d’étrangers dont 500 000 nés en France
- Ce qui coincide est la pop étrangère née à l’étranger (3M)
- L’échelle et historique des flux
- Europe, terre d’émigration entre 1845-1914
- A partir de 1918, elle devient terre d’immigration : on passe de migrations interrégionales à des migrations intra Eur : Eur Orientale (Pologne) vers All, France, ou migrations Ita pour motifs éco. C’est surtout après 50 que les flux intra-UE sont nombreux : PECO, Eur Médit :
- Impact de la GF et déplacements de pop (migrations forcées en et vers l’All avec fuite de 13M d’All entre 44-61)
- Dynamisme des régions méridionales (All agricole du Sud, Sud-Ouest et PACA en France sont attractifs
- Misère des Suds Médit : Mezzogiorno, Esp, Grèce dès 50-60s ➔ en 70, la 1ere communauté étrangère en France est portugaise
- Terres d’immigrations internationales pdt 30G car :
- Croissance éco et besoin de main d‘oeuvre, car manque aussi de pop active : migrations internationales. Les inégalités d’attractivité sont en faveur du Nord-Ouest, qui reçoivent notamment des migrants eux-mêmes européens (irlandais, Portugais, Espagnols…)
- Lié aussi aux effets démographiques de la décolo et des conflits régionaux : pdt 60s immigration maghrébine en France, turque en All, indo-pakistanaise au RU
- En 75, arrêt de l’immigration de pop active avec l’arrivée sur el marché du travail des baby boomers et la récession (baisse de la demande de main d ‘œuvre)
- Europe a des frontières + étanches
- Mais changement du role démographique des Suds Eur : c’est leur décollage et deviennent récepteurs de migrants
- On passe d’1 crise de l’immigration à 1 politique de regroupement familial.
- Les nouveaux flux migratoires
- Nouveaux flux dès 90s : la ligne de fracture Médit change le statut des pays Eur riverains : ils deviennent des pays de transit avec migrations transcontinentales : Afr sub-saharienne vers Maghreb ou Asie Méridionale vers Turquie
- A partir de 89, pression migratoire de l’Europe de l’Est vers l’Ouest avec pic d’immigration en Eur Occidentale en 89-94 (transition éco des PECO). Les PECO demeurent des Etats de transit
- Dvt des flux de réfugiés et demandeurs d’asile : ça représente 1/3 des mvts migratoires Eur en 02, mais baisse depuis (1/6 actuellement).
Les pôles sont l’All (par la proximité géo des Balkans), le RU (politique libérale dans la reconnaissance des droits), France. Mais tous les pays de l’UE à 15 sont des pays d‘immigration
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