Le génocide des tziganes durant la Seconde Guerre mondiale
Étude de cas : Le génocide des tziganes durant la Seconde Guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DBDF • 12 Mars 2018 • Étude de cas • 782 Mots (4 Pages) • 1 288 Vues
Le génocide des tziganes durant la Seconde Guerre mondiale p86-87
- Selon la conception nazi le tzigane est « asocial » car il rejette les bienfaits d'une implantation durable. Il ne s'intègre pas dans la société. Leur mode de vie nomade ne convient pas aux nazi qui les accusent d’empêcher la reconstruction en Europe du Sud-Est car il se contente du strict nécessaire.
- La solution doit être « rapide » et « la plus fondamentale possible ». D'exterminer le peuple tzigane.
- Les tziganes sont liés au peuple juif
- Les tziganes sont déportés dans des camps de travail comme celui de Belzec ou dans des camps de concentration comme à Auschwitz ou Bergen-Belsen . Ils sont identifiés à l'aide de tatouage et sont différencier des autres détenus comme les juifs.
- Les détenus tziganes sont aussi utilisés pour des expérimentation médicale afin d'isoler le secret génétique que posséderait la race aryenne.
- Les tziganes étaient un peuple déjà persécuté durant le XX e siècle. Mais avec la monté en puissance du nazisme et puis l'arrivée d'Hitler au pouvoir ces persécution vont se transfomer en un véritable génocide de la population tzigane.Nous allons donc voir quelles sont les étapes du génocide des tziganes durant la seconde guerre mondiale.
Nous allons d'abord voir que les tziganes étaient mis à l'écart de la population dans tous les pays occupés par les allemands.. Après avoir subit une multitude d'examen « biologique » et d’expérimentation médicales par des « experts raciaux »du IIIe Reich, une distinction est faite entre les tziganes. Certains sont qualifiés de « racialement purs » : les Sinti (environ 13000) et les Lalleri (environ 1000). Ils possédaient un passeport brun tandis que les « métis » possédaient un passeport bleu. Cette partie du peuple tziganes seraient considérés théoriquement comme appartenant à la race aryenne. Mais en réalité, la distinction lors des rafles et des arrestations était rarement faite. Certains tziganes ayant combattu aux côtés de l'Allemagne furent déportés et exterminés. Les tziganes étaient exclus civiquement et socialement de l’Allemagne, jugés comme une population non intégrable du fait de leur asociabilité. En effet la plupart des tziganes étaient nomades rejetaient les bienfaits d'une implantation durable. A cause de cette exclusion les tziganes ne pouvaient être scolarisés. Les familles devaient quitter leur logement et n'avaient plus d'emploi.
Les femmes étaient stérilisées suite aux conseils du docteur Robert Ritter qui préconisait cette stérilisation systématique. La grande majorité des tziganes étaient recensés dans un processus de fichage policier de type anthropologique. Les tziganes étaient qualifiés de criminels irrécupérables suite à la loi de Nuremberg en 1935.
Les tziganes étaient victimes de racisme dans beaucoup de pays d'Europe. Les populations étaient incitées à être partisanes de ce racisme à l'aide de propagande anti-tzigane qui incitaient à la haine et aux persécutions contre cette population. En France l'Etat avait pris des mesures restrictives à l’encontre des Tziganes avant même l'occupation allemande du pays. Le gouvernement de Vichy organisa leur internement dans des camps familiaux comme celui de Saliers.
Ensuite nous allons voir que les tziganes vont être déportés dans des camps en Allemagne et en Pologne principalement. Dès le 27 avril 1940 commence une déportation des tziganes dans des camps spécifiques (zeugerlager). Le 16 décembre 1942 Himmler, un des plus haut dignitaires Reich, ordonne la déportation généralisée des tziganes vivant en Allemagne. Ils étaient déportés dans des camps de concentration comme Auschwitz. Certains étaient incarcérés dans des camps de travail forcés. Près de la moitié des déportés mourut durant les premiers mois suivant leur arrivé à par manque de nourriture, d'hygiène, de chauffage. Beaucoup succombèrent à la suite de maladie car ils n'avaient pas d'accès à des soins. Comme à Auschwitz-Birkenau où un camp avaient été spécialement conçu pour eux. C'était « le camp des familles tziganes ».
Certains des prisonniers de ces camps furent réquisitionnés comme cobaye pour des expériences médicales pseudo-scientifiques. Comme par exemple le capitaine SS Dr Joseph Mangele qui mena des expérience sur des détenus de camps. Les Tziganes français ne sont cependant pas déportés sauf ceux des départements du Nord et du Pas-de-Calais rattachés au gouvernement militaire allemand de Bruxelles.
Ensuite les tziganes enfermés dans des camps de concentration vont être exterminés. La plupart vont être tués dans des chambres à gaz au monoxyde de carbone. Mais beaucoup de tziganes furent massacrés par l'armée allemande et la milice venu en soutient ainsi que par la population.
D'après les nazis, la moitié de la population tzigane d'Europe fut exterminée. 200 000 à 600000 personnes selon les historiens moururent alors lors du génocide. Des dizaines de milier moururent dans le camps d'extermination d'Auschwitz. En union soviétique les Einsatzgruppen ainsi que d'autres unités d'extermination exécutèrent environ 30 000 tziganes.
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