L'histoire d'un Allemand Sebastian Haffner

II. Une manœuvre politique dénoncée par l'auteur


a) Un roman national ?

L’expression « roman national », popularisée par Pierre Nora, est passée dans le langage courant : elle désigne le récit patriotique, centralisateur, édifié par les historiens du XIXe siècle tout à la louange de la construction de la nation.  Il naturalise le « patriotisme », depuis les temps anciens.

Ce texte et en effet un discours patriotique l’auteur soutient sont gouvernement  sur un événement ; « Victoire, l’Allemagne était libre !  Le samedi, les Allemands, le cœur gonflé de reconnaissance, célébreraient tous ensemble la fête du Réveil National» (Pages 179. L99-100) c’est le cas ,ici, pour cet incendie ou l’auteur a élaboré un discours qui n’a qu’une seule version : les communistes sont coupables

Pourtant l’auteur émet des doutes sur la culpabilités des communistes, je cite : « Pourquoi justement le Reichstag, cette coquille vide dont la destruction n’apporterait rien à personne ? »  (Pages 180 L.118-119). L’auteur ce demande pourquoi faire un tel foin autour d’une assemblée traité de coquille vide ?  « C’est aussi a cause d’eux qu’il existent aujourd’hui encore des gens assez naïf pour avoir peur des communistes) » (Pages 182 L.188-189) . L’auteur pose une question clair au lecteur : Pourquoi les communistes sont forcément les coupables de cet incendie ? L’auteur veux provoquer une réflexion chez le lecteur en utilisant l’ironie dans ces phrases .

Transition : Les Communistes coupables ou non, le parti nazi commence à restreindre les liberté set le peuple Allemand n’émet aucune opposition à ces restrictions

b) Acceptation par un peuple Allemand passif

Le peuple Allemand n’a eu aucune réaction d’opposition face aux lois qu’imposaient les nazis « on les privait, on privait chacun d’entre eux du petit peu de liberté personnelle et de dignité civique que leurs garantissait la constitution, sous le seul prétexte que le Reichstag était un peu roussi – et ils l’acceptaient avec une soumission bêlante comme une chose inévitable .»

 L’auteur exprime clairement son incompréhension face à la passivité des Allemands, il ne comprend pas comment la restriction des libertés peut être accepter sans qu’il y ai d’opposition .Mais les Länder qui n'étaient pas encore sous le contrôle des nazis se limitèrent à interdire la presse, les manifestations, les réunions communistes, et à arrêter quelques dirigeants du KPD. (Kommunistische Partei Deutschlands ).

il dénonce les Allemands qui acceptent de façon passive ce qu'il se passe sans se rendre compte de la privation de libertés

transition :On attend du nouveau régime qu'il remette sur pied la société et l'économie allemandes. Les camps de concentration ouverts après l'incendie du Reichstag en février 1933 font figure de mal nécessaire.  

c) L’annonce du début d'une ère autoritaire et violente

En effet, comme on l’a vu dans la première partie  des commandos d’intervention tiraient leurs victimes du lit , la première grande charrette destinée aux camps de concentration... » Dans la matinée du 28 Hitler déclare que le moment est venu d'en finir avec le communisme sans se laisser arrêter par quelque considération juridique que ce soit. Son ministre soumet  le texte d'une ordonnance qu'il vient de préparer. Ce texte supprimait ce qui restait de la Constitution de Weimar. La police pouvait désormais arrêter qui bon leur semblait, confisquer les biens des adversaires du gouvernement, etc. Ces dispositions légalisaient les arrestations opérées pendant la nuit précédente mais établissaient en fait un régime de dictature. Le régime hitlérien se référera à cette ordonnance . C'est en vertu de ce texte que des milliers d'opposants seront jugés et condamnés à mort.

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