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Commentaire composé "New York"

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Par   •  21 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 059 Mots (5 Pages)  •  13 845 Vues

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Commentaire composé « A New York »

        Léopold Sédar Senghor  était un poète, écrivain et homme politique sénégalais naturalisé français. Symbole de la coopération française en Afrique pour les uns ou du néo-colonialisme français pour les autres. Il a été le premier président du Sénégal (de 1960 à 1980). Senghor fut aussi le premier Africain à siéger à l’Académie française et le premier Africain titulaire de l’agrégation. Leopold Sédar Senghor a lutté pour défendre la négritude (culture noire) avec Aimé Césaire. Le poème « A New York » est extrait de Ethiopiques (1956). La plupart des poèmes d’Ethiopiques ont été écrits dans les années qui ont précédé l’indépendance du Sénégal. « A New York » est un poème ayant rapport à l’Afrique dans lequel comme dans tous ses recueils poétiques il célèbre la grandeur de l’homme mais il dénonce le colonialisme et combat en faveur de la négritude. Il suggère un accompagnement musical pour évoquer New York qu’il a découvert à l’occasion d’une mission à l’ONU, un solo de trompette. New York est la ville phare, typique du XXème siècle, les gratte-ciel apparaissent, la ville a changé. Dans ce commentaire nous allons voir en quoi ce texte montre la fascination du poète pour manhtan et dans une autre partie la critique de la ville .

        Dans un premier temps nous constatons que le poème est découpé en deux parties , le poète est ebloui par la ville mais par la suite il la critique . Dans cette partie nous allons nous interreser au premier thème. Dès les pemier vers on peut constater qu'il y'a une personnaification de la ville , le poème commence par une apostrophe : « New York ! ». La ville est tutoyée « ta beauté », « tes yeux »  « sourire de givre », « muscles d’acier », « peau patinée » , celle-ci nous paraît presque humaine . On remarque aussi que « ta beauté » est le pemier mot qui décrit la ville et il renvoi a la beauté des femmmes new-yorkaise . Au vers 1 « ces grandes femmes » il y'a une ambiguité entre la beauté de la ville et celle d'une femme . De plus on voit qu'il y'a une metonymie « d'or », le poète parle d'une femme blonde. De plus il y'a le champ lexical du froid « métal bleu », « beauté froide » ,on remarque que le premier abord de la ville est froid et impressionant avec l'anaphore de « si timide » montrant que le poète est impréssioner par New york . L'auteur se décrit avec « des yeux de chouette » qui fait référence a de grands ouverts ouverts montrant aussi que le poète est ébloui par la ville. On remarque dans les vers 5 et 6 que le poète décrit la puissance de New york : « dont les têtes foudroient le ciel », « Les gratte-ciel qui défient les cyclones » , il décrit cette ville qui capable de défier la nature.« D’abord » (ligne 1) laisse penser qu’il y aura un ensuite, donc ce mot annonce un changement qui aura lieu plus loin dans le poème. On voit que Sanghor ressent un sentiment d'angoisse « angoise », « timide ».

Cependant après avoir constater l'ettonement et la fascination du poète pour la ville on voit que le vers 7 commence par « Mais » , on en déduit donc que le poète cède la place a un tout autre sentiment .

        Le poète annonce ainsi la critique qu'il fait de le ville . On voit qu'il ya une anaphore de

« Pas un » suivi d’élément rassurant « rire d’enfant », « sein maternel», « mot tendre » montrant qu’il manque la chaleur humaine à cette ville. On pouvais le deviner dès le début du poème avec le champ lexical du froid. Ces éléments sensuels du corps  « jambes de nylon », « des jambes et des seins sans sueur ni odeur » perdent ici toute leur cohérence. De plus au vers 12 « cœurs artificiels » c'est une metonymie, on nomme le cœur pour désigner l'homme tout entier. C'est comme si les humains de cette ville paraissent artificiel, non humain, alors que la ville était personnifiée dans la première partie du poème et presque humaine (« muscles d’acier », « peau patiné de pierres »).La tendresse paraît exclue de la ville « métal », « froid », « acier ». L’amour y est « hygiénique ».On peut penser qu'il ni ya pas d’enfant dans la ville ce qui contraste avec l’Afrique de Senghor où les enfants sont nombreux. La nature qui n’est plus dans la ville :  « Quinze jours sans un puits ni pâturage, tous les oiseaux de l’air / Tombant soudain et morts sous les hautes cendres des terrasses.» Le poète veut nous faire comprendre qu'il ni a plus de contact humain, plus de tendresse, plus de vie dans cette ville. Il ya une absence d’éléments naturels : « éclipse de soleil », « sans un puits ni pâturage  »,  l’eau, la terre, le soleil y sont absents. L’eau présente dans la ville est sale « eaux obscures » qui fait référence aux egouts . La nature n’a pas sa place dans la ville et nous avons vu que dans la première partie du poème, la ville semblait défier la nature.le poète décrit une ville sans culture « pas un livre où lire la sagesse ». On voit aussi que la ville est agitée « agitées », « les klaxons hurlent ». Le verbe «  hurlent » attribu un sens négative à cette agitation. De plus il ya le champ lexical de la mort : « morts », « cendres », « feux follets », « cadavres ». D’ailleurs, le poème se termine par une allusion directe à la mort : « cadavres d’enfants ».

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