La première guerre mondiale, une guerre totale

Composition d’Histoire 

La première guerre mondiale, une guerre totale

                Le détonateur de la Première Guerre mondiale est l'attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914. Un mois après, la déclaration de guerre est promulguée de l'Autriche-Hongrie à la Serbie. Puis il s’en suit par un mécanisme des alliances que toute l’Europe rentre en guerre. Cette guerre pris une ampleur considérable et s’étendra sur 4 ans, de 1914 à 1918. En effet, elle surnommée la « der des der » et s’inscrit dans une guerre totale. Une guerre totale est conflit mondial qui mobilise à un degré jamais atteint toutes les ressources disponibles d’un État, aussi bien humaines que militaires, économiques, scientifiques et culturelles. Cette guerre mobilise alors toutes les ressources d'un pays, tant au front qu'à l'arrière. Alors, comment la première guerre mondiale est t-elle devenue une guerre totale ? Il sera abordé dans un premier temps une guerre totale qui brutalise les hommes au front puis une guerre qui n’épargne pas les civils.

I)

a) Le franchissement des seuils conventionnels de la guerre

b) La violence s’empare des hommes

c) du désarroi au traumatisme

                Les civils sont aussi victime de la première guerre mondiale, étant une guerre totale.

Ils souffrent des atrocités de l’invasion de leur territoire et de la dureté des occupations au quotidien. En effet, les pratiques d’occupations sont extrêmement sévères, par exemple la ville de Lille a subit la mise sous séquestre des banques, le pillage des matériaux stratégiques, la confiscation de nombreux biens y compris les cloches de la ville ainsi que tout les matelas. La population lilloise connaît surtout la faim et le froid, de plus les chiens de la ville en sont aussi victimes, d’autant plus que les occupants ont instauré une taxes sur les animaux. En outre, la mise au travail forcé des hommes, regroupés dans des bataillons arborant un brassard rouge. Et surtout la déportation de près de 22 000 personnes en avril 1916, où se trouve essentiellement des femmes et des enfants qui sont très mal accueillis arrivés à destination, dans l’Aisne et dans les Ardennes notamment. De plus, les portions alimentaires et matérielles distribuées aux civils sont extrêmement rationnés. Par exemple, par personne est distribué une demi livre de pain, 60 grammes de viande par jour, 60 grammes de beurre et un œuf, 50 grammes de savon, alors que les ennemis de manquent de rien. Ce qui marque notamment l’atrocité de l’invasion sont le viole des femmes, les massacres et déportations effectués sur la population civile, les bombardements touchants les villes, la mort en masse des civils.

Cependant, les civils soutiennent les combattants, l’arrière est totalement mobilisée et une forme de culture de guerre se développe. La guerre totale va amener la mobilisation de toute l économie du pays, elle va se tourner alors au service de la guerre. L’État prend alors une place plus importante dans la vie du pays et va se charger de la mobilisation de toutes les ressources humaines, financières et industrielles du pays à l’effort de la guerre. Puis le niveau moral est soutenu pour les soldats des tranchées, des lettres leurs sont fréquemment envoyées. De plus pour les soldats qui n’ont aucune famille à l’arrière, des associations créent le système des marraines de guerres. En outre, une culture de la guerre se met de plus en plus en place au sein de l’univers scolaire, des jouet. l’enseignement adapte ses programmes au contexte de guerre. Les civils soutiennent économiquement, moralement, socialement les soldats à la guerre. Malgré cet effort collectif à l’arrière, il y a aussi des fractures au sein de la société.

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