Seconde guerre mondiale
Commentaire d'oeuvre : Seconde guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fatima.bennasser • 13 Novembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 857 Mots (4 Pages) • 724 Vues
Pendant la guerre, les armées des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de l'Australie ont de manière générale traité les prisonniers de l'Axe en stricte conformité avec la Convention de Genève (1929). Certaines violations ont cependant été constatées. Selon Stephen E. Ambrose, des quelque 1000 anciens combattants américains qu'il a interrogés, un seul a admis avoir tué un prisonnier. Cependant, un tiers lui ont dit qu'ils avaient vu des soldats américains tuer des prisonniers allemands.
Devant l'afflux de prisonniers à la fin de la guerre, les États-Unis créent la désignation de "forces ennemies désarmées" (DEF) afin de ne pas traiter les détenus comme prisonniers de guerre. Un grand nombre de ces soldats ont été maintenus dans des champs ouverts dans divers Rheinwiesenlagers.
Après la capitulation de l'Allemagne en mai 1945, de nombreux prisonniers allemands sont contraints au travail forcé dans des pays comme le Royaume-Uni et la France. Beaucoup meurent lors d'opérations de déminage.
En 1946, le Royaume-Uni détient plus de 400 000 prisonniers allemands. En 1947, le Ministère de l'Agriculture s'oppose au rapatriement des prisonniers allemands car ils représentent 25 pour cent de la main-d'œuvre agricole.
À l'automne 1945, la Croix Rouge Internationale est autorisée à fournir de l'aide telle que de la nourriture et à visiter les camps de prisonniers dans les zones d'occupation britannique et française de l'Allemagne et, à partir du 4 février 1946, dans la zone d'occupation américaine. "Lors de leurs visites, les délégués ont fait observer que les prisonniers de guerre allemands sont souvent détenus dans des conditions effroyables. Ils ont attiré l'attention des autorités sur ce fait, et peu à peu réussi à obtenir certaines améliorations".
Des transferts de prisonniers ont lieu entre les Alliés. 6 000 officiers allemands sont transférés au camp de concentration de Sachsenhausen sous administration soviétique.
Entre 1945 et 1948, la France a détenu 1 065 000 prisonniers dont 907 000 Allemands, soit 22,4 % du total des prisonniers de guerre allemands, équivalent au 1er contingent en Occident au 4e trimestre de 19472. 765 000 n’ont pas été capturés par ses armées mais cédés, principalement par les Américains (740 000), entre février 1945 et mai 1946. À partir d’avril 1947, la plupart furent rapatriés, les autres (137 987 prisonniers de guerre) optant pour un statut de travailleur civil libre. Ces prisonniers seront principalement employés dans l'industrie, l'agriculture ou pour des missions dangereuses. Sur les 24 178 prisonniers de guerre officiellement décédés, 5 745 furent victimes des conditions de vie dans les dépôts français3. Les campagnes de déminage feront 500 morts français et 5 000 morts allemands4.
Les conditions de détention sont d'abord difficiles mais progressivement le régime de détention s'assouplit (dimanche accordé, statut de salarié libre, loisir et sexualité possibles mais cachées)5.
Une réplique d'une annexe d'un camp de prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale est exposée dans une des maisons de l'écomusée Roscheider Hof de Konz en Allemagne.
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