L'Europe Dans La Guerre Froide (1947-1989)
Mémoire : L'Europe Dans La Guerre Froide (1947-1989). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar angeline251208 • 12 Mai 2013 • 683 Mots (3 Pages) • 1 301 Vues
Il ne s’agit ici ni de raconter seulement la guerre froide ni de raconter seulement l’histoire européenne, mais d’expliquer l’influence de la guerre froide en Europe et l’influence des événements européens sur les relations entre les deux Grands.
Les bornes chronologiques sont connues. L’année 1947, avec la promulgation des doctrines Truman et Jdanov, donne un socle idéologique à l’affrontement qui se prépare, mais ces événements ne concernent pas seulement l’Europe. Cette année est surtout l’année de l’adoption du Plan Marshall par un certain nombre d’États européens, qui formeront à terme ce que l’on appelle sous la guerre froide le « bloc de l’ouest », et l’année de son refus par d’autres États, qui rejoindront, de manière plus ou moins forcée comme la Tchécoslovaquie, le « bloc de l’Est ». L’année 1989 marque à la fois la chute du mur de Berlin, la fin des régimes communistes sous pression de la rue et des dissidents, et la fragilisation du régime soviétique en URSS. Pour notre sujet, le tournant est celui de la théorie des dominos appliquée aux régimes communistes d’Europe de l’Est : manifestations exigeant une libéralisation et la liberté de mouvement, chute inattendue du mur de Berlin (qui n’est qu’un symbole), ouverture du rideau de fer entre la Tchécoslovaquie et la RFA, manifestations massives en Pologne, en RDA, en Tchécoslovaquie, en Hongrie, puis plus difficilement en Roumanie et en Bulgarie, et chute de l’ensemble de leurs régimes communistes avant Noël. Ces deux années 1947 et 1989 marquent une cohérence qu’il faut expliquer, sans donner tous les détails, en introduction. Il ne faudrait pas non plus se focaliser uniquement sur les événements liés à l’affrontement bipolaire : la gestion du plan Marshall a permis aux pays alliés des États-Unis de créer entre eux des liens économiques et politiques (OECE), jusqu’à pousser la France et la RFA à s’associer dans un certain nombre d’entreprises de coopération interétatiques avec le soutien américain (CECA, CED, CEE). Même si la construction européenne n’est pas le cœur central du sujet, il ne faut pas la négliger pour autant.
Le plan le plus attendu est chronologique. Attention à ce que les charnières des parties correspondent à des événements liés à l’histoire européenne.
On peut imaginer une problématique qui interroge les liens entre les événements de la guerre froide et les relations entre États européens, et corresponde à un plan chronologique. Voici ce qui n’est qu’une proposition, bien des plans pouvant être utilisés à condition de toujours relier guerre froide et histoire européenne : 1. Une Europe scindée par la guerre froide (1947-1961), l’occasion d’aborder la constitution des blocs et la fin de la Grande Alliance par le partage physique de Berlin, les crises de Berlin (notamment les événements de Berlin-Est) jusqu’à la construction du mur, le plan Marshall les prémisses de la construction européenne ; 2. Une Europe de l’Ouest qui s’enrichit face à une Europe de l’Est qui conteste (1962-1980), en insistant sur les différences politiques (démocraties libérales/démocraties populaires), économiques (économie libérale manifestée par la CEE/économie planifiée du COMECON), l’influence du communisme en Europe de l’Ouest et le poids de plus en plus fort des mouvements de dissidence
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