EU dans les années 90
Dissertation : EU dans les années 90. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 1608683266 • 17 Mai 2018 • Dissertation • 1 819 Mots (8 Pages) • 587 Vues
I. Réunification allemande
1.1 contexte et cause
- Chute du camp communiste - Fin de la guerre froide - Instabilité sociale de RDA
1.2 l’attitude des différents pays
1.2.1 URSS
“L’Union soviétique est la clé à cette question.” ——le président américain Bush Contexte: déclin du poids soviétique, bouleversements politiques en Europe de l’Est, RDA & RFA se communiquent plus fréquemment, leurs relations s’améliorent, instabilité sociale de RDA avec de considérables émigrations.
1) Gorbatchev: insister la coexistence de 2 Allemagnes, il s’agit du résultat final et légitime de la 2e Guerre mondiale, selon l’accord des quatre puissances victorieuses en 1945.
2) Hésitation: après avoir vu le désordre de la RDA (agitation, exode, exigence de réforme, grève) et découvert la manque de capacité pour l’aider à tout résoudre, URSS admet la probabilité de la réunification. La chute du Mur facilite les émigrations et précipite la unification. De plus, RDA demeure une part la plus faible du camp soviétique, étant donné le fait que RDA et RFA appartiennent à une seule nation.
3) Résignation et soumission: Avouer que la réunification est inévitable en cherchant à assurer ses propres bénéfices et promouvoir un processus plus ou moins pacifique. Face à RDA, URSS manque de capacité de l’aider à stabiliser la société, à réaliser les réformes sociaux et à combler les troubles financiers. Face à RFA, le besoin impératif d’une aide économique et financière occidentale à l’Union soviétique conduit Gorbatchev à assouplir sa position, ainsi URSS approuve la unification sous prétexte des aides financières. Pour le gouvernement de RDA, il souhaite une réunification rapide et il s’agit plutôt d’une absorption de l’un dans l’autre.
Allemagne dans l’OTAN ou le Pacte de Varsovie?
URSS veut que l’Allemagne réunifiée soit neutre, mais refusé par GB, Fr, USA car une puissance neutre sans restreinte des institutions de sécurité constituerait une menace pour l’Europe.
1.2.2 Grande Bretagne
3 stades: méfiance & opposition — acceptation réticente, à contrecoeur — recherche de restreindre l’Allemagne unifiée
1) méfiance & opposition
En Grande Bretagne, la méfiance persiste à l’égard de l’Allemagne. Le Premier ministre conservateur, Margaret Thatcher, exprime ses inquiétudes. Elle cherche à négocier avec d’autres pays tels que la France et l’Union soviétique pour empêcher la réunification de l’Allemagne. Elle préfère que la division persiste encore longtemps, en attendant la démocratisation de la RDA et des pays voisins.
L’intégration dans une fédération européenne ne lui paraît pas une solution car l’Allemagne réunifiée dominerait ses partenaires.
Pourquoi les Anglais ne sont pas d’accord?
- la 2e Guerre Mondiale éveille la méfiance des Anglais envers les Allemands. Madame de fer hérite de son prédécesseur Churchill les idées reçues que la nation allemande se caractérise par une sorte d’agressivité, d’anxiété, et de doute.
- En terme de la politique, Thatcher craint que l’Allemagne réunifiée affaiblisse la relation anglo-américaine; elle s’inquiète aussi de l’importance économique et financière de l’Allemagne qui risque de rompre l’équilibre du marché européen.
- Pour réaliser la réunification, l’Allemagne pourrait s’approcher de l’URSS et devenir neutre en quittant l’OTAN, ce qui entraverait le contrôle militaire sur les frontières de l’OTAN ainsi que menacerait la sécurité des pays de l’Ouest.
- La réunification risque de menacer la stabilité que la division avait contribué à établir.
- Ils ne veulent pas voir une Europe dominé par le couple franco-allemand.
2) Acceptation réticente, à contrecoeur
(Zehn-Punkte-Programm) - Perte de soutien des alliants (la France et les USA qui soutiennent la réunification) - Rester à distance avec URSS de peur que des communications anglo-soviétiques affaiblissent les relations anglo-américaines. - divergence dans le gouvernement anglais. - Un processus inévitable
3) Recherche de restreindre l’Allemagne unifiée
(Traité des 2+4) Sur le plan idéologique, militaire et géopolitique.
- idéologie: souligner des impacts négatifs de la réunification, exagérer les faiblesses de caractère chez les Allemands qui risquent de conduire aux incertitudes.
- Militaire: insister que l’Allemagne reste dans l’OTAN et que le développement militaire soit contrôlé.
- Géopolitique: insister que l’Allemagne doive respecter la ligne frontière Oder-Neisse avec la Pologne, de crainte que une reconstruction des frontières donne à l’Allemagne une grande importance géopolitique une puissance dominante.
1.2.3 France 1) un soutien avec des réserves. En France cependant, des hésitations se manifestent. Une Allemagne unifiée pourrait se tourner vers l’URSS en dépit de la différence des régimes politiques. La puissance économique et politique de l’Allemagne risque de menacer le rôle dirigent de la France sur le continent européen. Le président Mitterrand aurait préféré que la division persiste.
2) à l’égard de la construction européenne
Étant donné l’importance d’établir et de renforcer l’axe franco-allemand qui accélère la construction de l’UE, Mitterand doit admettre que la réunification est pratiquement acquise, il subordonne l’unité de l’Allemagne à l’unification européenne et au renforcement des institutions de la Communauté. Kohl répond à ses inquiétudes en affirmant qu’unité allemande et unité européenne sont les deux faces d’une même médaille. Mitterrand et Kohl sont d’accord pour que le couple franco-allemand donne l’impulsion à une union politique de l’Europe.
1.2.4 USA
Ce sont les États-Unis qui soutiennent le plus activement le gouvernement de Bonn, la RFA représentant leur plus solide partenaire sur le continent européen. Mais la réunification ne doit pas ébranler la cohésion de l’Alliance atlantique
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