Un grand prince, Guillaume V d’Aquitaine.
Dissertation : Un grand prince, Guillaume V d’Aquitaine.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maëlyss Girard • 23 Mars 2016 • Dissertation • 1 486 Mots (6 Pages) • 2 517 Vues
plan détaillé : Un grand prince, Guillaume V d’Aquitaine.
Guillaume V d’Aquitaine née en 969 et mort en janvier 1030 à l’abbaye de Maillezais, fils de Guillaume II de Poitiers et Emma de Blois. Fut la représentation d’un prince pleins de vertus : cultivé, pieux, diplomate … et par conséquent d’un modèle de noblesse, dans un contexte d’Apogée des principauté mais aussi des premières caractéristiques du démembrement qui aller suivre. Ce texte écrit par Ademar de Chabannes moine limousin, chroniqueur est le résultat d’une oeuvre élogieuse mais souvent excessif sur Guillaume V. ceci représente l’une des principale source sur le règne de Guillaume V, étant l’un de ses rares contemporains à avoir écrit sur lui.
Par quel procédé l’auteur nous dresse t-il le portrait d’un grand seigneur, et par quel différents moyens nous montre-t-il la monté en puissance de Guillaume V et ses réelles intentions ?
C’est pourquoi dans un premier temps nous étudierions l’éloge qui est fait sur la personnalité de Guillaume V et l’image positif que ce dernier reflète auprès de tout le monde, lui permettant de se lier dans son intérêt avec l’église mais aussi de masquer certain échec. Puis dans un second temps nous analyserons plus en détails ses liens avec l’église lui permettant d’asseoir son pouvoir et sa puissance, notamment auprès d’autres seigneurs rivaux mais aussi avec ses vassaux, reflétant la société féodale de l’époque.
Un prince d’une grande générosité
Eloge de sa bonté et grandeur
L’auteur débute le texte qui est élogieux en nommant les différent titre pour montrer l’envergure du personnage. « Comte de Poitier et Duc d’Aquitaine » ligne 1 néanmoins ce dernier ne sera nommé duc qu’à sa mort.
Par la suite l’auteur énumère toute les qualités que l’on peut retrouver chez Guillaume V. Il commence tout d’abord par mettre l’accent sur ses qualités intellectuelles (traits de caractères) « aimable {…} admirable par sa sagesse » ligne & à 3. Dans un second temps il insiste sur les qualités qui font de lui un bon seigneur « générosité, défenseurs des pauvres, père des moines, bâtisseur de sanctuaires » ligne 5 à 7.
Tout au long de cet éloge de la personnalité de Guillaume V l’auteur met en évidence le côté très pieux de ce seigneur, faisant de lui un meilleur seigneur au yeux de tous, mais aussi un modèle de noblesse. « Dès sa jeunesse, il avait pris l’habitude de se rendre chaque année à Rome » ligne 8 à 9.
Avec ces exemples Ademar de Chabannes met en avant la gloire de ce prince quasi roi, car il a toutes les caractéristiques d’un bon roi.
B. Un seigneur apprécié de tous
Guillaume V est un seigneur respecté de tous, il a assit son pouvoir devant tous, car même si ce dernier ne brillait pas par ses exemples sur plan militaire lors des guerres, il s’est avéré être un très bon diplomate de surcroît apprécié par le roi des Francs. « Non seulement il soumit à son pouvoir toute l’Aquitaine {…} mais encore le roi des Francs l’avait en grande amitié » ligne 15 à 18.
Pour continuer l’auteur énumère tout les grands rois qui apprécie Guillaume V pour ainsi insister sur la grandeur et l’étendu du pouvoir et de la puissance de ce dernier. Cela met en avant une fois de plus les talents de diplomates, talent pour lequel ce dernier était reconnu.
Cette amitié avec tout ces rois ce traduis donc un divers échanges de présents avec ces derniers, on peut y voir ici aussi une forme de diplomatie qui permet donc à ce dernier d’entretenir ces liens amicaux qu’ils avaient avec d’autres grands seigneurs, liens qui pourrait lui être utile dans l’avenir.
C. Instauration de ses relations avec l’église et échec masqué
Comme il a déjà été cité un peu plus haut dans les texte, Guillaume V est un homme très pieux et ceux depuis son enfance, en effet ce dernier fait régulièrement des voyages à Rome. Raison pour laquelle ce dernier conserve un image de bon seigneur au yeux de la population. Etant plus pacifiste et diplomate il investi beaucoup pour l’église et notamment dans la construction d’abbaye. «il avait pris l’habitude de se rendre chaque année à Rome au siège des apôtres; et les années où il n’allait pas à Rome, il faisait en compensation un voyage de piété à Saint-Jacques de Galice » ligne 9 à 12.
Nous pouvons constater que depuis le début du texte Ademar de Chabannes ne fait qu’une éloge de Guillaume V, car en effet
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