Le facisme
Dissertation : Le facisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lucie Molé • 24 Octobre 2018 • Dissertation • 2 223 Mots (9 Pages) • 575 Vues
Le régime totalitaire est un système politique nouveau qui caractérise l’Italie durant l’entre-deux guerres. En opposition avec les idéaux démocratiques, le totalitarisme vise un contrôle absolu de la personne tant la sphère privée que publique. Portée par l’idéologie fasciste, l’Italie (avec à sa tête Benito Mussolini), sut endoctriner et contrôler la population grâce un contexte difficile. En effet la victoire mutilée de la première mondiale et la crise financière ont permis le retour des nationalistes et par extension, la mise en place de la dictature fasciste sous un apparence légale et de manière progressive. Ainsi, nous pouvons nous demander qu’elles sont les caractéristiques du régime fasciste qui ont fait de l’Italie, un régime totalitaire durant l’entre deux-guerres?
Afin de répondre à cette question, nous étudierons la mise en place de la dictature et l’application d’une politique fasciste puis nous analyserons l’encadrement de la société italienne et sa réorganisation et enfin nous étudierons la répression de la population sous l’autorité fasciste.
Durant l’entre-deux guerres, l’Europe assista à une montée des totalitarismes. L’Italie n’échappant à la règles (tout comme l’Allemagne et la Russie), fut victime de l’autorité de Benito Mussolini, gardien de l’idéologie fasciste, qui mit en place et renforça une dictature dans son pays afin de faire régner le fascisme.
Tout d’abord, Mussolini créa en 1921 le partie nationale fasciste, agissant sous une doctrine nationaliste et totalitaire : le fascisme. Au préalable, il met en place des groupes paramilitaires appelés les « Chemises noires » ou encore les « Squadristes » composés généralement d’anciens combattants. Financés par de grands patrons, leur but est de terroriser certains socialistes et journalistes ou de mater les groupes de grévistes devant les usines. Après de mauvais scores aux législatives de 1921, Benito Mussolini accompagné par des milliers de Squadristes entreprend une « Marche sur Rome ». Un peu à la manière de Garibaldi qui exécuta, durant le siècle dernier, une traversée sur tout le pays afin de l’unifier, Mussolini fait de même et termine sa marche dans la capitale. Le leader du parti fasciste, une fois arrivé à Rome, exige à prendre les fonctions de Président du Conseil (équivalent de premier ministre), ce q’ont lui accorde, et c’est ainsi qu’il arrive au pouvoir. Pourtant, ce n’est que 2 ans plus tard que le Duce affirme réellement son pouvoir. En effet, lors des élections législatives de 1924 Mussolini enregistre un score tout à fait satisfaisant. Cependant, le député de gauche Giacomo Mateotti conteste cette victoire en accusant les fascistes de triches mais celui-ci est retrouvé mort, à la suite de ce meurtre commis par les fascistes, de nombreux opposants s’exilent préférant éviter la mort à cause de leurs oppositions. Pourtant, la suprématie et l’autorité du fascisme italien ne s’arrête pas ainsi. En 1926, Mussolini obtient la majorité et fait alors voter les lois fascistissimes qui ont pour objectifs de donner les pleins pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) au Duce et de maintenir le roi Victor Emmanuel III en place. A partir de cet instant, la dictature fut belle et bien établit et le Duce put exercer un contrôle total sur les populations italiennes afin de faire régner l’idéologie fasciste.
Une fois les pleins pouvoir en mains, et face à une opposition quasi inexistante, Mussolini pu alors mettre en place une politique fasciste en toute liberté. Selon lui, un état fort se doit d’être dirigé par un homme nouveau, virile, militaire et discipliné. Afin de « redonner de l’éclat à l’Italie », la politique fasciste rassemble trois objectifs. Le premier est de préparer la guerre, on met alors en place de nombreuses subventions dans l’industrie lourde pour armer de manière optimale le pays. Le second objectifs est de résoudre le problème du chômage en mettant en place de grands travaux qui nécessitent une main d’oeuvre abondante, enfin le troisième objectifs fasciste est de devenir « autosuffisant », dans le but de subvenir à ses propres besoins, l’Italie fasciste se lança alors dans « la bataille du blé ». Par conséquent, Mussolini amoindrit les importations et relança l’économie en diminuant les dépenses extérieurs. Au-delà de ses trois objectifs qui ont largement contribué à faire accepter la dictature grâce à de bons résultats, le régime fasciste est avant toutes choses, un régime antisémite, c’est pourquoi nous l’associons régulièrement au régime nazi. 1936, est l’année du rapprochement Italo-Germanique et l’on commence à voir apparaître des massages antisémites sur les affiches de propagande. Mais c’est en 1938, que la politique antisémite du fascisme est à son apogée lorsque la législation devient la même que celle appliqué sous le régime nazi, elle vise à exclure tous les juifs de la fonction publique mais aussi à interdire des mariages entre juifs et « non juifs », c’est aussi à partir de cette année-là, que les déportations commencent.
Ce n’est qu’en quelques années (de 1922 à 1926) que la dictature fasciste se mit en place. Etablit de manière progressive et sous apparence légale, elle permit à Mussolini, une fois les pleins pouvoirs entre les mains, de faire appliquer une politique fasciste qui grâce de bons résultats (baisse du chômage), ont amener à l’acceptation de la dictature. Bien que le régime fasciste diminua le chômage, comme dans tous régimes totalitaire, sa population subit la surveillance et l’endoctrinement des autorités.
Comme tous régimes totalitaires, la dictature fasciste dénonce la démocratie, car elle l’a juge d’être inefficace face à la crise. Le fascisme dénonce aussi le pluralisme démocratique comme un facteur qui affaiblit l’Etat. D’après les fascistes, il faut mettre en place un parti unique, dirigé par un chef à qui le peuple doit vouer un véritable culte. Dans le cas du fascisme italien, Mussolini est considéré comme le guides infaillible du peuple. Pour cela, les affiches doivent représenter Mussolini en chef militaire, toujours plus grand, plus fort, il y prend une position de guide. Mussolini se montre comme un homme nouveau, fasciste, tourné vers l’avenir. Mais le culte du chef ne s’applique pas qu’avec les affiches de propagandes. Les discours sont eux aussi un moyen de mettre le dictateur en valeur et de le posé en tant que chef suprême. Ils sont toujours soigneusement mis en scène, lors de grands rassemblements et il serve à montrer l’humanité du chef. Mussolini s’adresse donc à son peuple
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