Le courant culturaliste

LE COURANT CULTURALISTE

Apparut dans les années 20 aux USA, par Boas. Il est aussi appelé culture et personnalité.

Il cherche à répondre aux problèmes de la société contemporaine.

- Murdock, anthropologie culturelle, a critiqué l’anthropologie sociale britannique.

Qu’est ce qu’une culture ?

C’est un mot d’origine latine (cultura), il désigne à la base le soin apporté aux champs et au bétail (relatif à l’activité agricole) et apparaît au XIIIème siècle en France. Puis il changera de sens progressivement au XIVème siècle, il désignera une action alors qu’il était auparavant un état.

À la fin du XVIIIème siècle, le sens figuré commence à s’imposer (culture des arts, des sciences). Il est nécessaire de préciser la faculté étudiée.

Du coup on revient à un mouvement inverse, on passe de l’action (s’instruire), à un état d’esprit cultivé. Aussi, on stigmatise la culture de la nature, où seule la culture peut faire progresser une personne. Il y a une différenciation avec l’animal, la somme des savoirs accumulés est transmise par l’humanité au cours de son histoire.

Au XIXème siècle, la culture toujours au singulier reflète l’universalité des lumières, l’éducation. La société française est au centre de l’Europe dans les domaines politiques et culturels. L’homme nait a l’état de nature et peut toujours se perfectionner en état de culture. C’est un progrès individuel, pour la civilisation c’est un progrès collectif, la civilisation (affinement des mœurs, processus qui arrache l’humanité à l’ignorance et à l’irrationalité, c’est un processus d’amélioration des institutions, et doit s’étendre à toute l’humanité pour porter la population) s’emploie aussi au singulier à cette époque.

Le mot culture s’exporte, on parlera de « Kultur », surtout en Allemagne, c’est un succès dans la bourgeoisie, chez les intellectuels.

Les intellectuels vont se servir de ces mots pour renverser l’aristocratie, cette distance sociale est un ressentis de la part des bourgeois, elle s’oppose aux valeurs de la cours qui sont superficielles, alors que les leurs sont authentiques.

Il y a une opposition entre deux classes nationales, les aristocrates français et les bourgeois allemand. Il y a une recherche de l’idée nationale de la culture.

Plus tard on passe de la culture distinctive à une culture de la nation (tournant XIXème siècle, Elias). Chez Elias cela répond à un complexe d’infériorité. Il essaye de voir comment les choses apparaissent dans la société, et comment la mentalité se forme (psychogénèse). Il essaye de voir comment les personnalités émergent.

Chaque peuple a un signe distinctif, chaque peuple a son génie.

Au XIXème siècle, l’évolutionniste Tylor donne une définition anthropologique de la culture, pris dans sons sens ethnologique le plus étendu elle se complexe et comprend la connaissance, les croyances, l’art, la morale, le droit, les coutumes, et les autres capacités ou habitudes acquises par l’homme en tant que membre de la société. Rien n’est inné, ce sont des choses que l’on a apprises.

Les liens entre la recherche, et le contexte de la recherche.

L’idée de modèle culturel va être très important (contemporain de Boas, début du XXème siècle, idée d’aire

...