Le Monde depuis le tournant des années 1990
Note de Recherches : Le Monde depuis le tournant des années 1990. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Harmoo76 • 14 Mai 2013 • 3 042 Mots (13 Pages) • 979 Vues
Terminale Bac Pro Histoire
Sujet d’étude 4 : le Monde depuis le tournant des années 1990
Situations possibles
- La chute du Mur de Berlin
- Le 11 septembre 2001
Question : Quel nouveau monde apparaît après la chute du Mur de Berlin et l’effondrement du modèle soviétique ?
Séance 1 : Le tournant des années 1990, la fin du monde bipolaire
Situation : La chute d’un symbole de la Guerre froide : le mur de Berlin
Question : En quoi la chute du mur de Berlin annonce-t-elle la fin du monde bipolaire ?
1. Le mur de Berlin
De sa construction…
Une photo du mur de Berlin et /ou de sa chute expliquer, partir de l’événement
Questions : quoi ? où ? depuis quand ? pourquoi le mur ? (raconter l’histoire)
Rappel : le contexte de la Guerre froide, Allemagne et Berlin divisées, Allemagne de l’Est, société plus égalitaire mais qui évolue moins vite, Allemagne plus pauvre donc un million d’habitants de l’Est partent pour l’Ouest via Berlin donc décision soviétique de la construction du Mur à Berlin.
…à sa chute.
La situation en 1989 : « Europe, le big bang », L’Histoire N°346 page 93.
Question : Qu’est-ce qui permet l’effondrement du Mur en 1989 ?
1985 : arrivée de M. Gorbatchev à la tête de l’URSS. Volonté de changer le système car beaucoup de mécontentements et difficultés réelles de son pays.
Exsangue économiquement, la RDA reçoit le nouveau chef de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, le 13 août 1986, pour les 25 ans du Mur. Celui-ci est déjà une épine dans le pied du dirigeant russe qui s'apprête à libéraliser l'URSS.
Ronald Reagan, président des Etats-Unis, se rend à son tour à Berlin le 12 juin 1987. Il provoque alors Gorbatchev, sous les yeux d'Helmut Kohl, chancelier de la RFA : "Si vous voulez la libéralisation, M. Gorbatchev, démolissez ce mur".
La « Révolution de Velours » et la fin des « démocraties populaires » (1988-1990) : Le 7 décembre 1988, à la tribune de l’ONU, Gorbatchev annonce la réduction des forces armées soviétiques en RDA, Hongrie et Tchécoslovaquie, ce qui signifie la fin de la « doctrine de souveraineté limitée » : l’Union soviétique se désengage de l’Europe de l’Est. Ce discours inaugure la « Révolution de velours », c’est-à-dire la transition douce des pays de l’Europe de l’Est entre un régime communiste et un régime démocratique multipartiste par de nouvelles lois constitutionnelles de 1988 à 1990, sans guère de combats ni de sang versé. En RDA, les habitants commencent à migrer vers la RFA par la Hongrie libre (été 1989). Puis, sous la pression de la population, le Mur de Berlin chute le 9 novembre 1989 et l’Allemagne sera réunifiée l’année suivante (3 octobre 1990). En Roumanie, le régime autocratique de Ceauşescu est le dernier à tomber, le 26 décembre 1989 et le dictateur est assassiné ainsi que sa femme. En 1990, Gorbatchev obtient le prix Nobel de la paix.
7 octobre 1989. Gorbatchev est accueilli par Honecker à l'aéroport de Berlin pour les 40 ans de la RDA. Des milliers d'Allemands de l'Est demandent alors plus de libertés à "Gorbi". Face à un Honecker irrité, le père de la Glasnost exclut toute répression.
Opposition grandissante de la population de RDA : manifestations pour plus de liberté, liberté de parole, de presse et de rassemblement.
« Manifestations du Lundi » rassemblant de plus en plus de participants.
Volonté de répression de la Stasi et de l’armée populaire, mais M.Gorbatchev fait savoir que l’URSS n’interviendrait pas en RDA.
18 octobre, démission du rigide Erich Honecker, renversé par le parti communiste au pouvoir. Remplacement par Egon Krenz, plus conciliant et plus favorable à un « tournant ».
Mais la situation ne s’apaise pas. Le 9 novembre à Berlin, lors d’une conférence de presse un membre du bureau politique du SED annonce : « Nous avons décidé aujourd’hui d’adopter une réglementation qui permet à chaque citoyen de la RDA de se rendre à l’étranger par les postes-frontières est-allemands », le mur était tombé.
L’ouverture du rideau de fer avant la chute du mur :
Miklos Nemeth, Premier ministre hongrois à l’époque, explique que « c’était un test pour voir si ce que Gorbatchev m’avait dit en mars était vrai, ou si l’Union soviétique répondrait en donnant l’ordre à plusieurs de ses bataillons stationnés en Hongrie d’intervenir ». [..] Mais depuis quelques mois, Moscou donnait des signes de désintéressement face à la volonté de la Hongrie de se démarquer de la politique d’isolation par rapport à l’Ouest. En mai 1989, la Hongrie avait déjà commencer à démanteler les 246 kilomètres de grillages installés depuis 1966 entre la Hongrie et l’Autriche. […] Le 27 juin, les deux chefs de la diplomatie, hongrois et autrichien, officialisèrent la percée. Ils se montrèrent devant les caméras sur la frontière, armés d’imposantes cisailles. Toujours aucune réaction du côté russe.
Oanna Favennec, « 19 août 1989 : le pique nique de la liberté », www.rfi.fr, 19 août 2009.
Pour conclure et faire la transition avec l’effondrement du bloc soviétique
2. L’effondrement du modèle soviétique
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