Le Congres De Vienne

En 1815 se tient à Vienne une conférence (le Congrès de vienne) des représentants des pays vainqueurs de Napoléon Ier. L’Autriche, la Prusse, la Russie et l’Angleterre se réunissent pour discuter des conditions de paix. Vienne est alors choisie pour sa position centrale en Europe et pour le rôle déterminant qu’à jouer l’Autriche durant la guerre Les grandes décisions votées à Congrès de Vienne sont la restauration de la monarchie française, l’abandon par la France des territoires conquis depuis la Révolution. Une nouvelle carte de l’Europe est dessinée elle est : simplifiée par rapport à celle de 1789 (de nombreux petits Etats disparaissent), les Etats limitrophes à la France sont renforcée de sorte à l’empêcher de redéclaréer de guerre. Le Congrès de Vienne a permis de stabiliser la situation européenne. Cependant, il ne tenait pas compte du droit du peuple et des idées révolutionnaire bien qu’il prévoyait l’abolition de l’esclavage.La carte de l'Europe est modifiée : La Russie s'agrandissait de la Finlande, de la Bessarabie et de la majeure partie de la Pologne. La Prusse réduisait sa part de Pologne, mais recevait la Poméranie suédoise, le tiers de la Saxe, la Westphalie, une partie de la rive gauche du Rhin. L'Autriche renonçait aux Pays-Pas et aux duchés souabes, mais prenait ou reprenait le Tyrol, Salzbourg, la Galicie, la côte dalmate, le Royaume lombard-vénitien. Pour surveiller la France, outre la Prusse rhénane, était créé le royaume des Pays-Bas (Hollande, Belgique, Luxembourg) au profit de la maison néerlandaise d'Orange. La Confédération helvétique, neutre, s'agrandissait de trois cantons. Le royaume de Piémont-Sardaigne annexait Gênes.

Au nord, le Danemark cédait la Norvège à la Suède et obtenait Holstein et Lauenburg. L'Allemagne et l'Italie restaient morcelées. La Confédération germanique, présidée par l'empereur d'Autriche, réunissait trente-huit États souverains.

Sur les sept États italiens, un appartenait à l'Autriche, trois avaient des princes autrichiens. L'Angleterre gagnait Helgoland, Malte et les îles Ioniennes, la Guyane et quelques Antilles, le Cap, l'île Maurice, Ceylan.

L'œuvre du congrès de Vienne allait assurer à l'Europe quarante ans de paix relative. Mais le mouvement des nationalités, caractéristique du xixe siècle, devait entraîner sa ruine.

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