La population face à la vie et à la mort
Cours : La population face à la vie et à la mort. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thomas Joly • 16 Octobre 2017 • Cours • 950 Mots (4 Pages) • 689 Vues
CM du Mardi 05 septembre 2017
Thème 1 : La population face à la vie et à la mort. |
Introduction :
Il y a peu de documents fiable sur cela mais on peut prendre des sources fiscales :
- Les Feux= foyer fiscal
on parle de rôle fiscal = registre qui comptabilise les feux
mais combien de gens dans un feux ? ( entre 4 et 5 ), on a une marge d’erreur de 20% car on ne peut pas savoir précisément, de plus les pauvres / vagabond ne sont pas comptabilisés et échappent à ces statistiques.
-1684 :Enquête de Vauban ( ministre de Louis XIV): dans le but de réaliser un nouvel impôt , la capitation ( 1695) mais même l’enquête de Vauban est incomplète
-les registres paroissiaux ( enregistrement de tout les baptêmes , mariages et sépultures)
En 1955 Pierre Goubert et Louis Henry, lancement en vogue qui s’intéresse aux démographie de l’ancien Régime ( PMS).
Avec ça ont peut dresser un premier bilan.
I-Les mouvements démographiques :
La France est un géant démographie ( 18 à 21 millions d’habitants) , c’est grâce à cela que les armées de Louis 13 parviennent à résister contre les autres pays (+ permit à la Révolution d’avoir une masse).
Cette population est très inégalement réparti : majoritairement rural , une petite minorité habite dans les villes. Globalement on peut dire que les points de fixation n’ont pas changer depuis le Moyen Age , l’organisation des villages ne change pas très vite → stable , immobile.
Mais différence démographique entre le nord et le sud :
France du Nord : dépasse 50 hab / m² ( bassin parisien 80hab/m²)
France du Sud: cas des Alpes / provinces 30/40 hab /m² même parfois moins de 20 !
On peut aussi ajouter la sédentarité = on ne se déplace que si on est obligé ou dans une situation urgente car on a pas les moyens de se déplacer.
Ce n’est que en période de crise qu’il y a des mouvement de population ( on le sait grâce aux registres paroissiaux)
La vie à la base est communautaire , celui qui est isolé est complètement stigmatisé (vagabond) . La force d’identité se dégage de l’attachement à la terre , c’est profond , encré dans les mentalités , plus on est propriétaire , plus on a une identité et une reconnaissance force lié à la propriété de la terre. La place que on tient dans le village tient du fait qu’on est de plus en + prioritaire.
Les conjoints étrangers ( dans un rayon de 10km) ne dépassent pas les 20%
donc il y a endogamie , les conjoints sont originaires d’un même lieu.
Mais il y a des migrations quand même ( temporaire ) , migration saisonnière par exemple qui commence à la fin de l’été et finit au début printemps en montagne à cause de la neige et ceux-ci descendent dans les plaines même jusque en Espagne , Italie , Allemagne , ou aussi le bassin parisien. Il y a même une solidarité montagnarde ! (+ chaudronnier en Auvergne , maçon dans la Creuse). Il y a très peu de migration transatlantique (contrairement aux anglais (Mayflower)) , il y a quelques émigrés qui se sont installés au Canada , sur 1 siècle et demi : 25 milles français partent dans les pays lointains ( donc très peu). Contrairement à l’époque de l’Édit de Nantes ou 200 000-300 0000 personnes partent.
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