La Pampa Argentine, Jules Huret

« La pampa argentine » Jules Huret

        « Notre infatuation n’admet pas volontiers que nous ayons quelque chose à apprendre des jeunes sociétés dont il nous arrive de parler avec trop de détachement. Nous ne saurions nier pourtant que leurs tentatives soient belles, et qu’elles s’acheminent d’un pas résolu vers le succès » Georges Clémenceau dans ses Notes de voyage dans l’Amérique du Sud , il est invité pour une série de conférence sur la démocratie en Argentine en 1910 lors des centenaires de l’indépendance de celle-ci.

        Au début du XXème siècle, après plusieurs années d’esclavages, de crise politique et financière ainsi que de guerre contre les indiens. L’argentine met en place de nouvelles politiques afin de reconstruire leur pays en favorisant l’immigration européenne. Le gouvernement décide d’occuper les vastes endroits de Buenos aires afin d’accueillir cette population étrangère mais aussi  d’y développer des techniques agricoles nouvelles venant de l’Europe. L’économie de l’argentine s’accroit et se place petit à petit à côté des plus grandes puissances agricoles. L’argentine s’oriente alors vers l’exportation de matière première et de produits agricoles vers l’Europe. On la surnomme au début des années 1900 « le grenier à blé de l’Europe ».  

        Cet extrait est tiré du roman En argentine, publié en 1911 par Jules Huret. L’auteur veut  montrer à la société française les pays étrangers qu’ils ne devaient pas ignorer.

                Jules Huret né en 1863 est un grand journaliste français, ayant beaucoup voyagé.

 En 1902, il décide de faire de nombreux voyages à l’étranger, où il rapporte de

nombreux témoignages publier dans le Figaro. En 1910, il décide de se rendre en

Argentine lors des centenaires de l’indépendance du pays, où il rencontre les habitants

locaux et immigrés et découvre ainsi l’agriculture impressionnante à Buenos aires. Il

écrit En argentine en deux tomes entre  1911 à 1913 : Buenos Aires au Gran Chaco  et

De la Plata à la Cordillère des Andes.

                L’extrait étudié se divise en trois parties : De la première ligne à la ligne vingt

cinq, l’auteur évoque la ville de Buenos aires, une région détenant un vaste territoire

favorable à l’agriculture et à l’élevage en masse. Puis de la ligne vingt cinq à la ligne

trente huit Jules Huret analyse la situation de l’argentine envers cette croissance

incroyable avec ses acteurs. Enfin, de la ligne trente neuf à la ligne cinquante et une, on

évoque l’enjeux financier, une croissance économique grâce à une alliance avec

l’Europe, dans cet extrait, on parle du cas du Royaume-Unis.

        Comment un pays ayant connut de nombreuses difficultés durant les siècles derniers à pu devenir l’une des plus grandes puissances mondiale agricole et exportatrice de matière première dans le monde?

        Nous étudierons une époque de prospérité, puis nous analyserons un pays qui se modernise, enfin nous nous pencherons sur l’expression « Le Grenier de l’Europe ».

I. Une  époque de prospérité

1. Les centenaires de l’indépendance de l’argentine

Nous évoquerons l’indépendance de l’argentine déclaré en 1810, après de nombreuses révoltes, de crises et de guerres. C’est alors un pays qui s’apaise et décide d’utiliser une politique nouvelle, celle des immigrants européen afin de  développer de nouvelles techniques moderne pour reconstruire le pays, qui à partir de 1853 met en place des lois comme celle de la « ley de immigracion y colonization » avec de nouvelle délimitation en 1888 avec l’exemple de Buenos aires

b) Une forte migration « européenne »

L’argentine va connaitre une très forte vague d’émigration durant les années 1900 à 1914. Une migration venant de l’Europe, pour développer l’élevage et l’agriculture.

Buenos aires décide alors d’occuper le vaste endroit de la cité de Pampa, entre 1904 et 1909. De la deuxième ligne à la cinquième, l’auteur explicite les dimensions énormes de cette vallée qui permet ainsi de recueillir de nombreuses infrastructures dédiées à l’élevage, à l’ agriculture mais aussi à d’autres activités économiques. La population ne fera que de s’accroitre et  permettra ainsi au pays de se démarquer de l’Amérique Latine, voir tout le continent Américain grâce à ses techniques et son innovation sur l’exportation internationale.

II.  Un pays qui se modernise

1. Les facteurs de son essor

L’Argentine dans les années 1900 connait une période prospère, mais celle-ci est due à plusieurs facteurs : Dans un premier temps, l’Argentine met fin à la guerre contre les indiens en 1879, et peut ainsi exploiter les territoires occupé anciennement par les indiens.  De plus, le pays connait une arrivé massive d’immigrants européens permettant ainsi d’importer leurs connaissances et techniques plus avancé que celle présente sur le continent. Ce qui permet ainsi de développer une modernisation de l’économie, avec une adoption de techniques moderne et d’une intégration du pays dans l’économie mondiale : essor du commerce et des investissement étrangers dans les infrastructures.

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