Histoire des APS

QUESTION DE PARTIEL : rapport aux corps

Incidence du lieu sur les pratiques et représentations des élèves liées à leur culture.

Santé partie intégrante en EPS ?

La culture se constitue au fil du temps et se transmets d’un individu à un autre. La notion de transmission caractérise la culture.

Il y a eu de nombreux rapport entre l’EP et la santé.

Parole = les mots ont un sens.

Le rapport est corps est pétri de signification symbolique, tout comme le rapport à la santé

Maladie : sous quelles conditions se considèrent on malade ?

L’univers de la maladie est conçu par des représentations individuelles et collectives.

APPROCHE HISTORIQUE DES RAPPORT ENTRE EP ET SANTE

En occident il y a une association traditionnelle entre gymnastique et santé. De nombreuses personnes ont prôné le rôle des exercices physiques en faveur d’une bonne santé.

TISSOT en 1780 : « la gymnastique est cette partie de la médecine qui enseigne l’entretien ou le rétablissement de la santé grâce aux exercices. » ➔ Cette idée était novatrice à l’époque mais va s’imposer dans une vision morale de de l’éducation du corps, vision qui à l’époque était encore marqué par la religion. Dans ce contexte le corps d’un individu était au service de l’âme.

La discipline du corps relève à la fin du 18e siècle d’une résistance à une représentation religieuse du corps comme la partie faible de l’être.

1850 : contexte des grandes réformes hygiénistes, qui permettent la mise en place d’une législation sanitaire et sociale. Fin 19e : l’activité physique sera reconnue pour elle-même dans sa capacité à transformer l’individu sur un plan physique morale et psychologique. Elle ne sera donc plus accompagnée de chants militaires ni doublé d’une éducation religieuse. Cette fonction qu’elle assure sur les plans sanitaires et sociaux prend forme dans l’idée du renforcement des corps et du caractère des individus. La santé morale et la santé physique sont étroitement liées et dépendent de l’exercice corporelle. Le double intérêt porté au plan moral et au plan physique vient d’une préoccupations commune associé à la notion d’attention et ceux dans une perspective d’équilibration des individus à travers leurs activités.

L’influence de la médecine se retrouve progressivement dans la distinction effectuée entre les jeux traditionnels et les activités physiques. On attribue en effet aux jeux traditionnels une signification tournée vers l’amusement, la distraction tandis que l’activité physique est orientée a des fins de santé relevé de la science.

A la fin du 19e le corps fait l’objet d’une construction rationnelle légitimé par des connaissances médicales et représenté dans la culture physique. A cette époque en EPS on introduit la perspective du dvlpt d’un individu par le biais des activités physiques. On parle également d’un perfectionnement de l’individu et on lui associe la notion de santé. Ce modèle d’individu perfectionné et en pleine santé est notamment représenté par le champion, décrit comme un idéal de l’homme sur le plan corporel et donc comme un idéal de cette culture corporelle. On va très rapidement lui associer la beauté de l’apparence physique et confondre dans une seule et même représentation cette image avec celle de la santé. La finalité est donc hygiénique, elle ne peut être atteinte que par le biais de la pratique corporelle dans cette conception.

Selon TISSIE en 1919 la santé est la finalité première de l’EPS, puisqu’elle est considérée comme la plus importante des forces d’un individu. Le concept de santé se retrouve donc dans les ___ de l’EPS tout du long du 20e.

__________________et ou l’activité physique est une pratique hygiénique à une conception ouverte qui consiste à voir la santé comme un état de bien-être. Dans un premier temps la notion de santé était plutôt appréhendée dans une conception mécanique de l’EP, tandis qu’aujourd’hui elle fait plus référence, depuis les années 80/90, a une conception écologique. Entre les 2 guerres la préoccupation qui était de régénérer la race servait de force de travail et donc de redémarrage économique. Suite a la 1GM fut introduite une démarche de type eugénique (basé sur des méthodes de sélection destinées à améliorer la qualité de l’espèce humaine.). Le couple gymnastique-santé va donc conduire à la formation de stéréotype corporelle basés sur la force, la nature, le primitif et l’homme nouveau (Rousseau), afin de combattre la décadence de la race.

Si les 2 principes gym et santé ne sont pas respectées, l’homme sera qualifié de « malheureux et malfaisants », d’inutile pour la société.

Il s’agissait de dvlpr des qualités motrices au service d’une activité elle-même liées au service -----------------.

Le corps est soumis à l’ordre social et la santé représente le signe visible de cette soumission. Par la suite, les découvertes de la médecine (cardiovasculaire et respiratoire et physio) viennent renforcer le lien entre EP et santé. L’AP est calquée, conditionnée par le modèle médical et les exos sont aménagés en fonction de ce type de représentations. ______________________________

L’importance de l’hygiène dans la conception de la santé associé à la culture physique remonte à Galien pour qui la médecine comprenait 2 parties :la thérapeutique et l’hygiène (s’occupe de l’homme en bonne santé). L’hygiène est une partie de la médecine, et la gymnastique est une partie de l’hygiène. A la fin du 19e et jusque les années 1920, les sociétés occidentales connaissent de graves épidémies, pbs d’alcoolisme important et conditions de vies déplorables dû aux destructions de la guerre. Ces traditions hygiéniques associés à un contexte social et culturel dégradé va aboutir à ce que Norbert Elias a nommé le procès de civilisation qui érige la santé en normes sociales, détenant ainsi un pouvoir de conditionnement des masses populaires.

On considère que ce dvlpt de l’enfant s’inscrit d’un point de vue général en rapport avec la société, donc en rapport avec des dynamiques/logiques sociales. En l’occurrence, après la 2GM la nécessité de reconstruire les corps, de lutter contre les épidémies ou l’alcoolisme à été moins prégnantes, et les politiques d’éducations se sont intéressé à la santé dans la recherche d’un équilibre social. Dans les années 50, il s’agissait donc de former des être équilibrés, des êtres fort pour être utile, intellectuellement dvlpé sans surmenage excessif, or, ce challenge est relevé par l’école. En travaillant cette notion d’équilibre, on contribue à la santé du citoyen général, en préconisant une éducation globale au plan physique, intellectuel et moral. De cette manière-là, l’EP à trouver une place à part entière dans l’institution scolaire. Peu à peu, la notion de prévention l’emporte sur la guérison. L’EP vise la préservation des générations futures. La santé psychique va de pare avec la santé physique. Au cours des années 70 c’est affirmé le courant sportif qui avait débuté des la fin du 19e siècle. Il se distingue de la démarche hygiéniste car son principal objectif est la performance. Ce changement de logique a été favorisé par l’émergence dans les années 60 de la 5e république, qui incite le citoyen à l’autonomie et à l’adaptation face au changement de la société. La France gouvernée parle Gal De Gaulle qui mobilisait la population autour de valeurs de prestiges et d’excellence ; or ces caractéristiques morales se retrouvent dans le dvlpt de la compétition par le biais de la pratique sportive. Les méthodes péda accompagne donc un mouvement en faveur de l’autonomisation des élèves, notamment par l’introduction de méthodes non directives. Dans le domaine sportif en particulier, cette approche avait été développer dès les années 20 par Coubertin. Ce dernier préconisait une démocratisation du sport mais parallèlement il prône l’intérêt d’une élite sportif comme modèle nationale. Le caractère excessif de certaines de ses idées se retrouve dans l’exclusion des femmes dans les JO ; il qualifie également leurs perfs d’impensables, inesthétiques et incorrecte. En parallèle on assiste à une intégration scolaire de l’EP avec une influence de la péda dans les pratiques physiques (ayant permis de relativiser le caractère excessif du sport dans sa forme élitiste).

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