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Cours d'introduction à l'étude des médias

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Par   •  2 Novembre 2017  •  Cours  •  3 639 Mots (15 Pages)  •  1 063 Vues

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Introduction à l’étude des médias

Que sont les médias ?

Titre emprunter À un ouvrage de Remi Rifel,

Introduction :

  • Les multiples accessions du terme média
  • Univers des médias est diversifié

I les multiples accessions du terme

Le terme les médias, histoire de son importation : le mot est francisé en 1973 et c’est à partir de ce moment qu’un accent est mis sur le mot média. Ce terme est issu de l’expression masse média, révélation anglo-saxonne importée dans les années 50.

Le mot est complexe à définir : tout le monde sait ce que sont les médias mais en même temps difficile à définir

Définition du mot média petit Robert : ensemble des supports de diffusion massive de l’information (ex : presse, radio, télévision, cinéma, publicité etc…). L’accent est mis sur la technique qui représente la voix de diffusion sur laquelle la définition met l’accent.

Le Larousse donne comme exemple le livre en plus.

Évolution du terme, en 90 on parlait de presse écrite et audiovisuelle, aujourd’hui le mot presse renvoie d’abord à du papier.

Définition d’un universitaire Rémi Rifel dans son ouvrage que sont les médias ? :

Il insiste dans sa définition sur la nécessité de ne pas s’en tenir à la dimension technique ou technologique des définitions actuelles, les médias ne sont pas qu’un moyen de diffusion. Il insiste sur le fait qu’un media c’est de la technique, une organisation et des usages. Description qui permet de mieux cerner le mot

Definition: les médias doivent être conçu comme un ensemble de technique, de production, et de transmission de message à l’aide d’un canal, d’un support, vers un terminal (récepteurs, écran etc…) ainsi que comme le produit proprement dit de cette technique.

C’est aussi une organisation économique, social, symbolique. Une organisation qui traite ces messages.

Mais le média donne lieu à des usages variés, le mot usage indique que même s’il y a des logiques générales a observés, mais il indique quand même qu’il y a de la diversité. 

Le terme d’usage tant à remplacer le terme de fonction a été très à la mode dans les années 60 50, le fonctionnalisme est une approche en science sociale. Le terme de fonction répond à la fonction à quoi sert… ? Les fonctionnalistes distinguaient les fonctions explicites = celle qui sont voulu et attendu, et les fonctions latentes = fonction qui ne sont pas moins importante mais qui ne sont pas explicitement voulu et attendue. Par exemple dans le parti communiste, question posée : à quoi sert à le parti communisme, et les fonctions latente : le parti com avait beau se présenté comme parti révolutionnaire, il intégrait massivement des marginaux en facilitant le vote.

Il y a 40 ans le mot usage aurait été remplacé par le mot fonction, un vieil article d’un que sais-je article de Pierre Albel dans les années 60 : les médias remplissent 4 a 5 fonctions

- l’information = la transmission, l’explication et le commentaire des nouvelles, de l’actualité

- la documentation = la presse joue un rôle de remise à jour des connaissances du faites même de sa périodicité.

  • Le divertissement = lire divertit, rubrique de jeu, des romans feuilletons.
  • La fonction psychothérapeutique = la presse et les auteurs seraient en capacité d’aider les lecteurs à se purger et à se libérer de leur frustration avec les faits divers, la lecture des crimes, qui deviennent parfois des feuilletons. L’actualité permettrais ainsi de se sentir mieux dans le monde à travers le récit raconter dans les médias

- L’intégration sociale = « la lecture du journal est une sorte de dialogue avec le monde » ils rendent aussi possible un dialogue avec les autres, enquêtes qui montrent l’importance des médias dans la hiérarchie des sujets de conversation.    

 

L’inconvénient c’est qu’il prend les phénomènes de très hauts, ce type de réflexion dans généralité n’est ni vrai ni fausse, il est vrai pour certains moins pour d’autre, et il est tellement général qu’il est difficilement invalidable.

II un univers diversifié

Parler des médias en général n’a pas de sens or, nous le faisons tous, nous avons tous tendance a généraliser alors même que l’enjeu et de déconstruire et oublier la pseudo unité que le mot laisse entendre, c’est une facilité de langage.

Zéro sens car c’est univers est éclaté et on peut le voir par quatre manières :

  • L’offre est de plus en plus segmentaire : (les mots ne permettent pas encore de nommer la numérisation de la société et qui permet d’englober toute les pratiques de la presse car il y a encore du papier) lorsqu’on passe en revue les différents secteurs des médias on se rend compte que la spécialisation a bouleversé les usages mais que l’offre générale n’a pas changé. On est passé d’une offre très généraliste a une offre plus segmenter sans que le vieux disparaisse complètement.

La presse écrite = ne permet pas d’analysé les transformations d’offres. La presse quotidienne distinctive de la presse magazine qu’on distingue de celle dite grand public ou spécialisé = celle qui s’adapte à tout le monde peut importer les loisirs ou les centres d’intérêts de celle dites professionnels, la presse professionnelle elle, concerne les métiers et les secteurs professionnels, c’est un univers qui est une jungle épaisse car personne n’a essayé de saisir le poids économique et ces transformations, assez opaques et souvent issue des fédérations de métiers. Très peu se vendent en kiosque, la plupart sont connue que par des initiés. Elles sont vendues à des abonnées ou à bas prix voir gratuits. Le poids des annonceurs est très fort et la liberté des journalistes est encore plus limitée qu’ailleurs.

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