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Chine médiévale et moderne

Fiche de lecture : Chine médiévale et moderne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2015  •  Fiche de lecture  •  4 039 Mots (17 Pages)  •  781 Vues

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Braudel : Grammaires des civilisations

Chapitre 1 déjà lu.

Chapitre 2 : La Chine classique

Les dimensions religieuses : la piété d'un fidèle va d'une forme religieuse à une autre sans aucun souci de moral. Confucianisme ; taoïsme ; bouddhisme + tardif « Trois Grands ». Il y avait déjà une vie religieuse antérieure. Les populations pratiquaient le double « culte des ancêtres » : important dans les familles dîtes « patrilinéaires », rassemblant des familles issus d'un mm ancêtre, un culte qui rappelle celui de la Grèce archaïque ou de la Rome antique. Et des « divinités du Sol » seigneurial  : les dieux locaux soumis à un grand dieu du Sol Royal. Dieu des Morts, dieu du Ciel, dieux des montagnes, des Quatre Mers... Dieux nombreux. Un polythéisme qui croit à la survie des âmes : séjour infernal, séjour céleste ou sur terre dans le temple des ancêtres ou aux Sources Jaunes. La vie de l'au de-là n'est possible que grâce aux offrandes et aux sacrifies des vivants.

Confucianisme : « Confucius » (551-479 av JC) une tendance rationaliste, relativiste du monde en réaction contre l'ancienne religion + morale politique et sociale (religion ou attitude philosophique). C'est avant tt l'expression de lettrés ce qu'on appelle les « mandarins ». Son dvmpt est lié à celui de l'enseignement : La Grande Ecole fondée en 124 av JC par l'empereur WOU dans laquelle on s'appuyait sur la lecture et le comm de 5 livres Mutations ; Odes ; Documents ; Printemps et Automne et Rites. Chaque maître enseignait 1 livre à une 10aine d'assistants qui, à leur tour, enseignaient à des élèves. Le confucianisme est une tentative d'explication du monde, qui vise à éliminer les croyances populaires anciennes en respectant néanmoins la tradition. Une sorte de théorie scientifique de l'Univers. Reposant sur les forces de la natures, les rapports des H avec le monde surnaturel. Yin : ombre ; temps froid et pluvieux ; hiver ; ce qui est féminin ; passif ; temps de repos et le Yang : soleil ; chaleur sèche ; été ; ce qui est masculin ; actif ; temps d'activité. Les confucianistes se sont emparés de ces 2 mots pour en faire le symbole de « deux aspects concrets et complémentaires de l'univers, qui s'opposent dans l'espace et alternent dans le temps ». L'alternance : c'est le tao. L'H est dans l'univers un élément particulier, perturbateur (physiques : tremblements de terre, inondations. ; humaines : révoltes...). Maintenir un ordre dans la société ainsi chacun reste à sa place. Respect, humilité, soumiss° aux sup en rang social mais aussi en âge = vertus confucianistes. La voie = tao

Taoïsme : recherche mystique de l'absolu et de l'immortalité + religion individuelle du salut. Se rattache à l'enseignement de Lao Tseu VIIe s av JC.  Interprétation propre du Yin et du Yang. Pour eux le tao est un absolu mystique qui ne s'atteint que par la méditation. De longues années de méditation et de purification pour l'immortalité de l'âme et pour le corps : gymnastique respiratoire ; diététique attentive : pratiques alchimistes → allégement du corps pour la quête de la longue vie.

On distingue tao-min (« peuple taoïste ») et tao-che (vrais adeptes). Tao-min se contente de multiplier les offrandes... mais ils ne peuvent prétendre à l'immortalité. Religion fondée sur l'individualisme, liberté perso.

Bouddhisme : importé par des missionnaires des Indes et de l'Asie centrale. S'est formé aux Indes entre VI e et V e av JC. IIIe ap JC il se répand en Chine. Il enseigne que les H après la mort renaissent en un autre corps pour une existence + ou – heureuse (suivants les actes accomplis dans sa vie). Il s'agit d'atteindre le Nirvana. Taoisme + Bouddhisme = religion du slt, quasiment de mm pratiques → une confusion qui a permit la propagation du bouddhisme. Portant les 2 religions s'opposent profondément. Le bouddhisme considère le corps comme une chaîne imposée aux H et qui n'a pas d'existence réelle diff du taoïsme qui repose sur la préservation du corps. Lorsqu'on appris les fondements du bouddhisme, il fut favorisé et persécuté tout à tour. Diversité religieuse plus vivre par la suite avec l'introduction des chamanistes mongols, bouddhistes de rite tibétain, Nestoriens (chrétiens), catholiques...

Les dimensions politiques : évolution lente.  Monarchie impériale : 4000 années, 22 dynasties successives et va de 221 av JC jusqu'à 1911-12. Les actes de l'empereur ont un caractère sacré. Il gouverne en vertu d'un « mandat du ciel ». Importance des Mandarins : hauts fonctionnaires, titres intellectuels qui leurs donnent des droits sociaux et un prestige exceptionnel. Ils exercent un seul et unique métier, la main du lettré ne px accomplir qu'1 seul job « gouverner ». Que signifie gouverner dans l'ancienne Chine ? Assumer toutes les tâches d'administration et de justice. Les mandarins lèvent les impôts, rendent la justice, assurent la police...  Leur rôle ? Assurer le bon fonctionnement d'une société agricole. Ils prônent les vertus de la hiérarchie, de l'ordre public, de la morale confucéenne.Conquête Mgl (1211-1279) s'est achevée par la conquête de la Chine des Song du S. Pendant longtemps le Sud était peu peuplé. Au XI e s terre de riz.

Les dimensions sociales et économiques : Société agricole et prolétarienne en raison d'une énorme masse de pauvres paysans. Société « patriarcale » : pq ? Pcq culte des ancêtres, solidarité familiale ; « esclavagiste » : l'esclavage présent (misère + surpop) les malheureux se vendent eux-mm. Vente d'enfants ;  « paysanne » : au dessus d'eux il y a des « notables ruraux » exigeant des paysans des corvées, des prestations (en nature le + svt) (F.B). Ordre social : lettrés ; paysans ; artisans ; marchands. Économies peu évoluées : pas de villes libres, pas de classes de marchands, concentrations industrielles rares (qqs mines de charbon dans le N), pas de crédit (slmt au XIX e s) → Chine classique mal ouverte sur le monde extérieur et trop peuplée. La Chine ne débouche sur le monde extérieur que par deux seules voies la mer ou le désert parfois difficiles à franchir. La Chine trop peuplée : dès le XIIIe s il y a envir 100 millions de Chinois (90 millions dans le S, le reste dans le N). Baisse progressive 1384 : 60 millions (fin domination Mgl + Rev des Ming 1368). Surabondance humaine qui a probablement empêché des progrès techniques possibles.

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