Fiche de lecture : FRIEDMAN, Thomas. Paix des peuples, guerres des nations. Paris, Denoël, 2003, 516 p.
Fiche de lecture : Fiche de lecture : FRIEDMAN, Thomas. Paix des peuples, guerres des nations. Paris, Denoël, 2003, 516 p.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Benoît Castéla • 18 Avril 2017 • Fiche de lecture • 1 260 Mots (6 Pages) • 1 025 Vues
Fiche de lecture
FRIEDMAN, Thomas. Paix des peuples, guerres des nations. Paris, Denoël, 2003, 516 p.
Mots clés : djihadisme, islamisme, terrorisme, Ben Laden, États-Unis, Israël, Georges W.Bush, Palestine, Moyen-Orient, Saddam Hussein, Irak, Arabie Saoudite, Pakistan.
Situer l’ouvrage :
Thomas L. Friedman est éditorialiste au New-York Times depuis 1981, journal américain pour lequel il analyse les conflits internationaux et la politique étrangère des États-Unis chaque jour. Il est également triple lauréat du prix Pulitzer pour ses articles dans le New-York Times à propos du terrorisme. Auteur de deux autres livres sur le Moyen-Orient, From Beirut to Jerusalem (1989) et The Lexus and the Olive Tree (1999), il fait figure d’expert sur cette partie du monde.
Son livre, Paix des peuples, guerres des nations regroupe chacune de ses chroniques entre le 15 décembre 2000 et le 3 juillet 2002 en passant notamment par 11 septembre, événement le plus marquant du XXIème siècle, qui a changé la face du monde. L’ouvrage contient également le journal de reporter de Friedman, tout ce qu’il a écrit au cours de ses voyages à travers le monde (Afghanistan, Israël, Irak, Afghanistan, Arabie Saoudite, Indonésie…) mais qui n’est jamais paru dans le New-York Times et qui pourtant se révèle très instructif pour comprendre la vision de la politique américaine et des attentats du 11 septembre à travers le monde et notamment à l’intérieur du Moyen-Orient, base des islamistes radicaux. L’enchaînement des chroniques permet de comprendre l’évolution jour après jour des différents conflits dans lesquels les États-Unis se positionnent (conflit israélo-palestinien, Ben Laden, l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Afghanistan…).
Plan :
L’ouvrage de Thomas L. Friedman se divise en deux grandes parties. Dans un premier temps, ses chroniques pour le New-York Times qui se recoupent elles-mêmes en deux : celle avant le 11 septembre 2001 et celle après le 11 septembre. La seconde partie de son livre est composée de son journal, tous ses écrits entre le 11 septembre 2001 et le 3 juillet 2002, jamais publiés.
Problématique :
Pourquoi les pays du Moyen-Orient en sont arrivés à tolérer les islamistes extrémistes qui vouent une haine profonde à l’Occident ? Les politiques américaines sont-elles seules responsables du développement des mouvements terroristes (soutien d’Israël, Afghanistan...) ? L’islam enseigné par les mollahs et les imams est-il aussi acteur du refus de modernité prôné par l’Occident ?
Synthèse rapide :
Un ouvrage sans clichés ni tabous, qui au travers d’analyses en quête de vérités ouvre l’occident sur une vision partielle du Moyen-Orient à propos des attentats du 11 septembre 2001, du terrorisme et de la politique américaine de Georges W.Bush. Au-delà de ses chroniques, Thomas Friedman nous donne les éléments essentiels pour comprendre le nouveau monde pluraliste dans lequel on vit. Malgré tout, sa vision parfois pro-américaine en faveur d’Israël peut sembler parfois désinvolte mais pourtant son ouvrage est un passage obligatoire pour tenter d’apporter un début de compréhension à la complexité du monde actuel. L’accusation est relativement vite donnée aux dirigeants arabes, accusés de laisser leur peuple dans l’ignorance au lieu de développer l’enseignement et d’ouvrir son éducation. Mais la tendance de Friedman à évoquer seulement les erreurs arabes en oubliant toute la politique américaine en Amérique du Sud, loin d’être irréprochable, montre la complexité d’impartialité dans ses analyses.
Liste des citations les plus marquantes :
« Chaque fois que je marche dans Jérusalem, je sais qu’une voiture piégée peut exploser à tout moment mais je sors quand même, parce qu’une vie qui ne s’affirme plus n’est plus une vie. » Yaron Ezrahi, politologue.
« Le terrorisme est le cancer de notre époque. » Shimon Peres, dirigeant Israélien.
« Tout ce que nous enseigne aujourd’hui les mollahs, c’est la manière de retourner mille
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