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Les français et la guerre d' Algérie

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Par   •  1 Mai 2017  •  Étude de cas  •  2 777 Mots (12 Pages)  •  706 Vues

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Introduction :

 La 2ème guerre mondiale a ébranlé la position de la métropole, et remis en question le maintien de la domination française dans un empire colonial parvenu à son apogée à la fin des années 30. Dans les pays d’Afrique, la décolonisation s’est relativement bien passé, sauf dans un pays en Algérie. En effet, cette décolonisation qui résulte de la naissance de mouvements indépendantistes, a amené la guerre d’Algérie ou plutôt les évènements d’Algérie, comme la qualifiait la France. La France qui avait administrée l’algérie comme une fraction du territoire français, ne pensait pas que ses colons auraient dur faire face à une guerre d’indépendance. Ainsi, plusieurs acteurs ont participé à cette guerre d’algérie, mais ceux-ci sont tous français. En effet, les français de métropole, les français d’algérie (pieds noirs) et les algériens d’origine qui ont hérité de la nationalité française sont tous des français. Cependant, le terme de « guerre » ici est difficile à employer car normalement la guerre se fait entre deux états différents. Ici, on fera bien la différence entre les algériens de souche qui veulent l’indépendance, les algériens français qui combattent celle-ci et la métropole au cœur du conflit. Lors de la guerre d’Algérie qui se déroule entre nov 1954 et mars-juillet 1962, nous pouvons voir que les français, quelques soit leur parti pris ont été des acteurs clés de cette guerre, et tous les actes militaires, morals, physique etc.. ont joué un rôle dans ce conflit et à semer le trouble chez les tous les français, ( ho po aussi). Il s’agit ici de voir le lien entre les français et ces évènements, il nous faut dégager des conséquences que les hommes ont eu sur cette guerre et inversement.

Comment la succession des actions menées par les différents acteurs de la guerre d’Algérie débouche-t-elle sur une divergence d’opinions au sein des français ?

  1. 1954-1958 : génèse de l’évolution des partis pris
  1. la genèse du conflit :

 il s’agit de démontrer dès le début qui est de quel côté et pourquoi ?

Dans la nuit du 31oct 1nov 1954 marque la naissance du FNL et le début de l’action armée pour l’indépendance. En effet, cette insurrection fut préparée depuis Alger le 10 juillet 1954 avec la fondation du comité révolutionnaire d’unité et d’action. L’insurrection fut menée en autre par Ahmed Ben Bella, Houari Aït Ahmed et Belkacem krim. (il était 9)

Nous voyons ici que le déclenchement des évènements d’algérie est du à un petit comité d’indépendantiste, qui prone le nationalisme et décident de lancer une série d’attentats (aurès et kabylie )car lasse de se disputer le pouvoir avec les partisans de Messali Hadj et du comité central du MTLD.

Du côté du gouvernement français, il est surpris, et on pense qu’il ne s’agit que d’une rebellion passagère, mais Mittérrand alors ministre de l’intérieur sous le gvt de P. Mendes france lance une forte répression militaire et quelques réformes pour renouer le dialogue ( exemple)

La France considère cette répression comme une simple opération de maintien de l’ordre.

les français de métropole ne sont pas vraiment informés de ce qui se passe et ne s’inquiète pas, et les pieds noirs ne prennent pas trop compte de ces actes.

La toussaint rouge n’est pas une déclaration de guerre du FNL mais un moyen de réactiver le sentiment nationaliste chez les Algériens. Mais cet attentat est donc le point de départ de la guerre du fait de la forte répression de la France.

  1. L’amplification des avis (partis pris)

On aurait pu supposer que la France aurait tiré des conclusions de la guerre d’Indochine, mais l’Algérie n’est pas une colonie anodine.

Au cours de 1955, nous voyons que les massacres s’amplifient ainsi que la coupure entre les deux communautés. Avec l’insurrection générale du 20 août 1955 dans le constantinois, on sent que l’algérie est dans la révolution.

Face au mécontentement (générale) de l’algérie face à la politique de guy Mollet pourtant sous le signe de la paix en Algérie et sous la pression des évènements ,il se fait octroyer par l’Assemblée les pouvoirs spéciaux le 12mars 1956 et mobilise le contingent et les réservistes ( 400 000h), ce qui déclenche une guerre à (outrance ).

L’allongement du service militaire et la mobilisation des jeunes mobilise très vite l’opinion publique métropolitaine et cela contribue à renforcer le clivage d’une part entre les partisans de l’indépendance de l’algérie et d’autres part ceux de l’algérie française.

De plus on assiste à un renforcement du FNL, car sous la répression et la politique de réforme, les algériens musulmans sont obligés de choisir leur camp. C’est ainsi que les leaders religieux des Oulémas et les hommes politiques modérés tel que ferhat Abbas rejoignent le FNL. Ceux-ci renforce l’unité du peuple algérien parfois au prix de sanglants massacres de ses rivaux.

  1. L’opinion publique se dessine

Nous voyons que le FNL est devenu un vrai parti indépendantiste menant une guerre d’indépendance. Son premier congres dans la vallée de Soumman en est la preuve, cependant on remarque tout de même des dissensions intérieurs au sein du FNL et il y a des indépendantistes plus modérés que d’autres.

Mais face au renforcement général du nationalisme du FNL de par son nombre et ses actions de plus en plus spectaculaire, nous assistons à une certaine prise de pouvoir de l’armée française qui prend de plus en plus d’initiatives elle aussi, couvertes par le gvt français, mais qui n’est pas sans conséquence.

Ainsi l’armée s’autorise l’usage de la torture sur les nationalistes. Mais l’évènement qui va prendre de graves proportions est le détournement d’un avion, celui de dirigeants nationalistes algériens le 22 octobre 1956, Ben Bella est arrêté ainsi que d’autres chefs. Cet acte accrédite l’idée d’une double jeu du gvt. Nous voyons que les promesses de paix du gvt de Guy Mollet s’évanouissent et l’acuité du problème algérien est devenu evidente.

Nous pouvons le constater avec l’intensification de l’action terroriste militaire face à une répréssion militaire très forte ( par Lacoste et Salan), on débouche alors sur la bataille d’alger qui se déroule entre janvier et octobre 1957 géré par Massu. Les exactions qui y sont commise par l’armée française,  sont dénoncées par une partie de l’opinion, qui n’accepte pas l’argument de raison d’Etat : la politique algérienne est alors jugée d’une part incohérente du fait de la prise des décisions par l’armée qui mène à une escalade de violence et d’autres part elle révèle la faiblesse du gvt pour ceux qui préconisent l’établissement d’une régime fort. Ce qui débouche sur une crise globale en France et en Algérie.

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