Le duché de bourgogne entre agrandissement et indépendance

Partie 3 le duché de bourgogne entre agrandissement et indépendance

1) Territoires du duché de Bourgogne

Lorsque Philippe le Bon prend la gouvernance du duché de Bourgogne, son père ( Jean sans peur) a déjà agrandi le duché avec l’ajout de la Flandre et de l’Artois.
Philippe le bon est un fin stratège comme nous l’avons vu précédemment et il va user de cette même stratégie pour agrandir son territoire.
- En 1421, il achète le Namurois qui passera sous sa souveraineté en 1429.
- En 1430, il succède au duc Philippe de Saint-Pol et s’enrichi ainsi des provinces du Brabant et du Limbourg.
- En 1433, il contraint Jacqueline de Bavière à lui céder le comté de Hainaut, de Hollande et de Zélande.
- En 1435, le traité d’Arras est signé et grâce à celui-ci, Philippe reçois des territoires : Les villes de la sommes, le comté de Macon, le vicomté de Bar-Sur-Seine et le comté d’Auxerre.

`- En 1435, Elisabeth de Görlitz est endettée et Philippe lui octroie une rente viagère (de manière régulière jusqu’à sa mort) et un monceau d’or. En échange de quoi, à la mort d’Elisabeth, le duché de Luxembourg, le comté de Chiny et la seigneurie d’Alsace reviendront à Philippe le bon. Huit années passent, et Elisabeth meurt. Philippe revendique donc les territoires de son héritage mais Frédéric 2 de Saxe refuse. Il est proposé un mariage qui n’aboutit pas et début septembre 1443, Frédéric s’empare d’une ville luxembourgeoise… Pour Philippe le bon s’en est trop : Il part en guerre et le 8 septembre 1443 il vainc l’armée de Frédéric. Un autre obstacle va décaler le moment où il pourra récupérer ses territoires, c’est Charles 7 qui se mêle de l’histoire et veut que sa fille Madeleine épouse Ladislas qui est allié de Frédéric, ainsi le roi de France pourrait revendiquer le Luxembourg. Mais Ladislas meurt et les états de feux Elisabeth appartienne enfin aux Bourguignons. Par cette acte, Philippe devient l’unificateur des 17 comtés des Pays-Bas, il est donc le fondateur de la Belgique.

La Picardie appartient aussi au duché de Bourgogne.

     Ayant un vaste territoire, Philippe le bon va tenter de l’unifier par d’autres moyen que son armée, la monnaie est un de ces moyens car elle permet à tous les citoyens de son duché de voir son effigie. Cela facilite grandement le commerce intra duché car tous les peuples qu’il gouverne on le même système monétaire. Un autre bénéfice est le rayonnement à l’internationale, c’est-à-dire que Philippe va faire de sa monnaie un atout politique et va la changer quand il changera d’allier. Enfin créer de la monnaie qui plus est d’or montre la puissance du duché de Bourgogne à tous ses voisins.

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2) Les différentes monnaies sous le règne de Philippe le bon

La monnaie est un grand atout dans la politique et le commerce à l’étranger car elle a une certaine valeur et signification, c’est le cas des trois monnaies que je vais vous présenter :
- En 1433 il créé le Cavalier d’or car par cette monnaie il veut montrer qu’Il se met dans la ligné du royaume Français. [pic 3]

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- En 1454 Il créé le lion d’or qui montre son vouloir d’être indépendant. Cette volonté est démontrée par le fait que durant cette même année 1454, il rédige 4 actes dont 3 pour cette seule monnaie.

- En 1466 il créé le Florin qui cette fois montre qu’il veut se rapprocher des affaires du saint empire germanique.

La Bourgogne après s’être rapprochée du royaume de France et du saint Empire va maintenant chercher son indépendance et pour cela Philippe le Bon va mettre en place plusieurs actions.

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3) Ce qui rend possible l’indépendance de la bourgogne

-Durant le traité d’Arras Charles 7 s’humilie devant Philippe et demande pardon pour le meurtre de Jean sans Peur, il alloue à Philippe la Somme, une forte contribution de guerre et il l’exempte des hommages qu’il doit au roi dans tous ses territoires cela signifie que même étant vassal du roi, Philippe dans le cas où le roi part en guerre et lève une armée ne sera pas obligé de fournir des hommes au roi : cela est un premier pas vers une indépendance car le duc ne reçois en fait d’ordre de personne.

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