Immigration en France

L'immigration en France de 1850 à nos jours

I -Vers l'immigration de masse (1851-1945)

Droit du sol : 1851

    a) Une majorité d'européens :

Origine nationales des immigrés  belges, espagnols, italiens et après la seconde guerre mondiale il y aura aussi les polonais

Au XIX siècle, la croissance naturelle ralentit, alors que l'industrialisation engendre un besoin croissant de main d’œuvre. Pour le satisfaire arrivent surtout des italiens et des belges. Après 1918, pour compenser le déficit démographique de la guerre, l'immigration s'intensifie et s'étend à d'autre régions d'origine (Europe centrale, Afrique). En 1936, les étrangers sont 2,2 millions. Les travailleurs immigrés sont recrutés par les patrons avec l'appui de l'Etat. et (doc.3). Les travailleurs immigrés sont recrutés La France accueille aussi les réfugiés politiques fuyant les régimes fasciste, nazi franquiste. L'entrée est libre mais l'étranger doit déclarer son lieu de résidence.

b) Des poussées de xénophobie.

Le droit du sol en France en en vigueur et favorise l'intégration des immigrés (doc. 2). Face à ceux-ci, l'indifférence domine le plus souvent. Mais, en cas de crise économique, les immigrés sont considérés comme des concurrents par les travailleurs français (voir p.60-61). Ils sont aussi accusés par certains de menacer l'identité nationale. Lors de la crise des années 1930, sous la pression de l'opinion, les expulsions se multiplient. La situation s'aggrave avec la guerre.

II - 1946-1974, l'apogée de l'immigration

Migration du Maroc vers la France pour de meilleures conditions de vie. Avec la naissance des enfants, la migration devient définitive. (Vue du Maghreb, la France peut être fascinante, niveau de vie, liberté)

Les autorités et les entreprises françaises font venir des étrangers pour la reconstruction après 1945 (manque de main d’œuvre en France)

    a) Des effectifs qui doublent :

Les étrangers sont 1,7 million en 1946 et 3,4 millions en 1975.  La croissance économique des Trente Glorieuses entraîne la venue d'italiens, d'Espagnols et des Portugais, puis à partir de 1960, des travailleurs d'Afrique noire et du Maghreb (voir p. 62). -63). La plupart des immigrés ne sont pas passés par l'ONI crée en 1945 : ils sont régularisés après leur installation s'ils ont un contrat de travail. Par ailleurs, les Algériens disposent de la libre circulation jusqu'en 1962. Enfin, la France accueille des réfugiés fuyant les pays communistes et les dictatures d'Amérique latine

    b) Une situation précaire :

Alors que les ouvriers français accèdent au confort, les travailleurs immigrés restent misérables et vivent dans des logements insalubres, souvent dans un bidonville de banlieue. L'opinion les juge utiles car ils occupent les emplois délaissés par les Français. Mais les Maghrébins sont souvent mépris et considérés comme inassimilables à cause de leur religion (islam) et de leurs mœurs.

III - Depuis 1974, la fin des flux massifs

La France actuelle : terre de transit pour de nombreux migrants voulant se rendre en Angleterre

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