Grenadou, agriculture française

L’ouvrage de Alain Prévost et Ephraïm Grenadou, Grenadou, paysan français, parue en 1978 aux éditions le Seuil, est un livre-entretien écrit par Alain Prévost qui retranscrit les interviews données à Ephraïm Grenadou. C’est donc un ouvrage biographique sur la vie de Ephraïm Grenadou qui est un paysan. Cet ouvrage s’inscrit dans un contexte d’émergence des nombreux livres sur les paysans français. C’est surtout une émergence datant des années 1960-1980. C’est ouvrages peuvent être biographiques comme c’est la cas dans l’œuvre Grenadou, paysan français, il y a une recrudescence des ces ouvrages, dans un contexte de changements économiques et sociaux. En effet on y voit un changement d’agriculture passant d’une agriculture que l’on peut qualifier de traditionnels à une agriculture plus moderne. Dans le période 60-80 on a l’idée de la fin des campagnes avec notamment en 1967 l’ouvrage de Henri Mendras qui publie « La fin des paysans : innovation et changement dans l’agriculture française ».

Il y explique que selon lui la société agricole vit ses derniers instants. C’est un ouvrage largement commenté à sa sortie qui comme l’ouvrage de Alain Prévost veut rendre compte d’un changement des les campagnes. Il y a deux auteurs pour l’œuvre Grenadou, paysan français. Il y a tous d’abord Alain Prévost qui est la personne qui interview Ephraïm Grenadou et qui ensuite retranscrit les échanges dans le livre, mais on peut également citer Ephraïm Grenadou qui est la personne interviewée et qui narre sa vie. Il y a donc un aspect autobiographique dans l’ouvrage. Alain Prévost essaye de s’effacer complètement et met au centre le récit de vie de Ephraïm Grenadou en utilisant dans l’intégralité de l’ouvrage le « je » c’est alors Ephraïm Grenadou qui parle. Alain Prévost est un homme de lettres écrivain français. Il a beaucoup voyager en Amérique et en grande- Bretagne, il est notamment spécialiste de l’histoire des littératures anglo-saxonnes. Ephraïm Grenadou lui est un français ayant vécu au 20ème siècle qui raconte sa vie de paysans et de soldat. L’extrait que nous avons se concentre sur son mariage et la modernisation de l’agriculture lors de la période d’après guerre. Comme indiqué plus tôt il s’agit d’une œuvre biographique, c’est donc un récit de vie. On peut ajouter que la modernisation des techniques d’agriculture et la vivacité sur le plan foncier de Ephraïm Grenadou sont toutes de même des choses qui sont assez exceptionnel dans la société paysanne lors de la période d’après guerre. C’est plus après la 2ème guerre mondiale que la modernité paysanne va vraiment s’accélérer. Ephraïm Grenadou cas exceptionnel va faire partie d’un paysannerie qui s’agrandir, se moderniser et prospérer pendant l’entre deux guerres. L’extrait co-écrit nous parle du mariage de Ephraïm peu après son retour de la 1 guerre mondiale. Il nous parle par la suite de son parcours pour acquérir des terres et enfin de la modernisation de son exploitation. Le texte écrit à la première personne appuie sur l’authenticité et sur le récit de vie. Cet extrait s’inscrit dans un contexte de d’après guerre. Pendant la première guerre mondiale, dans la campagnes il y une mobilisation générale largement relayée dans le pays et dans les campagnes qui va interrompre les travaux des champs. Les ruraux fournissent le plus d’hommes environ 3,7 Millions d’hommes. Cela déstabilise l’organisation du travail et les société des régions. Environ 2 Millions d’hectares ne sont plus cultivables surtouts au Nord et à l’Est de la France. L’occupation militaire a également causé des dégâts sur les sols. On y voit un trou démographique qui est un frein à l’agriculture sur les 3,7 Millions de ruraux partis à la guerre, il y a environ 500.000 à 700.000 morts et entre 360.000 à 500.000 blessés. Cela fait environ 20% de la population masculine agricole. On observe une répercussion sur les générations suivantes comme un manque de natalité. Dans les campagnes d’après guerre on voit voir l’émergence d’un exode rural qui va vider les campagnes. C’est dans ce contexte que nous nous demanderons comment par l’image de Grenadou, la paysan français va connaître une mutation de son travail , de son mode de vie et ainsi prétendre à une promotion sociale ? Nous verrons les liens familiaux paysans forts puis l’augmentation des ses terres et de sa productivité et enfin nous analyserons le rôle de la République Française.

La première Guerre mondiale a été un choc énorme pour les campagnes françaises. Cela a donné lieu à une forte déstabilisation mais également à des changements. La mobilisation générale qui est émise dans la France entière à la fois les campagnes mais également les villes, va stopper le travail agricole. C’est la population rurale qui fournit le plus d’hommes. La population agricole masculine fournit 3,7 Millions d’hommes. L’organisation du travail se voit alors bouleversé et déstabiliser. On fur et à mesure que la guerre dure des solutions pour compenser ces pertes de mains d’œuvres se met en place comme les permissions pendant les moissons, le recrutement étrangers ou le travail des femmes. Ainsi 1/3 des exploitations pendant la guerre sont mené par une femme. La guerre va détruire des terres agricoles avec environ 2 Millions d’hectares qui ne sont plus cultivables. Le trou démographique causé par la guerre est aussi un énorme frein. Avec environ 500.000 à 700.000 morts et entre 360.000 à 500.000 blessés la population agricole est en difficulté. Cela fait environ 20% de la population masculine agricole. De retour du front après la guerre les hommes vont se marier très rapidement. On voit une forte augmentation des mariages comme indiqués à la ligne 4 « La mode de se marier était un genre de maladie après la guerre. Tous les gars comme moi se mariaient avec leur copine qui leur avait écrit à l’armée ». Les mariages qui n’ont pas pu avoir lieu lors de la guerre été reporté à cette période d’après guerre. Avec le retour des soldats, les mariages reportés furent célébrés rapidement. Il y a également le fait de vouloir oublier la guerre de se replonger dans la vie active et le mariage est une bonne méthode pour le faire. Le nombre important de mariages se voient également dans le texte à la ligne 5 « Fallait qu’on attende son tour. La semaine qu’on s’est marié avec Alice, il y a eu trois noces à Saint-Loup ». L’autre caractéristique de ces mariages c’est la rapidité de ceux-ci, en effet les mariages interviennent rapidement après la guerre. Ligne 11 « On s’est mariés le 27 octobre 1919 ». Cependant le trou démographique causé par la guerre peut être un frein au mariages par manque d’homme,

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