Les indépendances américaines

Tout concept de nationalisme est par définition international. Exemple de l’unification de l’Italie : c’est un mouvement national puisque ce sont des guerres pour unir le pays, pour autant pour y arriver ils ont besoin de l’aide militaire extérieure. Donc le phénomène est global, connecté avec l’étranger mais cela n’enlève rien au caractère national du processus. La grande majorité des revolutions nationales en Europe dans la seconde moitié du XIXe, la cause, l’origine est le sentiment national. Ce n’est pas du tout le cas dans les processus sud-américains. Le caractère national depend uniquement du fait si il y a une vraie aspiration nationale qui découle du processus révolutionnaire. Le printemps des peuples en Italie est à la fois libéral et national. Définition du mot de révolution se fait au nom du peuple, pour le peuple. Toute révolution est un moment de fusion des classes et des intérêts, union de tous pour renverser un système. Une fois la revolution finie une partie de cette union remporte le combat, l’autre retiendra qu’on lui a volé la révolution.

Correction :

Sujets possibles : Révolutions et Empires,

Analyse du sujet : révolution nationale qui est crée par un sentiment d’oppression nationale et volonté de créer une nation. Mais les indépendances américaines ne correspondent pas tout à fait à ses phénomènes.

Intro : tout le continent est coupé entre espagnols et portugais. Ce processus a pris une forme révolutionnaire un peu partout (à part le Brésil et le Mexique). Dans les different pays concernés il y a eu une historiographie qui a prouvé que ces processus étaient nationaux. L’historiographie a montré que c’était pas tout à fait exact. On se demandera si la nation est une cause, conséquence des processus révolutionnaires sud-américains.

La nation n’est à l’origine ni meme à la cause des révolutions

A- Les origines

Il y a des révolutions qui n’ont pas d’origines. Rien à précédé ces révolutions. Il n’y a pas d’origines politiques. La révolution américaine est donc sans origine mais seulement des causes. Elles ne sont pas à l’origine car il n’y avait pas de sentiment national distinct, d’oppression politique ou économique (dans les territoires créoles). Aux USA ils ne sentaient pas d’oppression culturelle de la part de la GB. Les élites américaines allaient faire leurs études dans les universités anglaises. Pas de domination religieuse non plus. Pas d’oppression politiques puisque les colonies avaient des grands pouvoirs. Pour l’oppression économique ils étaient un peu soumis mais cela ne les empêchaient pas de s’enrichir. Ils contournaient tous les interdits. Meme chose en Haiti, les créoles s’enrichissaient de l’esclavage, pas d’oppression française. Les colonies espagnoles n’étaient pas traitées comme des colonies mais avec reconnaissance d’égalité (« deuxième pilier de la couronne). Ils se sentaient espagnols. Les choses changent pour les autres sociétés comme pour les esclaves, mais leurs révoltes étaient contre les chefs locaux. Ils se dressent contre le système local esclavagiste. Les nations indiennes et les guerres coloniales ne se font pas contre les colons mais contre les chefs locaux. Aucune origine de sentiment national.

B- Les causes

Les causes ne relèvent pas des sentiments nationaux. Aux USA c’est la hausse des impôts qui les poussent à se dresser contre la couronne, donc leurs intérêts économiques pas nationaux. Les prémices d’un sentiment national

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