La place de Juifs en Europe du Xème au XIVème siècle
Étude de cas : La place de Juifs en Europe du Xème au XIVème siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar niina.b • 24 Septembre 2017 • Étude de cas • 3 974 Mots (16 Pages) • 719 Vues
La place de Juifs en Europe du Xème au XIVème siècle
Tout d'abord, qui sont les juifs ?
Les juifs sont un peuple qui croit au judaïsme, une religion qui est composé d'un ensemble de croyances mais on n'est pas obligés de croire à toutes pour être juif. Dans le judaïsme les actes sont aussi importants que les croyances. On sait que pour eux Dieu existe et il est unique (dans la religion chrétienne il est trois personnes en une : le père, le fils et le saint esprit), il est incorporel et éternel. Leurs prières ne s'adressent qu'à lui. Le plus grand des prophètes, c'est-à dire interprète de la parole divine est Moïse et toutes ses paroles sont vraies selon eux. Il y a la Torah écrite (le livre sacré des juifs) et la Torah orale (la diction change parfois selon les prophètes) . Ils pensent également que Dieu punit les mauvais comportements mais récompense les bons car il connaît les pensées de tous les Hommes.
Toutes les personnes dont la mère est juive ou toutes personnes qui ont suivies, en bonne et due forme, le processus de conversion au judaïsme peuvent être juives.
Et puis quel est le contexte historique en Europe du Xème au XIVème siècle ?
Le Xème siècle, c'est la période de la renaissance ottonienne en Europe, qui débute vers 920, qui est surtout une période de grands changement religieux. En effet, l'ordre de Cluny ( c'est la volonté de Cluny et d'autres de réformer l'ordre des monastères) qui va «rayonner» sur l'occident, Hugues Capet se fait sacré roi des francs par l'archevêque de Reims en 987. Et puis il y a une évolution d'économie de l'Italie grâce à un renouveau du commerce.
Il y a enfin une grande évolution de la féodalité, c'est à dire un Régime politique et social d'Europe occidentale du Xe au XIIIe s. et qui reposait sur la constitution du fief, qui apparaît surtout entre la Loire et le Rhin.
Au XIème siècle, la France vit maintenant sous le régime de la féodalité. Les puissants ducs et comtes ont usurpé la plupart des pouvoirs et administrent leurs domaines comme ils l'entendent, et certains d'entre eux sont beaucoup plus puissant que le roi. Hugues Capet se limite à l'île de France, mais les capétiens veulent agrandir le territoire ou ils règnent mais ce but ne sera atteint que pendant le règne d'Henri IV vers 1600 .
Au XIIème siècle, il s'agit de la première guerre de cent ans. Et Philippe Auguste un successeur des rois capétiens qui fera de la fragile monarchie capétienne une dynastie (une suite de souverains appartenant à une même famille) forte et incontestée .
Au XIIIème siècle, les temps ont beaucoup changés le roi Philippe Auguste reprend les pleins pouvoirs,il apparaît aussi de plus en plus dangereux et il devient possible d'intervenir en dehors de la France. Plusieurs croisades se terminent (notamment celle contre les Cathares) et les royaumes chrétiens d'Espagne gagnent beaucoup de territoires et le commerce se développe et devient Européen et méditerranéen. Après la succession au roi Philippe Auguste, la France devient la première puissante d'Europe.
Au XIVème siècle, à cause d'une histoire d'adultère, la dynastie des capétiens est très touché et subit un problème de succession et malheureusement le roi d'Angleterre de l'époque ce sert de ce prétexte pour déclencher une autre guerre qui durera 100ans.
Il y a aussi la peste noire qui ravage la France
Persécutions :
C'est seulement à partir du XII° siècle, parallèlement au développement économique de l'Europe occidentale, à l'accroissement des villes et à la formation d'une classe commerciale et industrielle indigène, que la situation des Juifs commence à empirer sérieusement, pour amener leur élimination presque totale de la plupart des pays occidentaux.
Les persécutions contre les Juifs prennent des formes de plus en plus violentes.
Le pape Urbain II prêche la première croisade en 1095: «A tous ceux qui y partiront et qui mourront en route, que ce soit sur terre ou sur mer, ou qui perdront la vie en combattant les païens, la rémission de leurs pêchers leur sera accordée. Quelle honte, si un peuple aussi méprisé, aussi dégradé, esclave des démons, l'emportait sur la nation qui s'adonne au culte de Dieu et qui s'honore du nom de chrétienne.»
Les premières persécutions et la prédiction de la première croisade en 1095 entraînent un d’anti-judaïsme. Dans certaines régions de France et d’Allemagne, les Juifs sont considérés comme des ennemis. On les rappelle responsables de la crucifixion, ils sont considérés comme un peuple déicide, qui a tué Dieu.
Croisade :
Ici, on parle de la première celle de 1096 jusque 1099, c'est l'appel du pape Urbain II à la croisade contre les musulmans, disciples du prophète Mahomet, qui possèdent la Terre Sainte de Jérusalem (lieu sacré pour les chrétiens) depuis le VIIème siècle. Charlemagne obtient le droit pour les chrétiens d'aller en pèlerinage à Jérusalem. Mais la situation s'aggrave lorsque les Fatimides (dynastie musulmane qui règne en Afrique du Nord, en Egypte puis au Proche-Orient) prennent la ville sainte en 996. Le Saint Sépulcre est détruit et l'arrivée des turcs musulmans en 1078 bouleverse encore cet équilibre précaire : la destruction du symbole chrétien et les persécutions répétées initialisent l'idée d'une guerre pour aller délivrer Jérusalem.
Face à la gravité de la situation en Terre Sainte, région devenue quasiment inaccessible aux pèlerins, le Pape Urbain II réunit un concile à Clermont en 1095 et invite les chevaliers à aller libérer le tombeau du Christ en leur promettant une place au Paradis. Dans cette expédition il y a eu l'échec de la "croisade des pauvres" : cette expédition est composée de 15000 paysans, femmes et enfants sous la direction de Pierre l'Ermite (un chrétien). Mal armés, indisciplinés, rapidement malades et affamés, ils traversent l'Europe en massacrant les juifs et en pillant pour se nourrir. Difficilement parvenus jusqu'à Constantinople, les 10000 rescapés passent en Anatolie (Turquie) où ils sont intégralement anéantis par les Turcs.
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