Histoire, théorie des villes et doctrines urbaines
Cours : Histoire, théorie des villes et doctrines urbaines. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar serixx ™ • 27 Avril 2017 • Cours • 7 207 Mots (29 Pages) • 1 145 Vues
Histoire, Théorie des villes
Et doctrines urbaines
I. Origine et naissance des villes :
1. Les facteurs des premières manifestations du phénomène urbain :
La sédentarisation de la population (paramètre spatial et temporel) : Il faut que la population soit sédentaire et que sa concentration soit stable afin de permettre la stabilité de l’économie et des établissements humains
Le surplus alimentaire (paramètre économique): Lorsqu’on recourt à la chasse/pêche/cueillette c’est pour survivre et
non pour stocker. Pour nourrir la population d’une ville, celle-ci doit travailler dans l’agriculture.
La densité de la population (paramètre social) : une organisation hiérarchique de la force
2. L’amorce de la civilisation urbaine :
Spécialisation des tâches (artisanat, agriculture et commerce) : On est passé d’une polyvalence d’activités
(pêche/chasse/cueillette) pour se spécialiser dans l’agriculture comme activité rurale
Fortification des agglomérations : La sécurité de la ville est assurée par le biais d’une fortification sous forme de remparts.
Densité importante : les populations des villes sont concentrées au même endroit et ont une densité importante
Structure durable : on utilise des matériaux durables pour construire des structures durables
3. Les premières cités à travers l’histoire :
Les villes sont nées dans les régions fertiles : La révolution urbaine a commencé au Moyen-Orient (Iran, Irak, Syrie,
Palestine), des régions fertiles à l’aval des bassins fluviaux qui permettaient l’irrigation et la circulation maritime pour le commerce. Le site qu’on choisit pour la fondation doit remplir l’objectif économique : l’agriculture et le commerce.
Les cités sont nées dans des régions chaudes : la masse des combustibles nécessaires pour chauffer les villes retarde
l’urbanisation.
La ville es t par e xce lle nce un es pace de maximis ation d’inter action s ociale : Dans le rural, les populations sont dispatchées
sur des terrains vastes, par contre dans la ville on est concentré dans un même endroit ce qui génère la convivialité
Les premières cités sont entourées de remparts (naturels ou artificiels) : On a un dispositif de protection, de sécurité et de contrôle assuré par les entités de la ville : les enceintes et la forte concentration de la population.
Une ville doit être économiquement et socialement stable : La durabilité sociale et spatiale donne une organisation socio- spatiale qui pousse à structurer et agencer l’espace grâce à différents paramètres d’organisation, notamment par
l’activité économique et le sentiment d’appartenance à la tribu.
La ville ancienne est une représentation des idéaux politiques et cultuels : une cité s’organise et se développe autour de deux éléments principaux : le temple et le palais
La cité a travers l hitoire de lewis mumford :
Etant donné les sources lacunaires d'information, l'auteur émet seulement des hypothèses. Parmi celles-ci, notons l'importance des premiers cultes concomitante aux besoins purement matériels, le besoin d'un lieu de rencontre fixe et régulier, la découverte des différents procédés de domestication des animaux, le développement des procédés de céramique et des techniques d'hydraulique... Tout cela contribue au processus de sédentarisation, même s'il n'est pas aboutit, à la formation de villages permanents. "Alors qu'il semble, sur la base de nos connaissances actuelles, que les villes aient fait leur apparition physique au cours de la dernière phase de la période néolithique, l'émergence réelle de la cité est en fait le résultat ultime d'une union plus ancienne entre les éléments paléolithiques (entendre surtout la chasse) et néolithiques (entendre surtout l'agriculture). cette union, si mes conjectures sont bonnes, était soutenue voire provoquée par les derniers progrès de la révolution agricole, la sélection des semences et l'intégration de la charrue et de l'irrigation. cela aboutit à la formation de tout un réseau d'institutions et de contrôles, caractéristiques de la "civilisation". L'alliance entre la forteresse et le village semble très ancien. Mais c'est surtout, dans le second chapitre, l'origine de la mutation urbaine qui intéresse l'auteur. il s'inspire des travaux de Henri FRANKFORT et de Mircea ELIADE pour cerner le rôle de la mystique religieuse dans la première concentration urbaine. Comment le pouvoir royal s'est-il formé, comment les angoisses des premiers habitants de cette première cité ainsi que leur agressivité ont-elles été gérées? Quelle est l'articulation entre le sacrifice et la royauté
4. Les cités préurbaines : exemple de Jéricho
La première cité à travers l’histoire est Jéricho au moyen orient en 7800 av JC.
La ville se présentait par un temple au centre de la cité avec des maisons en dur tout autour, ce qui symbolise la stabilité et la sédentarisation de la population. Le premier acte de la fondation de la ville est donc un acte sacré entre les mains de dieu (l’idéal cultuel), et autour de cette sacralité viennent se greffer les maisons, la vie humaine. Le sacré l’emporte sur le profane.
La cité es t e ntourée d’une e nce inte et a une superficie de 3 hectares pour 2000 habitants, ce qui était énorme pour
l’époque : une densité de 900 hab. /ha.
La population de Jéricho pratiquait une activité artisanale : la poterie. On remarque qu’il y a une spécialisation des
tâches.
Agriculture avec irrigation et domestication des animaux : La ville se démarque par ses activités économiques en milieu urbain et rural, elle se développe et devient plus rentable car on a plus de produits à mettre de côté pour nourrir la population nouvelle.
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