Rouge Bresil

Partie I : « Des enfants pour les cannibales » (p. 13- 153)

En 1555, alors que la France envisage un voyage vers le Brésil, l’officier Le Thoret sillonne Rouen en quête de volontaires tandis que le chevalier Dom Gonzagues prospecte dans les monastères environnants pour y trouver des enfants qui serviraient d’interprètes. Il jette son dévolu sur Just et Colombe. Afin de les encourager à partir, leur tante leur fait miroiter des retrouvailles avec leur père, François de Clamorgan, disparu depuis longtemps. C’est contraints à la discrétion et au mensonge que Just et Colombe – cette dernière, travestie en garçon – arrivent au port du Havre-de-Grâce où une messe est célébrée en présence du chevalier de Villegagnon, chef de l’expédition. (Ch. 1-5)

Les préparatifs vont bon train tandis que le Vénitien Cadorim donne ses dernières directives à Vittorio, un meurtrier qu’il a fait libérer pour en faire son espion (Ch. 6).

Les bateaux français quittent enfin la terre ferme. Just, Colombe et Martin, un autre truchement, sont sollicités comme mousses, mais après une violente bagarre, les deux garçons sont punis et Colombe est laissée à elle-même. (Ch. 7-9).

Un jour, Colombe dévoile le nom de Clamorgan à Villegagnon qui, intrigué, décide de faire des deux adolescents ses secrétaires personnels. Après trois mois et demi de voyage, la terre point enfin à l’horizon (Ch. 9-11).

Partie II : « Guanabara » (p. 157- 313)

Villegagnon et ses hommes abordent sur une ile faisant face à la baie de Guanabara. Après l’inspection de cette dernière, ils rencontrent des Indiens qui les mènent à leur village où ils sont accueillis par Le Freux. Celui-ci propose à l’amiral de se faire l’intermédiaire de ses échanges avec les autochtones. Tandis que la vie s’organise sur l’ile, Colombe est chargée par Villegagnon de se rendre sur le continent parmi les Indiens pour apprendre les rudiments de leur langue et leurs coutumes (Ch. 1-4).

Sur le chantier du fort que Villegagnon a mis en place, Vittori

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o entreprend un commerce douteux d’alcool et d’Indiennes. Accompagnée de plusieurs soldats, Colombe s’enfonce dans le continent. Ils sont surpris par un groupe d’Indiens qui les conduisent à leur village où l’accueil des femmes est chaleureux. Les soldats laissent Colombe seule ; la jeune fille s’habitue rapidement à son nouveau mode de vie. Sur l’ile, Villegagnon se met en devoir d’éduquer Just par les livres et les armes et, petit à petit, gagne la sympathie du garçon (Ch. 5-7).

Un mois plus tard, Colombe retrouve Just et Villegagnon sur l’ile. Le mécontentement s’accroit parmi les colons en raison des directives établies par l’amiral et des conditions de vie laborieuses. Après un attentat manqué contre sa personne par la bande de Le Freux, aidée de Martin, Villegagnon écrit à son ancien ami Calvin pour lui demander des renforts. Alors que Just seconde l’amiral dans l’édifice de cette nouvelle France, Colombe retourne sur le continent, à la recherche de « sa » tribu. Elle découvre l ...

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