Pouvoir Autoritaire Printemps Arabe
Mémoire : Pouvoir Autoritaire Printemps Arabe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bib2013 • 28 Avril 2013 • 607 Mots (3 Pages) • 972 Vues
Le rôle des réseaux sociaux dans le printemps arabe
• Premières informations polémiques relatives au Printemps arabe diffusées grâce aux réseaux sociaux :
- images de l’immolation par le feu de Mohammed Bouazizi à Sidi Bouzid en Tunisie dont les images se propagent dans le monde grâce aux réseaux sociaux.
- Divulgation sur le site de Julian Assange, WikiLeaks, que 50 % des entreprises tunisiennes sont contrôlées par le président Ben Ali et sa famille.
• Réseaux sociaux (Facebook, Twitter mais aussi blogs et YouTube) → puissants relais d’information, presque un défouloir pour les populations n’ayant pas le droit d’expression, qui a favorisé la chute de nombreux régimes arabes, mais n’en est surtout pas la principale cause
• Rôle crucial dans la préparation : permet la manifestation de son engagement, la vérification du nombre de personnes partageant la même opinion sur la situation, la confirmation de la validité de l’engagement personnel
• De bons indicateurs de futures manifestations (ex : en décembre 2010, 5% des blogs tunisiens s’exprimaient sur le gouvernement Ben Ali. Un mois plus tard, le jour de sa destitution, ce chiffre a atteint les 20%)
• Ouverture de la révolution à l‘international : des débats de politique interne ont pu s’étendre aux pays voisins (ex : 2 semaines avant la chute d’Hosni Moubarak, 2 400 tweets par jour provenant des Etats frontaliers parlaient de la politique égyptienne)
• Les films diffusés sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter proviennent en grande partie de téléphones portables et sont repris par les agences de presse traditionnelles (AFP, Reuters…)
• «Les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans ces révolutions. Facebook et Twitter ont fait office de caisse de résonance, amplifiant et répercutant les frustrations et revendications. Puis, ces outils ont permis de coordonner les manifestations, grâce aux appels à descendre dans la rue.» Olivier Glassey, sociologue et spécialiste des nouvelles technologies à l’Université de Lausanne
• Blocage des réseaux sociaux par les autorités : elles peuvent bloquer intégralement ou filtrer, avec l’aide des opérateurs, le service SMS, ou avec l’aide des fournisseurs d’accès à Internet, le service de DNS (système de gestion des noms de domaine) ou le BGP (protocole de routage). MAIS fermeture très coûteuse et inefficace face aux systèmes alternatifs comme l’ADSL bas débit, la composition de numéros à l’étranger ou l’utilisation de Black Berry Messenger ou de Commotion.
• D’après une étude de l’université de Washington, les réseaux sociaux ne seraient pas vraiment à l’origine des chutes de certains gouvernements, mais plutôt la censure que ceux-ci effectuaient : les classes moyennes seraient descendues protester dans la rue car elles ne pouvaient plus suivre les évènements politiques
• Zoom sur le cas syrien : propagande pro- et anti- gouvernementale afin d’influencer la population internationale et syrienne (diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos pour convaincre les militaires du rang par les opposants syriens et diffusion vidéos de support massif de la population syrienne à Bachar el-Assad par les autorités)
• Conclusion
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